LA QUOTIDIENNE

n° 10 - lundi 19 juin 2000

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SOMMAIRE
- Editorial
- *Immixtion*, par Jean-Pierre Klotz (Bordeaux)
- *Monsieur Jourdain et l'Ecole Une*, par Vera Gorali (Bs As)
- *L'Ecole Une : une ere nouvelle*, par Celso Renno Lima (Belo
Horizonte)
- *Cinq propositions du Directoire de l'EOL*, par Ricardo Seldes (Bs As)
- Actes de candidature
- Nouvelles
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EDITORIAL

Les candidatures au Comite d'action se multiplient en provenance de
l'EOL : nous en avions 2, le week-end nous en apporte 5 de plus. Leda,
de l'EBP, est la premiere candidate bresilienne. Jean-Pierre Klotz,
lui-meme candidat, lance un appel pour que d'autres de l'ECF se
presentent. Les textes affluent. Je m'efforcerai d'en publier le
maximum, ou bien dans le bulletin quotidien, ou bien dans les brochures
de fin de semaine. Deux sont parues ; le 17, textes de l'ECF ; le 18,
textes de l'EOL. Enfin, l'Ecole Une s'enrichit avant que d'etre nee :
apres la dotation que lui a faite l'ECF, voici celles que lui fait l'EOL
(voir le texte de Ricardo Seldes dans ce numero). - JAM
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IMMIXTION

par Jean-Pierre Klotz

*Intervention sur le mutualisme* de Jacques-Alain Miller est un texte
impressionnant et passionnant.

Impressionnant parce qu'il dit en clair, selon le style auquel nous a
habitue son auteur sans que cette habitude nous endorme, que la SAMCDA
n'est pas seulement le probleme des autres, des mauvais, de ceux qui ont
devie de l'orientation freudienne, mais d'abord celui de chacun de nous
a notre place, dans notre Ecole, dans l'AMP, et bientot sans doute, dans
l'Ecole Une.

Passionnant, parce qu'il ebauche des remedes, qu'il reveille une
vigilance, qu'il ne table pas sur les seuls bons sentiments et bonnes
volontes affichees, sans livrer aucune ligne de conduite toujours
valable ni aucune façon de faire cles en main. Quand nous nous croyons
tires d'affaire, nous ne sommes pas tires d'affaire, c'est un principe
ethique sur lequel l'Ecole pleine de ses succes et ayant negocie des
ecueils est specialement en peril de lacher prise. Et le delegue general
est notre trublion en chef, non pas parce qu'il est delegue general,
mais parce qu'il est ce qu'il est. C'est une chance !.

Mais l'Ecole (je parle la d'abord de celle que je connais le mieux, de
l'ECF, mais cela peut valoir pour d'autres, et meme pour l'Ecole Une a
venir) est aussi ce qu'elle est : une collectivite vouee a la colle,
meme si c'est celle de l'enthousiasme *a priori*, avec injection repetee
d'antidotes, toujours a renouveler pour ne pas etre digeres par
l'equilibre, ce Moloch avide prompt a avaler les nouveautes. La chance
ci-dessus mentionnee ne confere aucune garantie. Or, qu'observe-t-on par
les temps qui courent ?

La crise, recente et pourtant si lointaine, nous a donne un coup de
fouet, et nous avons continue sur la lancee de ce signifiant de l'Ecole
Une si prometteur. L'enthousiasme qu'il a suscite a ete chante avec un
unanimisme a la mesure de l'enigme qu'il recelait. Il y un cote *tout va
bien, tout le monde est content, le probleme est resolu* dans
l'atmosphere de sortie de crise qui a enchante les masses au cours de
l'annee ecoulee. Et il est vrai que, comme d'autres fois, avoir surmonte
une difficulte debouche sur des perspectives nouvelles. Mais celles-ci
ne pourront pas s'aborder avec un appareil inchange, ne serait-ce que
par la pente au maintien de l'ordre qui ne peut pas ne pas se faire
sentir dans toute collectivite organisee. L'ordre *mutualiste* en fait
partie. Aussi y a-t-il une floraison de nouveautes proposees, qui
provoquent facilement l'adhesion du plus grand nombre. Voila qui
pourrait se reveler problematique a l'avenir : tout le monde parait
toujours si immediatement d'accord avec ce qui est propose qu'il y a peu
de debat, mais beaucoup d'application pour suivre le courant. A la
preoccupation de l'Un repond volontiers un unanimisme enthousiaste
debouchant sur une incantation reiteree faisant fonction d'approbation.

Personne n'est la a incriminer, et il y a lieu de saluer les efforts du
Conseil et du Directoire de l'ECF pour innover, faciliter les debats,
problematiser les questions, ouvrir l'ECF sur les autres Ecoles et
l'AMP, decompleter les entites etablies. Mais cette Ecole de vingt ans
d'age est souvent lourde, d'autant que ses ACF l'ont beaucoup envahie.
Je suis pleinement d'accord avec la necessite de reformer a fond ces
dernieres, en le sachant difficile vue la libido qui y est effectivement
investie.

L'Ecole Une maintenant.

Sa legerete maintes fois avancee contraste avec la lourdeur susdite.
Elle est essentielle. Elle doit permettre son immixtion dans le maximum
de recoins a mobiliser, a partir de ce qu'elle a deja apporte - ce qui a
au moins coincide avec son surgissement - par sa simple nomination et
son appareil minimal : l'Ecole est sans cesse a interpreter
analytiquement, elle est un concept analytique de plein exercice, le
plus-un des quatre concepts fondamentaux, comme l'a joliment formule
Miquel Bassols. C'est le pas suivant sur notre chemin, surement pas le
dernier.

L'Ecole Une, facteur de desordre pour les Ecoles qui marchent toutes
seules, a la fois dedans et dehors, en avant, de cote, en arriere, est
une Ecole fureteuse qui peut jeter toutes ses forces dans la bataille
puisque sa mort est programmee tous les deux ans. Elle a la meme duree
de vie qu'un cartel, elle en reprend la fonction du plus-un qui en est
l'essence, et marque que la formalisation n'y est pas tout. C'est pour
cela que je souhaite participer a son Comite d'Action, lequel devrait en
interesser d'autres a l'ECF.

18 juin 2000
(Diffuse le 19 sur ecf-debats)
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MONSIEUR JOURDAIN ET L'ECOLE UNE

par Vera Gorali

La Escuela Una existe, de hecho, desde hace anyos. Como M. Jourdain,
hablabamos en prosa sin saberlo.

La torsion gramatical que nombra la Escuela con un giro linguistico que
fuerza nuestra lengua redobla la de su secuencia temporal, tornando mas
sutil la atribucion. Escuela Una ¿cual determina a cual, cual califica a
cual? Una Escuela, la Escuela Una.

Citando a hijo monje budista del padre biologo filosofo, cuando hay
reversion temporal como en el famoso ejemplo de los tenes en movimiento
con el que Einstein ejemplifica su relatividad, ¿cual es la causa si no
hay anterioridad, y cual el resultado? Como solemos repetir a proposito
del discurso analitico, hay efectos y productos; pero un cuerpo, de
doctrina.

Porque ¿quien no ha hecho la experiencia de encontrarse en un bar, de
cualquier ciudad, con un colega apenas conocido, de alguna parte del
mundo para desubrirse al rato debatiendo un punto preciso del seminario
de la Orientacion lacaniana?

Y ¿quien no ha hecho tambien la contraria, de un extranyamiento
indefinido al principio pero bien aislado con el correr de la charla con
algun colega hasta entonces cercano pero que decidio en algun momento de
los ultimos veinte anyos que haber asistido a los seminarios de Lacan o
haber sido su analizante era suficiente? Podemos preguntarnos por las
razones de ese alejamiento.

Casi siempre se tiene el sentimiento de que se podria formular en que
vuelta del camino ese sujeto se perdio en la babel analitica, el la
confusion de lo multiple sin estructura. Se quedaron, solemos decir; se
percibe el estancamiento.

Porque el rasgo que caracteriza este particular lazo social que es la
Escuela Una es que admite lo nuevo tanto a nivel de la orientacion -que
no se satisface de la letra muerta- como de las iniciativas individuales
que surgen en su seno.

Entonces:

-una conversacion que ajusta el dispositivo de la elaboracion colectiva
a nuestro tiempo;

- un dispositivo del pase que incorpora la contingencia tanto como lo
elaborado por los carteles del pase, los pasantes, los pasadores y
conduce a la logica de la nominacion una y del extimo;

-una Escuela Una donde cada uno puede encontrar la medida de su deseo.
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L'ECOLE UNE : UNE ERE NOUVELLE

par Celso Renno Lima

Todos temos acompanhado os recentes movimentos da AMP. Sao movimentos
vigorosos, objetivos, vetorizados pelo desejo decidido de reestruturaçao
das Escolas nesta era que se inaugurou com a Declaraçao da Escola Una.

Participamos de um processo que, com suas voltas e reviravoltas, vai
deixando cada vez mais claro o progresso em direçao a uma comunidade de
trabalho digna deste nome. A Grande Conversaçao de Barcelona deu partida
a criaçao deste espaço que transita do virtual ao real possibilitando
que se desloque o eixo das disputas imaginarizadas para o nivel das
ideias, onde a mediaçao do terceiro, enquanto lugar do simbolico pode,
efetivamente, funcionar como possibilidade de se colocar uma questao
qualquer sobre a existencia. Quando me refiro a questao sobre a
existencia, aponto, especificamente, o que nos diz Lacan em seu texto
*De uma questao preliminar a todo tratamento possivel das psicoses*,
quando ele, ao desenhar o esquema L, preparando o esquema R e I, coloca
o lugar do Outro como este lugar de onde se pode colocar tal questao.
Ora, isso e fundamental para fazer valer o real em jogo nesta trama
institucional, deslocando-o da posiçao de *mais de gozar* para um lugar
onde ele possa ocupar uma funçao agalmatica capaz de fazer despertar a
*causa* em cada um, um por um. Afinal, se estamos sos diante da causa e
por isso mesmo que e preciso reconstituir o Outro como um espaço
possivel de interlocuçao. E este espaço que nos faz participantes deste
pais da psicanalise que se sustenta a partir da Orientaçao lacaniana e
que se constroi a cada momento, nos dizendo que, de definitivo temos
apenas o desejo que se relança a cada volta.

A Escola Una concerne, portanto, a cada um de nos, membros da EBP,
enquanto responsaveis por uma Escola da AMP que participa desta borda
onde um espaço, que ha muito ex-siste, veio tomar consistencia a partir
de sua Declaraçao. Eric Laurent nos lembra, que se a AMP nao e uma
Escola pois *nao existe Escola que venha responder de forma evidente a
esses atos associativos*, as Escolas, por outro lado, sendo multiplas,
vao fazer existir, neste ponto colocado no horizonte, *esse sujeito de
desejo que e a Escola Una* (1).

Sabemos que a EBP participa ativamente deste momento. Ha algum tempo
falamos em reestruturaçao, das suas possiveis dificuldades e dos seus
beneficios. Ha muito falamos das dimensões continentais do Brasil,
atribuindo-lhe as razões de uma fragilizaçao do Um o que favorecia uma
tendencia ao multiplo. No entanto, hoje, estes argumentos estao caducos.
A Escola Una chega para nos dizer que o Um de que se trata nao e
geografico e que podemos abandonar, em definitivo, os velhos argumentos
de dificuldades operacionais de comunicaçao, de diferenças regionais,
etc. A Internet tem nos dando provas concretas da possibilidade de um
outro espaço onde estas diferenças deixam de ser obstaculos. Portanto,
neste momento, e fundamental que nos perguntemos sobre qual o novo passo
a ser dado pela EBP nesta era da Escola Una.

A construçao da ELP, que acompanhamos pelos *Debates via Internet*, so
aconteceu apos o momento em que se deixou cair o que, aparentemente,
fazia tampao ao processo: o significante *Barcelona*, inscrito no nome
da Escola Espanhola. Se num determinado momento essa inscriçao foi
fundamental e possibilitou que um processo fosse deflagrado, num segundo
momento passou a funcionar como impecilho. Apos ter sido detectado, um
novo movimento pode acontecer promovendo, apos o seu tempo para
compreender, o momento de concluir.

Mesmo sabendo que cada lugar tem sua especificidade, nao posso deixar de
me perguntar, hoje, o que impede a fluidez de um processo de
reestruturaçao, um processo de relançamento do desejo capaz de promover
o entusiasmo. E verdade que fatos recentes acabaram por abalar a
confiança que sustentou o *affectio societatis* na EBP. Esta fratura, no
entanto, precisa ser tratada. E fundamental que restabeleçamos os laços
de trabalho para evitar efeitos deleterios, tao afeitos aos grupos e que
foi definido por J.A. Miller em sua locuçao a Assembleia da EBP de 8 de
abril de 2000 (2) como sendo a presença do *mutualismo* apontando para a
instalaçao de uma sociedade que, para sobreviver aceita compromissos
produzindo a paralisia e deixando atras de si o rastro de um silencio
que nao e vazio de palavras e que se coloca como obstaculo a circulaçao
do discurso analitico.

A Escola tem dispositivos que podem e devem ser usados nestes momentos
em que o silencio insiste em se fazer presente. Por um lado temos os
Carteis, onde questões podem ser elaboradas e levadas a comunidade
atraves das publicações e jornadas. Por outro lado, a AMP nos tem
ensinado que a Conversaçao e um excelente instrumento para fazer falar
*esse sujeito de desejo* que e a Escola. Afinal, como nos lembra Eric
Laurent em sua contribuiçao para La Quotienne n° 3, Lacan nunca recuou
diante da necessidade de interpretar o coletivo, pois *o coletivo nao e
nada mais do que o sujeito individual*. Utilizemos pois os espaços que
temos para falar. So assim poderemos criar um movimento capaz de fazer
oposiçao ao mutualismo que impede que a experiencia da Escola possa ser
interpretada (3) e abrir a perspectiva do restabelecimento da confiança
e, consequentemente, do entusiasmo (4).

(1) Laurent, Eric,* La Quotidienne*, n° 3.
(2) Miller, Jacques-Alain, *Intervention sur le mutualisme*, *La
Quotidienne*, n° 5.
(3) *Ibid.*
(4) *Bref, ce qu'il s'agit de preserver d'abord dans nos Ecoles, c'est
le *un par un*. Tout dans le groupe va contre le un par un. C'est-a-dire
: dans la psychanalyse, tout va naturellement dans la direction de la
defense mutualiste, de l'oligarchie, de la gerontocratie. Comment faire
en sorte que l'Ecole se presente reellement sous la forme du un par un
?*
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CINQ PROPOSITIONS DU DIRECTOIRE DE L'EOL

par Ricardo Seldes

1.- Partiendo de la consideracion de que la Escuela Una no poseera
medios propios pero necesitara medios para su funcionamiento (ver
propuesta 1 del Directorio de la ECF), el Directorio de la EOL dispone
un aporte de U$S 5.000 en julio de este anyo. Como tambien supone la
necesariedad de realizar una prevision de fondos para el anyo proximo,
agrega un refuerzo de esa contribucion, con otra cantidad igual (U$
5.000) a efectivizarse en el primer trimestre de 2001.

Las Secciones de la EOL se suman a esta iniciativa:

a) El Directorio de la Seccion Cordoba desea realizar un aporte de U$S
1.000 a la Escuela Una, efectivizados de la siguiente forma: U$S 500 en
julio del presente anyo y U$S 500 en el transcurso del primer semestre
del anyo 2001.

b) El Directorio de la Seccion Rosario dispone un aporte inicial de U$S
500 a los fondos necesarios para el funcionamiento de la Escuela Una y
una cantidad igual (U$ 500) para el segundo trimestre del anyo 2001.

c) El Directorio de la Seccion Santa Fe resuelve aportar U$S 250 en el
mes de julio del corriente anyo.

2.- Dada la necesidad de coordinar esfuerzos e iniciativas de los
organos de gestion de cada una de la Escuelas, el Directorio propone
realizar una reunion de Directorios o instancias de gestion de la
Escuelas, el dia 15 de julio a las 13 horas en la sede de la EOL. Para
dicha reunion se dispondra de un medio de transporte para el traslado de
los participantes de la reunion entre el Hotel Sheraton y la sede de la
Escuela.

3.- Acordamos con la propuesta del Directorio de la ECF de organizar el
pool de informacion acerca de los desplazamientos de colegas de los
distintos paises durante el anyo para poder contar con la presencia de
ellos en las distintas actividades de cada Escuela. Para ello proponemos
que cada Escuela designe a una persona para recoger dicha informacion y
comunicarla regularmente a los otros colegas designados para tal fin.

4.- Acordamos plenamente con que la Escuela Una intervenga en la
orientacion para el psicoanalisis de las Escuelas, no solamente tomando
parte en la decision de los temas de las jornadas de cada una de ellas,
sino tambien recomendando textos para editar en las multiples
publicaciones de las mismas.

5.- Proponemos realizar los dias 10 y 11 de julio a las 20.30 horas, en
la sede de la EOL *Las noches de la Escuela Una* destinadas a reunir a
los colegas de las distintas Escuelas en torno a temas de actualidad
psicoanalitica.

- Los Directorios de las Secciones Cordoba, Rosario y Santa Fe adhieren
a estas propuestas.

- El Consejo Estatutario de la EOL debatio las presentes propuestas y
las suscribe.

16 de junio de 2000
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ACTES DE CANDIDATURE

1 - Ana Meyer (EOL)

Nos encontramos a escasos dias de concretarse el esperado proyecto de
Escuela Una, como una experiencia inedita para el futuro del
psicoanalisis, teniendo en cuenta que *su estatuto devendra realidad
efectiva, *Wirklichkeit*, cuando su declaracion sea aprobada en la
Asamblea de miembros de la AMP* (GB).

Por esta razon he decidido presentar no solo mi apoyo a la Escuela Una
sino tambien mi candidatura para integrar el Comite de Accion *Omega*.
Me llevaron a tomar tal decision tanto los escritos de Graciela Brodsky:
*La democracia directa como metodo de eleccion reposa enteramente en la
existencia de sujetos que no se amparan en la falsa modestia y que estan
decididos a hacer saber su deseo de ser elegidos*, (de acerca de la
incidencia de la Escuela Una sobre las Escuelas de la AMP), asi como las
palabras de J.A. Miller en su intervencion en Rio de Janeiro, en la
Asamblea de la AMP: *Hay una manera de 'estar en la Escuela' que puede
desagregar al Grupo, desagregarlo de la buena manera. Porque el peligro
es la solidaridad. Eso lleva al congelamiento.*

La presentacion de mi candidatura es mi apuesta a la Escuela Una, la que
imagino funcionando con este Comite de Accion como operador que
descomplete las otras Escuelas de la AMP y con una tarea clara y
precisa, evitar el bienestar del conjunto y provocar la invencion,
sosteniendo, en este sentido, el consentimiento a lo imprevisto.

***

2 - Ana Simonetti (EOL)

Contandome incluida en la Escuela desde hace largo tiempo y en la
orientacion reafirmada ultimamente, esta certeza se precipita renovada
para mi en un querer hoy hacer a la gestion de la Escuela Una. Las
Conversaciones de la EOL en Cordoba han contribuido a darme claridad
sobre este empuje, esta fuerza nueva, esta nueva forma de nuestra
*afectio societatis* en la cual quiero participar activamente.
Simplemente, presento mi candidatura para el Comite de gestion.

***

3 - Ernesto Salvador Sinatra (EOL)

Estimados amigos: presento mi candidatura para integrar el Comite de
Accion de la Escuela Una. Lo hago con alegria y con una conviccion
profunda y decidida. Considero que su fundacion es nuestra apuesta por
consolidar en el dispositivo de Escuela, el lazo asociativo a partir de
las realizaciones efectivas de cada uno, respetando las diferencias y
contrariando las mezquindades acomodaticias (a las que la burocracia
siempre es proclive). Los acontecimientos que se han precipitado desde
Barcelona '98 no han dado lugar para las vacilaciones. No las he tenido:
he intervenido -tanto en forrma publica como privada- cuando lo
considere necesario para acompanyar la orientacion lacaniana de
Jacques-Alain Miller. Luego del torbellino, el 25 de agosto de 1998 en
una entrevista para *El Caldero* de la EOL, Miller sintetizaba en una
frase lo que, considero, constituye el alma de la Escuela Una: *Si
queremos crear una Escuela en la que estemos juntos, no veo que podria
impedirnoslo.* Asi de simple. La fundacion de la Escuela Una en Buenos
Aires dara lugar a algo nuevo y trascendental para la historia del
movimiento analitico y quiero contribuir a su gestacion y a su
concrecion. Les envio -a todos, es decir a cada uno- un cordial abrazo.

***

4 - Leda Guimaraes (EBP)

Declaro minha candidatura ao Comite de Açao da Escola Una.

Concebo que a funçao da Escola Una tem um nome: *Despertar*.

A hiancia que tende a tamponar-se nas Escolas, no sonifero embalo da
rotina do mesmo, reaparece, com a irrupçao da Escola Una. Despertar que
mantem aberta a hiancia da qual emerge o desejo de manter viva a
psicanalise.

Apresento aqui meu compromisso de participar ativamente neste trabalho.

***

5 - Liliana Michanie (EOL)

Se avecina en lo inmediato un momento que marcara un hito en la historia
del psicoanalisis: la fundacion de la Escuela Una, por la que se ha
trabajado intensamente, hago llegar en forma extensiva mi candidatura
para formar parte del Comite de Accion, manifestando mi profundo deseo
de trabajar en ella por el porvenir del psicoanalisis en este nuevo
milenio. Retomare algo que ya exprese en las Jornadas de Enero en Paris
y cuyo texto fue publicado en el caldero de mayo del 2000 numero 76:

*La Escuela Una es una experiencia inedita que permitira construir entre
las diferentes Escuelas del Campo freudiano el porvenir del
psicoanalisis en el proximo siglo. Es una apuesta que se debe pensar
como una experiencia no solamente para una generacion sino mas alla de
nosotros mismos.*

Este Acto nos introduce en la dimension de un no-saber que nos convoca a
inventar un nuevo saber renovando la experiencia y renovandonos nosotros
mismos con agilidad creativa, considerando tambien que podrian haber
riesgos frente a lo imprevisto, pero debemos estar preparados para
encontrar soluciones que permitan sostener la Escuela Una en el mundo.

***

6 - Stella Palma (EOL)

Realmente el texto de Graciela Brodsky *El Comite Omega* resulto
sumamente entusiasmante, provocador en relacion al trabajo y al grado de
participacion en este momento inaugural al que nos encaminamos con
decision hacia la Escuela de la Orientacion Lacaniana a escala del mundo
-como leemos en la Declaracion de la EU- la Escuela Una de la AMP.

Desde la creacion de la AMP, casi simultanea a la fundacion de la EOL,
el rasgo de lo internacional estuvo presente entre nosotros. Ahora la EU
nos propone un porvenir transnacional y translinguistico, que en
realidad es ya un presente on line, con publicaciones en diferentes
lenguas, reflejando distintas idiosincracias, diferentes propuestas y
tambien diferentes dificultades.

El procedimiento del pase, presente ya en todas las escuelas de la AMP,
en sus dos variantes, requiriendo de la presencia del extimo, es una
prefiguracion de la idea de EU.

Ubicar a la EU como el extimo de las Escuelas de la AMP es la manera de
poder cumplir con lo que la Declaracion propone.

Es por eso que pensando el Comite que mejor convendria al espiritu de la
EU, concuerdo con Graciela Brodsky en pensarlo como la vacuna contra la
burocratizacion que es la gran amenaza de un grupo homogeneo, o tal vez
el mutualismo como acabamos de leer en el texto de Esthela Solano.

Si el intento es llevar adelante cada vez mas depuradamente el concepto
de Escuela, la funcion de este comite no puede ser otra que la de
descompletar, hacer presente que hay un *no sabido* que causa, que
motoriza. Que el interjuego entre AE y AME forma parte del concepto de
Escuela. Si siempre se corre el riesgo del standard, alertar, provocar,
inventar son tareas que deber llevar adelante este comite.

Es mi intencion ofrecer mi colaboracion para esta tarea, para lo cual
postulo mi candidatura al Comite de Accion de la EU. Deseo ser una de
las colaboradoras de algo que es sin duda un momento historico para el
psicoanalisis de orientacion lacaniana.

Nos veremos en la Asamblea General de la AMP.
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NOUVELLES

*La psychanalyse au coeur de la culture de Buenos Aires*

El jueves 15 de junio la Fundacion Descartes, que preside German Garcia,
abrio su nueva sede en Billinghurst 901. Con el titulo ¿Que es un
lector? la clase inaugural a cargo de Ricardo Piglia apunto a lo mas
intimo de la practica analitica. Acaso la interpretacion no es una
lectura? Se dira: Pero Piglia es escritor! Doble merito: el de Piglia
por demostrar en acto la funcion del no analista en el grupo analitico;
el de German por renovar la funcion perturbadora del psicoanalisis en la
cultura portenya. - Graciela Brodsky

***

*Lettre*

Marco Mauas escribe nuevamente a *LQ* el 17 de Junio:

Intento seguir la linea de respuesta, dada por el mismo, a un problema
planteado por Jacques-Alain Miller, segun la copia que envio mas abajo.
En la epoca del Internet, efectivamente, creo que es factible separar
determinadas funciones de las asambleas, y determinadas funciones de la
presencia, y aun asi, precisamente asi, mantener el principio,
especificado por JAM y subrayado por Eric Laurent, del *todo es
analitico*.

La pregunta seria: es que podemos llegar a una solucion mas o menos
generalizable de esta distincion entre la presencia virtual, o la
conversacion virtual si se quiere, y la presencia efectiva, o debe ser
resuelta caso por caso, vez por vez? Me inclino por el momento por esta
ultima opcion. Siempre sera necesario decidir, el web no nos aliviara de
esto, por mas avanzado que este. En este sentido, por responder a la
coyuntura, creo que la solucion propuesta por Jacques-Alain Miller es la
mas satisfactoria.

Las AG nacionales controlarian al Consejo federal, y entonces el web
ayudaria en el seno del discurso analitico a cumplir el *suenio de
Rousseau*. Creo apasionante esta colaboracion de lo clasico con la
funcion del Internet, que a veces es del orden de lo escrito y a veces
es del orden de lo hablado. Tambien habra que tener presente esta
diferencia, no desdeniable. Quizas el web permita inclusive aislar mas
aun cual es la innovacion que el discurso analitico introduce en la
nocion de democracia.

Hay un escritor Israeli, Amos Oz, que desepera un poco de la democracia,
pues la estadistica de la multitud lo asusta y lo lleva a considerar que
el peso del voto personal se hara desdeniable con el aumento de la
poblacion. No creo que este problema sea siquiera pensable sin el uno
por uno que el discurso de la Escuela especifica y acentua. Leo tambien
en la solucion de Miller una distincion: *asamblea-conversacion*,
distincion que me parece hija de nuestro tiempo y digna de estudio.
Quizas es un distincion posibilitada en su alcance por el uno por uno.

Cita de Miller (cf. *Lettres a Ines*, *LQ*, n° 9)

Veo dificil una Asamblea general anual de todos los miembros de la nueva
Escuela, dado las circunstancias economicas. Ya en Europa las AG de la
Escuela europea son muy problematicas de organizar. Que remedio hay? Una
Asamblea de delegados? No se si esto sera factible tampoco, por la
experiencia de las Conversaciones, que eran mas importantes y divertidas
que lo seran AG ordinarias, y han podido atraer muchos colegas de otros
paises. Puede ser que sera una Escuela sin AG, con las AG nacionales
controlando al Consejo federal. Esto si es factible, dado que con Ines
hay posibilidad de un contacto permanente de todos con todos (suenyo de
Jean-Jacques Rousseau). Esta nueva Escuela no seria posible sin
Internet. Con Internet, el sistema ECFC no hubiera existido. Cual seria
la composicion del Consejo federal si se debe poder reunir 2 veces al
anyo? Debe ser minima, porque? Quienes pagaran los viajes? El nivel de
los principios es esencial, pero no hace inexistir el de la economia. (3
de Junio)

***

*Commentaire de la lettre precedente*

No hable de AG por Internet. Todo lo contrario. Hable de la posibilidad
de *una Escuela sin AG*, cuyo direccion no seria controlada por una AG
(imposible de reunir por motivos economicos), sino por las AG de sus
Secciones nacionales, que no serian *AG Internet*, sino autenticas
Asambleas, con los votantes desplazando el cuerpo. Seria equivalente a
una Asamblea multiple.

Me resisto a hablar de *Asamblea* cuando no se hacen presentes los
cuerpos. La Asamblea, como el amor mismo, supone que uno paga con la
presencia. Una Asamblea es mas que una Asamblea, mas que lo legal del
acto formal, estatutario. Son los encuentros y desencuentros, las
miradas apagadas y iluminadas, las conversaciones en los bares (cf. el
texto de Vera Gorali en este numero), y otras cosas aun. Quizas en la
edad de Internet la Asamblea desparecera. Tendremos otra palabra
entonces.

Existe el sexo virtual ; se puede decir que, en tanto fantasmatico, todo
sexo es virtual ; se puede decir que todo amor es virtual (cf. el Hombre
de las ratas) ; etc. Sin embargo, si no queda un resto de presencia, un
*Dasein*, y si el partenaire presenciado no tiene oportunidad de
responder con el cuerpo, es *auto-erotismo*. Es lo contrario de la
asamblea amorosa de la pareja.

Es admirable haber mantenido desde hace 20 anyos los Encuentros del
Campo freudiano. Estar o no estar no da para lo mismo. Entiendo muy bien
que el esfuerzo economico no es lo mismo para cada uno. Pero si esta
consideracion prevalecia, ...bye, bye, Campo freudiano.

Un error tipografico de *LQ*: sobre las Conversaciones de Caracas, dije
que *NO han podido atraer muchos colegas de otros paises*, no lo
contrario (se olvido el NO). - JAM (17 de Junio)

***

*Reunion a Rio*

El Director de la Seccion Rio de Janeiro de la EBP, Marcus Andre Vieira,
ha invitado a Ricardo Seldes, Director de la EOL, a participar de una
Conversacion sobre el Proyecto de Declaracion de la Escuela Una que
tendra lugar el dia 24 de junio por la tarde. La Directora de la EBP,
Maria do Carmo Dias Batista, ha comprometido su asistencia en esta
excelente ocasion para volver a poner en acto el intercambio clinico,
politico y epistemico entre dos Escuelas de la AMP, que ya reconocen
momentos de encuentros transnacionales y translinguisticos. Este es el
espiritu evidente de la Escuela Una, en el camino hacia una verdadera
comunidad analitica integrada, Escuela que antes de su fundacion el 14
de julio proximo, produce consecuencias que apuntan a sus fines, y
dificilmente anticipables en las dos Conversaciones de Rio de 1998. Los
miembros de la EBP-RJ cuentan en su Biblioteca con una compilacion de
documentos y contribuciones sobre las cuestiones suscitadas por la
expectativa de la fundacion de la Escuela Una en Buenos Aires.
(Comunique par R. Seldes, 17 juin).
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LA QUOTIDIENNE Lettre d'information de l'AMP publiee a Paris
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Adresser les textes de la maniere suivante :
objet : LQ (suivi du titre)
adresse : jam@easynet.fr
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Responsable de la publication : le delegue general
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