LA QUOTIDIENNE

n° 15 - lundi 26 juin 2000

************************************
SOMMAIRE
- Editorial
- *Consequences de l'EU*, par Yasmine Grasser (Paris)
- *Le Comite Gestor*, par Sandra Grostein (Sao Paulo)
- *L'un-commode*, par Marcelo Veras (Salvador)
- *L'extimite selon Shakespeare*, par Ram Mandil (Belo Horizonte)
- Actes de candidature
- Nouvelles
______________________________________________________________________

EDITORIAL

Dans ce numero, on lira une contribution de la Presidente de l'ECF qui,
a partir de l'Ecole Une, anticipe des consequences originales pour les
Ecoles et leurs Conseils. On trouvera ensuite trois textes de collegues
bresiliens : Sandra Grostein met en question le *Comite Gestor*, ou elle
reconnait la *politique du groupe homogene* dont Eric Laurent avait
critique la mise en oeuvre a l'ECF (depuis lors abandonnee) ; Marcelo
Veras, qui se dit *amplamente favoravel* au *Comite Gestor*, se refere,
lui aussi, a la critique d'Eric Laurent ; Ram Mandil lit dans *Hamlet*
la difference du plus-un et de l'extime, recemment introduite dans mon
*Orage et colombe*. Cinq nouveaux collegues (4 de l'EOL, 1 de l'ECF)
font acte de candidature au Comite d'action de l'Ecole Une. *LQ* sortira
encore quatre fois, sa parution s'interrompra vendredi prochain, avec
son numero 19. - JAM
______________________________________________________________________

QUELQUES CONSEQUENCES DE L'ECOLE UNE

par Yasmine Grasser

L'Ecole Une est devenue le nom de la maison de Lacan. Avec le Seminaire
de politique lacanienne, Jacques-Alain Miller nous a familiarises avec
les plans de la maison. Le grand principe de cette architecture est la
priorite donnee en tout au un par un. Faire prevaloir ce principe dans
l'Ecole Une exclut toute forme de solidarite qui se fonde sur le partage
des biens, des ideaux, du sens. L'Ecole Une est le lieu d'un devoir
unique : parler en son nom propre. On ne pourra pas s'y associer,
seulement y travailler, y converser un par un.

Ainsi, l'Ecole Une est ce lieu de conversation qui supplee a
l'inexistence de rapport sexuel, lieu de l'Autre qui n'existe pas, lieu
ou chaque prise de parole suppose un sujet au savoir suppose. Ainsi,
l'incidence de la politique lacanienne est-elle bien reelle, et tout ce
qui touchera au reel dans cette maison sera comptabilise au profit de
l'experience et du savoir en invention, desir exige.

Etre membre de l'Ecole Une, c'est etre membre de l'Ecole de la passe.
Quel type de *un par un* est en jeu dans l'Ecole Une ? Dans l'Ecole Une,
le gradus regle la prise de position de chaque *un* par rapport a la
passe. Etre membre de l'Ecole Une ne peut que signifier avoir pris une
position active par rapport a la passe, pour en faire l'experience, ou
vouloir la faire, en tous les cas s'orienter des AE qui en transmettent
l'experience.

Ce n'est pas suffisant. Dans la *LQ* 14, pour la premiere fois, J.A.
Miller nous demande de lire, sur ce point, dans *Ornicar?* n° 16, un
texte qu'il tient pour fondamental sur le choix a faire sur le type de
serie que nous voulons dans l'Ecole Une. Ce choix est crucial, il
concerne le pas-tout. Comment la psychanalyse est possible, dit Lacan
dans le meme numero, puisqu'a l'interieur du Discours Analytique,
lorsqu'on commence a savoir on n'y arrive pas. J.A. Miller, prenant
appui sur ce point *on n'y arrive pas (a tout savoir)*, propose que
chacun produise son propre matheme de sa psychanalyse (S1), matheme qui
n'est pas a completer, qui signifie la chute du sujet suppose savoir. Ce
type de *un*, (S1), singulier, a extraire de la serie des seances, est a
mettre au travail de la Conversation dans l'Ecole Une.

Il faudra aussi extraire de la serie des Conversations de chaque Ecole
Une successive dissoute chaque deux ans, notre propre matheme du concept
d'Ecole. Cela ne parait possible que parce l'Ecole Une, qui est sans
hierarchie, devrait etre moins encombree de phenomenes imaginaires dus
au groupe.

Cela n'est pas sans consequence sur la hierarchie des Ecoles. Etre
membre de l'Ecole Une, et en meme temps etre membre de la hierarchie
dans sa propre Ecole, ou vouloir le devenir, c'est forcement vouloir
veiller a la poursuite de l'experience de la passe. En ce sens, tout
acte de candidature au Conseil ou au Directoire est politique : il
engage la prise de position de chaque candidat a l'endroit des resultats
de la procedure de la passe comme a l'endroit du savoir en acte qui en
est issu. De telles candidatures ne devraient donc plus etre
confidentielles (l'Autre n'existe pas), mais bien publiques,
puisqu'elles interessent le *work in progress* de l'Ecole comme
experience. De plus, ces candidatures devraient s'articuler au debat en
cours, et se detourner des bruissements de la cooptation.

Des lors, la rotation des responsables trouvera sa logique au niveau de
l'articulation signifiante : un debat en initie un autre, dans lequel
s'introduisent un a un de nouveaux membres, qui font savoir qu'ils
souhaitent prendre leur part de responsabilites au service de
l'experience de l'Ecole.

Qu'est-ce qu'un Conseil au service de l'experience d'une Ecole ? J.A.
Miller propose que le Conseil de l'ECF *veille a ce que l'Ecole soit une
experience analytique, une experience qui merite d'etre analysee* (JAM,
*Note prealable*, ecf-debats, 15.06.2000). Dans un Seminaire de
politique lacanienne, il proposait que l'on considere l'Ecole comme une
formation de l'inconscient. Dans le meme sens, a la derniere soiree des
cartels de la passe, Jo Attie considerait que le Conseil a a se
prononcer sur l'orientation analytique de tout ce qui se passe dans
l'Ecole. A mes yeux, le moment que nous traversons interroge la
composition et la fonction Conseil pour chaque Ecole. Sachons le mettre
a profit pour mieux elaborer ce qu'est la maison de Lacan.

Si l'on admet avec J.A. Miller (dans le texte cite) que les concepts
inventes par Freud, rapportes a la structure du langage par Lacan,
permettent de considerer l'Ecole comme une formation de l'inconscient
qui est a dechiffrer, alors il faut avancer. L'analyse de cette
formation serait comme un *Witz* en marche, dont le produit serait a
chaque fois un style d'Ecole. Chaque Conseil pourrait des lors penser
son action en reference a l'extimite de l'Ecole Une, et soumettre a la
Conversation de ses membres les resultats de son travail d'elaboration,
plutot que de proposer des discussions sur des reglements ou des
statuts.

En definitive, le nombre des Ecoles de l'AMP, la variete de leurs
styles, ne font que rendre plus urgent la presence et l'action de
l'Ecole Une.
______________________________________________________________________

LE COMITE GESTOR : REMEDE OU MALADIE ?

par Sandra Grostein

De tempos em tempos um novo virus e detectado em nossa comunidade
internacional que poe em risco o bom funcionamento do sistema
transferencial de trabalho que nos une. O virus atual se chama
*mutualismo*. Foi inoculado a partir do Brasil, diagnosticado por Miller
em abril e em seguida detectado em outros locais.

Surgiu porque o sistema estava debilitado: havia um enfraquecimento do
UM na EBP e o caminho pensado como soluçao foi o da reestruturaçao da
instancias diretoras e dos estatutos. A elaboraçao e a discussao desta
reestruturaçao ficou a cargo de um grupo que associava as duas
instancias. A ideia desta fusao foi, a meu ver uma adaptaçao precipitada
de uma proposta feita por Miller na Espanha. Ao inves de reunir como foi
proposto por ele, num so cargo as funçoes de Diretor e Presidente do
Conselho, optou-se por unificar a Diretoria e o Conselho ao modo de um
comite gestor.

Originalmente este grupo tinha por objetivo a discussao da
reestruturaçao da EBP mas rapidamente o significante Comite Gestor,
mostrou sua força num terreno propicio ao *mutualismo* e tudo passou a
ser discutido neste ambito. Podemos reconhecer inserida na ideia do
*Comite Gestor* uma aplicaçao direta da *politica do bloco homogeneo*
criticada por Eric Laurent na ECF.

O enfraquecimento do UM na EBP localiza o problema. Porem, a soluçao
apresentada revela o equivoco quanto ao sentido dado ao UM. Proponho
como reflexao tres entendimentos equivocados:

1. Desrespeito aos Estatutos: - A impossibilidade de sustentar a unidade
a partir dos Estatutos, pois ha, a meu ver, um desrespeito aos mesmos,
uma vez que foi percebida a necessidade da reelaboraçao dos Estatutos,
os atuais deixaram de ser respeitados e os novos ainda nem começaram a
ser estudados.

2. Fobia a exceçao: - a impossibilidade de sustentar a unidade a partir
da logica do nao todo. Ha uma fobia a exceçao, por se confundir a
exceçao com o lider. Aquele que contingencialmente ocupar o lugar
excepcional sera, ou, rapidamente incluido como insignia no caso do AE -
ou *sera abatido a tiros* em outros casos.

3. Ataque ao UM: - a sobreposiçao do conceito de um a unidade
administrativa da Direçao Geral, faz com que criticas feitas as
instancias sejam entendidas como *ataque ao UM da EBP*.

A soluçao apresentada - Comite Gestor - traz nela mesma o virus do
*mutualismo*, sob o slogan *a uniao faz a força*, por se equivocar, a
meu ver, quanto aos aspectos que enfraquecem o UM da EBP.

Em Buenos Aires no Encontro de 96, Miller advertia sobre a
burocratizaçao; na ocasiao alertava para o perigo da AMP se transformar
num *elefante* - corpo pesado e movimentos lentos. A soluçao apresentada
por ele a epoca foi uso da Internet atraves *das listas eletronicas*.

No Brasil criamos nosso paquiderme, a resoluçao do problema aponta para
a mesma direçao daquela proposta por Miller em Buenos Aires - o
*estabelecimento de um debate efetivo* entre nos (Leda Guimaraes).

Creio ser tambem necessario que se reconheça que o remedio se mostrou
ser a doença e se suspenda a medicaçao; salvo acharmos meios para
transformar nosso paquiderme num elefante alado: *EBP Dumbo*. Isto e
podermos assumir uma certa leveza e alegria para que o silencio do
*mutualismo* seja finalmente quebrado.
______________________________________________________________________

L'UN-COMMODE

par Marcelo Veras

Apos Barcelona nos encontramos diante de um novo debate on-line as
vesperas de Buenos Aires. Todos conhecemos os efeitos deste debate em
98. Aprendemos com Barcelona que a internet nao e uma conversaçao, seria
mais oportuno identifica-la como o avesso da conversaçao. Como na
alegoria do filme *O fantasma da liberdade*, de Bunyuel, nos instalamos
no banquete eletronico como vamos a privada (*chiottes* diz-se em
frances, perdendo-se a relaçao entre *privado e privada*), na ficçao de
uma comunhao entre a intimidade obscena e o debate publico. No entanto,
e por excelencia o uso moderado desta ficçao que pode evitar que um
debate apenas burocratico seja instalado em Buenos Aires. Evitar que o
mutualismo em sua quintessencia ou a paixao solidaria aos ideais
estanque o debate em posiçoes ja sabidas por todos. Apostar na Escola e
tambem apostar que sua extimidade possa vir da intimidade de seus
membros, que a invençao privada dos AE's traga um elemento que nao seja
discurso comum. A funçao de extimo depende desta invençao singular e nao
pode ser extraida do calculo coletivo. Sentar-se na privada de Bunyuel e
sem duvidas mais arriscado que sentar-se na *commodite de la
conversation* de Moliere. Por isto este espaço virtual do publico e do
privado que antecede o Encontro Internacional e tao importante.

A conversaçao recentemente realizada na Seçao Bahia, com a presença da
Diretoria Geral da EBP, mostrou de modo inequivoco que o estancamento ao
qual se refere Leda Guimaraes e mais do que uma simples conjectura. Foi
possivelmente esta constataçao que impulsionou a EBP-Bahia a assimilar
rapidamente a ideia do Comite Gestor. A busca de algo que nos retirasse
do imobilismo. Como avaliar, ainda que provisoriamente, este novo modelo
de gestao? Mesmo sendo amplamente favoravel ao Comite Gestor e
necessario evitar armadilhas. Eric Laurent, ao fazer referencia a
*politica do bloco homogeneo*, fez-me pensar no hiato entre as
expectativas administrativas de uma Escola e o que se espera de uma
Escola do Passe. O fato e que o Comite Gestor, apesar do nome tao *up to
date*, nao tem como ideal a Qualidade Total. Furando o ideal das novas
gestoes, nao podemos maximizar os resultados de nossa Escola pois a
psicanalise nos ensina que nem todo dejeto e reciclavel.

Esperamos que o Comite Gestor se distancie dos parametros do Um da
globalizaçao. Tais parametros ocupam nosso imaginario tanto nas visoes
catastroficas da queda das bolsas asiaticas quanto na visao sublime da
cançao *It's a small world* do mundo de Disney.

Longe de ser a Escola do reconhecimento reciproco o que me interessa na
Escola Una e precisamente a possibilidade de trazer a alteridade para
dentro do nosso Um. E somente por uma agradavel contingencia que eu
virei a conhecer meus colegas da Europa do leste ou da Argelia, muito
menos suas estrategias locais para reinventar a psicanalise em situaçoes
tao diversas. Porem, contrariamente a logica das bolsas de valores, e
exatamente isto que me atrai na Escola Una, o fato de nao precisar
necessariamente conhece-los para decidir como agir. Nao espero que o
Encontro de Buenos Aires seja uma celebraçao que esgote os equivocos da
inconsistencia do Um da Escola, contudo, pelo fato mesmo deste Um ser
impossivel (it's a very big world!), devemos trabalhar para que ele
exista. A exceçao que garante o Um pode, assim, ser assumida no um a um
de seus membros. Uma Escola Una para todos mas Outra para cada membro.

Salvador, 23 de Junho de 00
______________________________________________________________________

L'EXTIMITE SELON SHAKESPEARE

par Ram Avraham Mandil

Pequena contribuiçao para o debate entre a funçao mais-um e a
funçao-extimo que me ocorre a partir de *Hamlet*.

A peça teria, a primeira vista, dois *furos* (o exagero!), tecidos pelo
texto. Esses furos internos apontam, de modo velado, para uma soluçao
que tera que vir de fora.

1) O primeiro furo:

O primeiro tem a ver com a apariçao do fantasma do Rei Hamlet e o relato
que faz ao filho sobre o modo como fora assassinado. Surpreendido
enquanto dormia, , o rei e morto pelo irmao *na flor dos seus pecados*.

Lacan observa: diferentemente de Edipo, aqui o filho sabe da morte do
pai desde o inicio. Mas e a ironia joyciana que ira introduzir uma
questao surpreendente: se o pai estava dormindo, como ficou sabendo
sobre as circunstancias do seu assassinato? Shakespeare nao nos responde
a essa questao.

Stephan Dedalus, personagem de *Ulysses*, sim: *a alma fora antes
mortalmente atingida, um veneno vertido no vestibulo de uma orelha
adormecida. Mas aqueles que foram feitos para morrer no sono nao podem
saber do como de suas vascas a menos que seu Criador dote suas almas
desse conhecimento da vida por vir*.

Aqui, a primeira vista, so ha uma maneira de recompor esse furo: se o
Rei Hamlet sabe como e por quem fora assassinado e graças ao seu
Criador, que lhe deu as condiçoes para tal (ma quem sera seu Criador?
Deus? Shakespeare??). Sem perder a dimensao ironica da soluçao joyciana,
podemos pensa-la apontando para a funçao mais-um do Criador. Presença
invisivel, distante, *aparando suas unhas*, e ele quem ainda estaria
garantindo a coerencia do texto.

(Sabemos que Stephen esta pouco preocupado com essa coerencia. O que ele
quer mesmo e demonstrar que, na representaçao da peça, o ator William
Shakespeare fazia o papel do Rei Hamlet e nao do seu filho).

2) O segundo furo:

No final da peça temos o duelo entre Hamlet e Laertes. Este luta com uma
espada envenenada conforme combinado com Claudio, o usurpador do reino.
No entanto, no meio da luta as espadas trocam de maos. Shakespeare nao
se da o trabalho de nos dizer como isso acontece.

Sobre esse ponto Lacan dira: *A desenvoltura do encenador vai aqui ao
encontro do que podemos chamar de formidavel intuiçao do dramaturgo*
(*Le sans-gene du scenariste rejoint ici ce qu'on peut appeler la
formidable intuition du dramaturge*, *Ornicar?*, n° 26/27, p. 26).

Ao circunscrever um ponto de descontinuidade em seu texto, o dramaturgo,
ao mesmo tempo em que cria uma dificuldade para a encenaçao da peça, da
um lugar ao trabalho do encenador. Lacan interpreta essa descontinuidade
no texto: o drama da realizaçao do desejo em Hamlet esta para alem do
que e materialmente representavel, esta *para alem da rivalidade com o
semelhante mais belo, com o eu-mesmo que ele possa amar* (*au-dela de la
rivalite avec le semblable en plus beau, avec le moi-meme qu'il peut
aimer*, idem).

O texto de Shakespeare cumpriria a condiçao de mudança apontada por
Paulo Siqueira em *L'Un nuit*, ao *deixar um espaço para o Extimo la
onde o coletivo espera um Um ou um mais-Um para completar o Outro*
(*LQ*, n° 14).

Vindo de fora, o encenador de Hamlet tera que operar com o vazio
circunscrito pelo proprio texto. Todas as vezes que a peça for encenada,
veremos, com surpresa, a soluçao que cada um dos encenadores ira
apresentar para essa descontinuidade. Sera esta a marca da sua presença,
e, paradoxalmente, tao mais eficaz quanto mais se *fundir a paisagem* da
obra.

Nao seria demais dizer que o incrivel valor agalmatico de *Hamlet*
tambem poderia ser uma decorrencia da funçao de extimidade que esta peça
e capaz nao so de mobilizar como tambem de transmitir.

 Para concluir: mais uma vez a isca da ficçao pode ter fisgado a carpa
da verdade (uma apenas, nao o cardume todo...).
______________________________________________________________________

ACTES DE CANDIDATURE

1 - Ana Waisman (EOL)

Por el entusiasmo en mi despertado por la nueva figura de nuestro lazo
asociativo la Escuela Una, entusiasmo que se, transmiti a otros,
presento mi candidatura al Comite de Accion.

***

2 - Carlos Lossada (EOL)

La Escuela UNA, - ¡¡¡que gran desafio!!! - Recuerdo haber nombrado a la
Escuela Una en una noche de la EOL, noche de conversacion, a la escuela
que empezaba a esbozarce *La singular*. La escuela que introduce la casa
abierta a la hostilidad del lenguaje, para hacer alli de huesped, para
albergarlo en la lengua comun del psicoanalisis, para hacerlo amantisimo
de sus diferencias, para que lo multiple tenga alli su lugar en lo Uno
de la orientacion.

Frecuentando la lectura de Massimo Cacciari, en su bello libro *El
Archipielago Figuras del otro en Occidente* me encontre con un parrafo
de Aristofanes que cita Cacciari y que paso a transcribir: *Pero
vosotras, ¿como pensais hacer cesar esta confusion, resolver estos
asunto?*, pregunta a Lisistrata el probulo. *Simplemente tratando las
cosa de la polis como a nuestra lana, responde la mujer: devanandola,
estirandola, desenredandola*. Y Prassagora: *Quiero hacer de la ciudad
una sola casa (mian oikesin) tirando abajo todos los muros, de modo tal
que se pueda ir de una casa a la otra*.

Hablando la lengua del otro, habitando sus muros, y sabiendome
extranjero de mi propio decir, continuo embarcondome en este desafio
manifestando mi disponibilidad para participar del comite de gestion
Omega para la Escuela Una.

***

3 - Fabien Grasser (ECF)

Je me porte candidat aux elections du Comite d'action de l'Ecole Une qui
auront lieu le 14 juillet 2000 a Buenos Aires.

Le Projet de Declaration de l'Ecole Une ouvre l'experience de
l'institution analytique a l'heure de la democratie directe. Je souhaite
participer au pari de la mise en oeuvre d'une Ecole extime, qui
decapitonne et dissolve sans cesse les agregats du tropisme unien, et
devienne l'adresse et le transmetteur de tout ce qui pour la cause
freudienne peut avoir valeur d'invention.

***

4 - Mauricio Tarrab (EOL)

Nuestro tiempo en el Psicoanalisis ha estado marcado por el Campo
freudiano y por las Escuelas de la AMP.

La Escuela Una es el futuro. Se construye ya entre los acontecimientos
que se suceden y la formalizacion que hacemos de ellos. La Escuela Una
se debera encontrar un equilibrio entre semblante y real para afrontar
la relacion entre los psicoanalistas y el Psicoanalisis. Un balance que
tendra que coordinarse con el que debe existir a mi juicio entre la
orientacion y la conversacion.

J.A. Miller ha senialado que se debe obtener *un procedimiento
institucional que evite la ceremonia o que demuestre lo que de ella es
ineliminable*. Pero se debe obtener tambien, un procedimiento que ponga
a prueba los dispositivos inventados por J. Lacan, que ponga a prueba la
politica que implica la orientacion a lo real y sus consecuencias a
nivel del grupo; que ponga a prueba el concepto mismo de Escuela, al
hacerla existir de esta nueva manera.

Es a mi criterio la orientacion con la que la Escuela Una nacera,
impulsada por la decision sostenida desde hace anios de construir una
politica para el Psicoanalisis despues de Lacan, en acto.

Este impulso es el que ha mantenido -para nosotros y con nosotros-
abiertas y vivas las vias de la transferencia de trabajo de J. Lacan.
Hacer entrar eso ahora en la Escuela Una sera seguramente su primera
victoria. Es lo que se palpita...

Con esa expectativa y con la seguridad de estar embarcado de manera
inexorable en esta aventura, hago llegar mi candidatura para el Comite
de Accion de la Escuela Una.

***

5 - Veronica Carbone (EOL)

La puesta en marcha de la E. Una apunta al resurgimiento del discurso
analitico. Deseo adherir a ella, proponiendo mi candidatura para
integrar el Comite de Accion. Es de mi interes lo que compete a la
politica del psicoanalisis en el ambito de la AMP.
______________________________________________________________________

NOUVELLES

PAYS BASQUE

La nueva Junta Directiva de la C del PV de la ELP queda constituida de
la siguiente manera: Director: Sagrario Garcia; miembros de la Junta:
Inyaki Badiola y Felix Rueda.

***

VIE ASSOCIATIVE

Demissions communiquees a l'AMP : Casalprim Roser ; Matilla Begonia ;
Morel-Kaltenbeck Genevieve.

***

CARACAS : L'INCENDIE EST-IL MAITRISE ?

Nous reproduisons ci-apres deux documents : une *Note en date du 23
juin*, de J.A. Miller ; un texte signe dimanche par 42 collegues de
Caracas. Le delegue general attend la prise de position d'autres
collegues de Caracas. Nota bene : les membres du Conseil de l'AMP ne
representent pas devant l'AMP les Ecoles ou les instances qui les
elisent ; ils constituent, un par un, le Conseil de l'AMP, et
remplissent une fonction qui concerne l'ensemble de l'AMP.

*NOTA DEL 23 DE JUNIO*

1 - LLAMADAS A LA INTERVENCION

Hasta ahora, hubo llamadas publicas de Luigi, Ronald, Garroni. Del otro
lado, no hubo ninguna : Pignatiello y Zapata callanse, Lupe Tobia si
habla bastante, pero no lei ninguna llamada en sus mensajes, todo lo
contrario ; Lil Hernandez tampoco toma esta via. Clara callase, Gerardo
tambien, Manuel habla de otra cosa, y el pedido de Julieta es privado ;
publicamente, no dice nada. En este contexto, el solo hecho de
intervenir daria automaticamente razon a los que publicamente e
insistemente lo piden.

2 - CONSECUENCIAS DE UNA INTERVENCION

Si intervengo no para poner reglas (esto, ya lo hize, parece en vano por
el momento), sino sobre un punto particular, controvertido entre los
colegas de Caracas, sera sin fin. Debere entrar en un numero infinito de
detalles. Y se repetira. Me encontrare preso de una situacion. Sin
salida.

Mas : estare a la merced de quien me dira, como lo hizo ya Alicia Pizani
: ¿y quien eres tu para decirme esto ? ¿Para hacer de juez ? Tenia razon
: no tengo mas autoridad que la que el otro me reconoce. Cualquiera de
los caraquenyos me puede desautorizar si me voy de lo general para ir a
lo particular. Asi, me parece imprudente meterme directamente en esto, y
comprometer el nombre de la AMP. No hay substituto para una autoridad
interna desfalleciente.

Julieta me dice que no es desfalleciente. Bueno. Si no lo es, ¿porque
intervenir desde afuera? Con la acusacion de colonialismo siempre a
disposicion de quienes la quieren formular.

3 - INTERVENIR Y INTERVENIR

Ya he intervenido mucho : introduciendo la practica de la Conversacion
en Caracas ; creando Ines ; delegando Graciela ; analisando el *sistema
ECFC* ; parando los desbordes despues de la renuncia de Tony ; esbozando
la estructura de una Escuela ; dialogando con varios ; proponiendo un
documento de principios ; ahora, con mi editorial. Pero fueron
intervenciones-interpretaciones, para abrir la dimension dialectica. Son
los interesados mismos que deben entrar ahi. Una vez mas, no hay
subsituto posible para esto.

4 - 23 DE JUNIO

Ya la escena se esta enfriando por su propia logica. Clara me lo
confirmo ayer. Ademas, parece que mi editorial produjo un escalofrio
(Lil Hernandez). No es paz, sino cierto apaciguamiento (provisional por
supuesto).

No veo como tendre tiempo, antes de irme a Buenos Aires (me voy el 5 de
Julio) de dialogar sobre un documento aun inacabado, transmitirlo al
Consejo de la AMP, esperar las opiniones, volver a Ines, etc. Lo mas
sabio, ahora, es esperar hasta la reunion del 18 de Julio para abordar
el problema caraquenyo de viva voz.

No veo por el momento que dire a la Asamblea general en mi *Informe a la
AG*. La creacion de una Escuela en formacion parece prematura. Hay
varios pasos que se deben dar antes de llegar a esto. Debo pensarlo
bien.

El punto-llave es este : Julieta me dice que hay una autoridad simbolica
interna respetada en Caracas ; puede ser ; pero no la veo capaz por
ahora de imponerse a todos.

Pregunta : lo de 2 grupos en Caracas ¿no se torna una hipotesis a
considerar una vez mas? - JAM, 23.06.2000, 14h00

***

*TEXTE DU 25 JUIN 2000*

Los abajo firmantes, con la autoridad que nos otorga el trabajo de
orientacion lacaniana de la comunidad analitica que constituimos,
garantizamos ante la Asociacion Mundial de Psicoanalisis, ante la region
y ante el medio en que esta comunidad se desempenia, la confianza que
tenemos depositada en el conjunto de personas que legitimamente nos
representa.

Esta comunidad mantiene lazos de trabajo continuos y serios con colegas
respetados de toda la region para construir una Escuela de orientacion
lacaniana plenamente perteneciente a la AMP, y suscribe junto con ellos
la Declaracion de la Escuela Una.

Esta comunidad aprueba como contentivo de los principios que la rigen el
Documento Fundacional redactado por la Comision constituida por Antonio
Pignatiello, Lupe Tobia y Gustavo Zapata, tal cual fue publicado en *La
Quotidienne* numero 9.

Esta Comunidad aprueba la designacion de Alicia Arenas como su
representante ante el Consejo de la AMP cuando termine el mandato de
Eduardo Leon, y se felicita por la proposicion de Graciela Brodsky en
ese sentido.

(Sigue una lista de 42 nombres)
______________________________________________________________________

LA QUOTIDIENNE Lettre d'information de l'AMP publiee a Paris
***
Adresser les textes de la maniere suivante :
objet : LQ (suivi du titre)
adresse : jam@easynet.fr
textes attaches en RTF uniquement
***
Responsable de la publication : le delegue general
**********************************************