LA QUOTIDIENNE

n° 3 - mercredi 7 juin 2000

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SOMMAIRE
- Editorial
- Interpretation et Ecole Une, par Eric Laurent (Paris)
- Le Un, du transfert a l'Ecole Une, par Antoni Vicens (Barcelone)
- Actes de candidatures : J.P. Klotz (Bordeaux), M. Mauas (Tel-Aviv)
 - L'EBP dans l'Ecole Une, par Romildo do Rego Barros (Rio de Janeiro)
et Maria do Carmo Dias Batista (Sao Paulo)
- Nouvelles
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EDITORIAL

Apres l'Ecole Dada et l'Ecole 'Pataphysique, deux autres contributions
inventent pour l'Ecole Une une fonction eminente : sera-t-elle a la
hauteur ? Quel pourrait etre l'acte marquant sa creation, et qui devrait
etre, selon Luis Erneta (voir LQ n° 2) *algo de heavy simbolico* ? Deux
candidatures au Comite d'action : de Bordeaux, J.P. Klotz ; de Tel-Aviv,
M. Mauas. Les dispositions arretees pour cette election figurent dans
les documents diffuses en janvier dernier. - JAM
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INTERPRETATION ET ECOLE UNE

par Eric Laurent

La prochaine Assemblee de l'AMP que nous preparons par *La Quotidienne*
presente un caractere tres particulier dans la serie des actes
associatifs auxquels nous participons.

L'AMP, que nous faisons exister par cette reunion, n'est pas une Ecole.
Plus exactement, il n'y avait pas d'Ecole qui vienne repondre de façon
evidente a ces actes associatifs. Les Ecoles, sous leurs formes
multiples, venaient a repondre a la question vers l'Ecole. En faisant
exister l'AMP, c'etait les Ecoles multiples qui existaient toujours
plus. L'Ecole Une vient maintenant repondre a ce point de visee. Pour
reprendre des termes de la *Theorie de Turin*, l'Assemblee de l'AMP fera
exister ce sujet de desir qu'est l'Ecole Une.

***

Comment chacune des Ecoles contribue-t-elle a la constitution de l'Ecole
Une ? Le critere propose par Jacques-Alain Miller dans deux
Conversations recentes me parait tres operatoire.

Aux collegues de la region andino-caraibe, atteles a la tache de rediger
un texte prenant acte de leur volonte commune de fondation, il proposait
de ne pas rediger un double de *declarations* produites dans l'AMP. Il
leur demandait de repondre a une tache concrete et nouvelle qui les
concerne. Qu'ils etablissent les conditions prealables a une
contre-experience possible du vieux *systeme ECFC*.

Aux collegues de l'ECF qui voulaient adopter une modification du
reglement de la passe admettant l'*extime*, il proposait de contribuer
d'abord sur un point a la theorie et a la pratique de l'extime dans
l'Ecole Une.

Ce sont deux interpretations. Elles structurent la contribution a la
theorie de l'Ecole par la production d'un effet de sens nouveau, d'un
plus, d'un franchissement de quelque chose qui n'etait pas la
auparavant.

***

A Turin, le 21 mai, J.A. Miller posait que l'Ecole, dans la mesure ou
elle est experience d'une dimension nouvelle, inaugurale, est experience
d'un collectif interpretable analytiquement. C'est dans cette
perspective que je relis l'enonce de Lacan sur l'Ecole comme *Ecole des
cartels*.

Celui-ci est defini comme l'unite minimale d'un collectif analytique.
C'est le groupe muni d'une fonction analytique, la fonction plus-un,
fonction interpretative.

Parmi la genealogie du petit groupe interpretable analytiquement, nous
trouvons la rencontre de Lacan avec les avancees de Bion sur le *petit
groupe*. Dans son texte sur *La psychiatrie anglaise dans la guerre*,
Lacan presente ce travail comme une avancee par rapport a la
*Massenpsychologie* de Freud. A centrer sur l'identification *verticale*
avec le chef, en place d'Ideal, Freud aurait *neglige* l'identification
*horizontale* produite dans le groupe. Cette identification reciproque
donne sa vitalite au groupe. Cette conformite compacte peut servir a
tout. Lacan l'avait aperçu en 1938 pouvoir servir a d'epouvantables
causes. Cette aspiration a l'unite homogene, reciproque, mutuelle du
groupe, n'est qu'une pente sur laquelle il faut agir. En fait, le groupe
dans son reel temoigne de sa tension vers une unite impossible. Elle
engendre des tensions creees par le differentiel produit par chacun des
membres du groupe deshomogeneise. Alors, l'etat du groupe cristallise en
*un par un*.

C'est sur cette dialectique que Bion peut justifier son intervention
analytique. Des ses premieres experiences, Bion observe l'attitude de
*feinte inactivite* du psychanalyste, renvoie chacun des membres qui se
plaint des autres et des autres groupes a leur propre comportement. Le
groupe chemine ainsi vers une unite dynamique qui ne s'incarne que dans
le travail a accomplir. Nous pouvons dire que, dans la reformulation de
Lacan, le travail est a la place de l'issue, et le groupe se retrouve
structure comme dans le sophisme des prisonniers. C'est ainsi que sous
cette forme premiere le *petit groupe* est un collectif ou
l'interpretation analytique revele son effectivite.

L'interpretation, dans le cartel, petit groupe centre sur une production
de savoir, se specifie davantage dans son effectivite. La fonction du
plus-un est effectivement analytique. Elle permet l'encouragement, la
selection, l'issue vers le travail a produire un par un. Interpreter,
c'est produire un effet qui oriente chaque sujet vers des taches
positives.

***

Cette interpretation, nous l'admettons volontiers au niveau du cartel.
Cependant, la notion d'interpretation analytique au niveau de l'Ecole
comme telle dans l'enseignement de Lacan n'a pas ete isolee, thematisee,
reperee avant la *Theorie de Turin*. Il y avait donc la un obstacle
epistemologique a franchir. Du petit au grand groupe, un saut se produit
qui nous tient sous sa suggestion.

Il restait a montrer en acte que c'est cette suggestion meme du
collectif a laquelle Lacan a repondu dans sa proposition selon laquelle
*le collectif n'est rien d'autre que le sujet de l'individuel*. Pas
d'autre sujet quel que soit le lieu ou le regard se tourne. Une fois
l'obstacle leve, nous pouvons lire combien Lacan ne reculait pas devant
la qualification d'interpretation analytique au niveau du collectif.
C'est ainsi qu'il peut enroler dans les rangs analytiques Pericles et
Themistocle.

Graciela Brodsky a commente recemment cette reference du Seminaire II a
sa façon. Lacan souligne que celui qui sait inventer une solution
originale, surprenante, efficace dans un impasse du collectif, produit
un effet de desillement. Il eloigne la suggestion de l'habitude, de la
routine etablie, du sens commun. *Repondre ce qu'il faut a un evenement
en tant qu'il est significatif - ce peut etre l'ordre donne a la flotte
de sortir du Piree - c'est faire la bonne interpretation.* Il faut, pour
qualifier cette decision d'interpretation, qu'il n'y ait pas de savoir
general, de procedure a appliquer, de science etablie. Alors *l'opinion
vraie* peut etre produite dans son effectivite.

L'interpretation dans le collectif ne constitue pas une science du
collectif pour autant. C'est une façon de lui parler. Dans nos Ecoles,
l'interpretation vise a produire une communaute d'exceptions operantes
et non un ensemble homogeneise. En ce sens, c'est une interpretation que
de renvoyer chaque Ecole a sa tache concrete. Comme pour le petit
groupe, il s'agit qu'elle soit a la tache d'elaborer une reponse
effective qui puisse s'ajouter de façon nouvelle aux elaborations deja
effectuees.

Il y a ces taches propres a chacune et a l'horizon, toutes sont
affrontees a notre grande tache, celle a laquelle le dispositif de la
passe nous convie. Il nous faut rendre compte qu'il y ait *du
psychanalyste* dans des termes toujours vrais et renouveles.

La doctrine de l'Ecole Une ne sera pas science de l'Ecole Une, elle sera
recueil des interpretations qui scandent le moment de son developpement.
Sachons faire de l'Assemblee qui s'annonce l'un de ces moments.
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LE UN, DU TRANSFERT A L'ECOLE UNE

par Antoni Vicens

La construccion de una Escuela parte del principio mismo del
psicoanalisis, formulado por Lacan en la *Proposicion del 9 de octubre*
como: *En el comienzo del psicoanalisis esta la transferencia.* Esto
quiere decir que, para empezar, aquello de lo que disponemos es del
obstaculo al psicoanalisis, y esto vale tanto para la cura como para la
transmision.

En efecto, el psicoanalisis se dirige al saber, pero la transferencia
significa que debe hacerlo por el camino del S1. Lo que quiere decir que
el analista sabe que todo saber aparece primero como saber cifrado, como
los *mensajes personales* en la radio durante la segunda guerra mundial,
a los que alude Lacan en *Television*: algo dirigido a una persona en
particular. Para que el saber surta efecto de interpretacion es preciso
que primero se constituya como S1, como don dirigido a la persona que
podra decir: el saber me ama. Es una forma de erotomania del saber.

Esto es la transferencia: que el saber del inconsciente solo puede
aparecer como saber personal, como mensaje cifrado dirigido al sujeto, y
como prueba de amor. El saber mismo, instituido como obstaculo, se hace
insignia tras la cual el sujeto se parapeta.

A ese lugar es atraido el deseo del analista. Gracias a la operacion que
ese deseo permite, el campo del inconsciente puede presentarse con la
consistencia de una promesa: la de que los callejones sin salida son
precisamente los lugares privilegiados de una transferencia de saber.

En *Television*, Lacan califica a ese Uno de la transferencia como
transcendente, en el sentido matematico. Un numero transcendente es
aquel que no puede ser raiz de ninguna ecuacion algebraica. Un Uno
transcendente seria un Uno que, de tanto como es perceptible, resulta
invisible. Es el caso mismo de los Unos que pueblan el mundo, y que
hacen de el una realidad. Una realidad que hace olvidar, ella misma, que
esos Unos son efectos transferenciales: que no se deducen de nada mas
que de una contingencia. Nosotros tendemos a dormir en esos Unos, a
hacerlos necesarios, a no cuestionar su causa.

Para despertar de ese suenyo, Lacan articula la transferencia con el
sujeto-supuesto-al-saber. El sujeto, por la transferencia, es supuesto
al saber en el cual consiste como sujeto del inconsciente, ese saber
*que no piensa, ni calcula, ni juzga: que trabaja*.

Pero el analista tiene miedo del sujeto-supuesto-al-saber; tiene miedo
del descompletamiento del Uno; aborrece el Uno no todo, transcendente,
tal como el pequenyo Hans tenia miedo del caballo. Esa *betise* del
analista le lleva a querer liquidar la transferencia devolviendola al
remitente. Lo que en *La direccion de la cura* (V, 8) Lacan describe
como *echar al paciente rogandole que salga despacito para que se lleve
a sus moscas*.

Nosotros, con eso, con lo imposible de liquidar, hacemos Escuela: *Lo
que se, dice Lacan en *Television*, es que el discurso analitico no
puede sostenerse con uno solo. Tengo la buena suerte de que los hay que
me siguen. El discurso tiene pues su oportunidad.*

La Escuela es la busqueda de esa oportunidad: la de transformar el Uno
de la transferencia - de la transferencia que guia el trabajo del
analizante, ese trabajo que no calcula, ni piensa, ni juzga - en el Uno
de la Escuela. Ese Uno es tambien el de la transferencia de trabajo,
alli donde ese trabajo es sometido a las condiciones del pensamiento
(como saber), del calculo (como transmision), y del juicio, como
garantia.

La Escuela Una, pues, como la sociedad civil hegeliana, solo viene a
nombrar lo que ya ex-siste: la transferencia. No es el acto inicial de
una constitucion desde cero; es la exclusion de toda posibilidad de un
encuentro primitivo de miembros sin transferencia.

La Escuela nombra el Uno que hace *affectio societatis* (voluntad de
asociarse y de durar) y que permite producir los S2 del saber
transmitido. Es el Uno del centro siempre ausente, de la extimidad de lo
imposible de decir. Es ese mismo *numero uno trascendente* con el cual
el sujeto se hace una identificacion de un nuevo tipo al final del
analisis.

Para la construccion de la Escuela Una, pues, no nos permitimos ningun
tiempo mitico, que nos retrotraeria a un instante de eleccion absoluta.
Estamos aqui: esta es nuestra *Wirklichkeit*, nuestra realidad efectiva.
Y de ella partimos.

Para precisar este punto, se pueden comparar tres modalidades de
constitucion de lo institucional.

La primera seria una version ideologica, segun las teorias politicas mas
clasicas. En esta version, habria un tiempo 0, un estado de naturaleza,
un estado subjetivo anterior a toda institucion o sociedad, que seria
pacifico o de guerra segun los diversos autores. A partir de ahi seria
posible un tiempo 1, en el cual se efectuaria un pacto social, un
contrato asociativo que daria lugar a la institucion, la sociedad o el
Estado. El tiempo 2, el tiempo de lo instituido, seria el de la paz
perpetua en el interior de la institucion; y la guerra quedaria
expulsada a las relaciones entre instituciones.

La segunda seria una version *freudiana*, o mitica de la genesis de las
instituciones. En el tiempo 0 estaria la horda primitiva. En un tiempo
1, un padre instituyente emitiria su Ley: la castracion y la
identificacion con el rasgo unario. En el tiempo 2, la muerte del padre
inauguraria la proliferacion de lo multiple. Y lo multiple mereceria dos
tratamientos. El primero seria el de la Discordia causada por la
ausencia del Padre; para la cual los miembros de la sociedad deberian
constituirse en ejercito: los hombres del padre serian hombres de armas.
El otro tratamiento es pacifico. La conmemoracion del acto de dar muerte
al padre, su despedazamiento y la identificacion devoradora permitirian
la fundacion de una Iglesia. En ambos casos, el resultado es el mismo:
un velo corrido sobre el deseo del padre.

Se propone una tercera version, lacaniana, cientifica, de tratamiento de
lo institucional. En ella, el tiempo 0 estaria poblado por la nada del
goce, o por el runrun de la conversacion. El tiempo 1 seria el del Uno
del goce deducido de la unicidad del cero, traducido al Uno de la
transferencia: el Uno de lo que ya esta instituido sin querer. Quedaria
entonces, para un tiempo 2, o bien la produccion del S2 del saber, o
bien la disolucion. Lo esencial de esta version es que el sujeto
instituyente es el sujeto supuesto a una institucion que ya existe.

Si Lacan fundo su Escuela no fue para constituir el Uno, sino para dar
nombre y lugar al Uno que ya estaba.

Era para, ese Uno, reconocerlo en su valor transferencial y ponerlo a
trabajar: ponerlo a producir el saber del cual las otras sociedades se
protegen.
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ACTES DE CANDIDATURES

Je declare des aujourd'hui ma candidature au Comite d'Action de l'Ecole
Une, qui doit etre elu lors de l'Assemnblee generale de l'AMP du 14
juillet prochain a Buenos Aires. apres adoption de la Declaration de
l'Ecole Une par ladite Assemblee.

Je souhaite en effet participer en premiere ligne a cette nouvelle
epoque de l'Ecole. Je suis tres attache depuis pres de vingt-cinq ans au
destin de ce que nous appelons grace a Jacques-Alain Miller l'Ecole de
Lacan, vecteur fondamental de l'experience analytique avec la procedure
de la passe, qui n'a cesse de se remanier dans sa forme en maintenant la
radicalite realiste de l'orientation lacanienne. Aujourd'hui, alors que
je suis sortant du Conseil de l'AMP, il s'agit de contribuer a
l'invention de ce que pourra etre l'Ecole Une, pour sa premiere
occurrence de deux ans coincidant avec le debut du XXIeme siecle.

Jean-Pierre Klotz

Le 5 juin 2000

***

Estimados colegas:
quiero saludar con entusiasmo la ya existente Escuela Una y dar mi voto
por su declaracion, desde Israel y despues de las jornadas sobre el pase
que nos ocuparon y nos tomaron en el envion de este nuevo modo de
entender la asociacion. Jean-Pierre Klotz pudo decir desde aqui, sobre
el fin de esas jornadas, que la Escuela Una es el *shteitel mundial*.
Nos permitio asi captar que ya estabamos, todos y  sin saberlo, de
facto, en su comite de accion. La oportunidad que me brinda esta
publicacion editada por Jacques-Alain Miller me permite firmar mi pedido
de pertenecer, de iure, a ese comite de accion.

Marco Mauas

6.06.2000
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L'EBP DANS L'ECOLE UNE

par Romildo do Rego Barros et Maria do Carmo Dias Batista

O Presidente e a Diretora Geral da Escola Brasileira de Psicanalise,
apos consulta aos membros do Conselho e da Diretoria da Escola, reunidos
conjuntamente na forma de Comite Gestor em 28.05.2000, e considerando
que cada um dos presentes contribuiu para a discussao do Projeto da
Escola Una levando em conta discussões e debates havidos previamente em
suas Seções e Delegações, passam a descrever neste Comunicado os pontos
que lhes pareceram relevantes, no sentido de participar da implementaçao
do Projeto da Escola Una, que sera apresentado na Assembleia Geral de 14
de julho, em Buenos Aires.

1. IPA, AMP e Escola Una

A AMP foi criada como um *Witz* da IPA. O lugar da Escola Una nao e o
mesmo de uma Sociedade ou de uma Associaçao, que dao a ideia de um certo
universo. A Escola Uno, ao contrario, marca o lugar do vazio (S(A/), e
aproxima as Escolas ja existentes desse vazio. Pois, se o saber e
irredutivel, o lugar das Escolas e forçosamente precario.

2. O sentido do UM

A Escola Una coloca-se fora, topologicamente, desse multiplo que sao as
Escolas. Fora da crise do multiplo e de sua obscenidade, pois a
dissoluçao esta inscrita em seu funcionamento. O vazio e fundamental na
relaçao dos analistas com o saber, e a crise apontava na direçao do
discurso universitario, *a doença*, sem preservar nas Escolas essa Outra
relaçao ao saber. A Escola Una vem para produzir, justamente nas Escolas
do Campo freudiano, um esvaziamento em relaçao ao saber, vem para
torna-lo incompleto.

Trata-se de posicionar como uno uma outra coisa que nao pode tornar-se
significante mestre, nem manter-se nesse lugar. A Escola Una e um
mecanismo de proteçao contra o peso excessivo do significante mestre. E
um Uno especifico, baseado no S(A/), no vazio do saber. Uno que articula
todas as diferenças. Devemos pensa-lo em termos da matematica dos
conjuntos, que inclui o conjunto vazio. E um lugar de questionamento,
que relança a cada um a pergunta sobre seu desejo.

3. A Escola Una tem uma funçao interpretativa sobre a AMP e as Escolas

Funciona como revelaçao para a AMP daquilo que foi recalcado, ou seja,
os limites de qualquer Associaçao. Sua dissoluçao a cada dois anos
renova a transferencia positiva, que e uma realidade libidinal e mantem
sua funçao analitica. A Escola Una interpreta a AMP e suas Escolas como
ato, como antecipaçao. A dissoluçao e aqui entendida como um conceito da
psicanalise (diferente, por exemplo, da macabra dissoluçao do corpo para
os obsessivos), isto e, dissoluçao da qual depende uma fundaçao, em uma
articulaçao moebiana fundaçao-dissoluçao. Esta e uma dialetica nova que
aproxima a Escola Una do Discurso Analitico: uma instituiçao que seria
tambem um movimento, resultante do ato. A dissoluçao e o operador que se
propõe como antidoto para os inevitaveis efeitos de grupo.

4. A Nova Aliança

Os termos Nova Aliança e Programa, encontrados no Comentario n. 2 das
Disposições Adjuntas, retomam o programa de Freud em Mal estar na
Civilizaçao, o programa da civilizaçao. Ao distinguir psicanalise de
ciencia em relaçao a verdade, esbarra com o discurso religioso -Nova
Aliança-, o laço do homem com o Um. O cristianismo institui uma nova
aliança, a trindade, retomada por Hegel como nova aliança -o novo
paradigma da ciencia-, onde se sai do estado *a* e entra-se no estado
*b*, sem entender, sem saber.

Na Escola Una, ha uma Nova Aliança entre o um e o multiplo, diferente
daquela da IPA, onde o multiplo e desgarrado do um. Uma aliança a ser
renovada a cada ano, pois a conquista do campo da psicanalise requer
algo a ser renovado a cada ano, a cada tempo.

5. Questões

A. Qual e o Outro da Escola Una?

B. Devemos pensar a Escola Una como sujeito ou como subjetividade?

C. Na Declaraçao, bem como no Projeto ou mesmo nas Disposições Adjuntas
e seus comentarios, nao aparece o termo Cartel.

D. O dispositivo do Passe sera montado na Escola Una?

E Havera alguma relaçao entre a Escola Una e os Institutos?
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NOUVELLES

Reponse a la lettre de demission (cf. LQ n° 2)

*No sabia que Vd pensaba en irse. No sabia que Vd tenia una opinion tal
a proposito del CF. Me recuerdo que nos saludamos el 6 de Mayo en
Madrid, despues de los resultados de la eleccion a miembro del Consejo
en la cual Vd se presento. Creo que nunca me formule a mi mismo que
tenia yo *un lugar en la historia*. Lo pensare. Gracias. Puede ser.
Puede ser tambien que el mio sea un lugar equivocado. En cierto sentido,
es el caso de cada uno. Le deseo suerte en su camino. Veremos que lugar
encontrara. - JAM

*El silencio de la pulsion equivale al Otro que no existe. Ante ese
silencio, que es, si se quiere, el de los espacios infinitos, un sujeto
afirma con una renuncia el eco que su voz podria hacer oir, *urbi et
orbi*. Y entonces puede escuchar, lucido, el eco del desacierto - la
*mistaken place* - que alguien sostiene frente a la historia. La
historia del psicoanalismo, precisa la version en lengua universal. Pero
esa plaza equivocada es la del sujeto mismo, para quien la historia no
puede ser mas que el eco de... *a tale Told by an idiot, full of sound
and fury*. De la que dira si quiere que no significa nada, pero de la
que el analisis le puede ayudar, si no lo ha hecho antes, a extraer la
metonimia del deseo que le guia como si nada. Es de agradecer que esta
renuncia se presente con un estilo de rigor que permite situar
exactamente esto: que cuando se renuncia al silencio del Otro se esta
renunciando a lo no dicho del deseo. - Antoni Vicens

***

Soutiens

*Nous tenons a vous assurer de notre soutien dans l'affaire qui vous
oppose a M.J. Sauret ce jeudi. Nous vous remercions pour votre action
lors de la crise difficile que nous avons traversee et qui s'est denouee
a Barcelone avec vos propositions sur l'Ecole Une ; nous savons a quel
point ces propositions ont relance un dynamisme menace et initie les
innovations institutionnelles que nous connaissons dans l'ensemble de
l'AMP - prenant occasion de cette crise-meme pour faire, encore, un pas
de plus.* - Le Bureau de section de l'ACF-VLB : Marcel Eydoux, Françoise
Frank, Jean-Loup Morin, Bernard Porcheret

*Nous - moi et Simone - vous souhaitons tres bonne chance jeudi prochain
! Nous sommes aussi avec vous de tout coeur pour cette *affaire Sauret
contre AMP*.* - Sergio Laia et Simone Souto

***

L'Annuaire

Il n'est pas prevu de publier un Annuaire-papier de l'AMP. La liste des
membres figure sur le site *Scilicet* de l'Ecole Une ; adresse :
http://lemessager.online.fr/ ; moderateur : Pierre Sidon. Le DG-AMP a
demande aux Ecoles de placer sans tarder leurs Annuaires sur leurs
sites. Les Presidents et Directeurs en ont accepte l'idee. Ou en est-on
a ce propos ? Il serait bien de faire le point. - JAM
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A paraitre : M. Bassols, *Intervention sur l'Ecole* ; M.-H. Brousse,
*L'Ecole Une et l'EEP-Developpement* ; M. de Francisco, *L'ELP et
l'Ecole Une* ; Y. Grasser, *Lettre* ; F. Kruger, *L'Ecole Une vue de
l'organisation de la Rencontre* ; M. Mazzotti, *L'anti-Babel* ; J.A.
Miller, *Intervention sur le mutualisme* ; P. Theves, *Tendance-Une* ;
D. Vallet, *L'Ecole Une, du nouveau a inventer*
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LA QUOTIDIENNE
Lettre d'information de l'AMP
publiee a Paris
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Adresser les textes de la maniere suivante :
objet : LQ (suivi du titre)
adresse : jam@easynet.fr
textes attaches en RTF uniquement
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Responsable de la publication :
le delegue general
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