LA QUOTIDIENNE
n° 9 - vendredi 16 juin 2000
************************************
SOMMAIRE
- Editorial
- *L'IDR*, par Eric Laurent (Paris)
- *Lettres a Ines*, par J.A. Miller (Paris)
- *Projet de documento fundacional*, par Antonio Pignatiello (Caracas)
- Nouvelles
______________________________________________________________________
EDITORIAL
Le texte d'Eric Laurent, date d'hier, recapitule le point ou en est le
debat ; a la suite d'Esthela Solano, il met le projecteur sur l'ECF. Cet
apres-midi a Caracas, on discutera le texte redige par Antonio
Pignatiello. La troisieme semaine de *LQ* commence lundi. - JAM
______________________________________________________________________
PARUTIONS
Les editions de *La Quotidienne* feront prochainement paraitre sur le
Net trois brochures electroniques sous le titre *Objectif L'Une* ; elles
reuniront des textes, recents et inedits, en provenance de l'ECF, de
l'EOL, et de l'EEP, consacres a l'Ecole Une.
______________________________________________________________________
L'IDR,
OU L'INTERACTION DIALECTIQUE ET RUSSELLIENNE
par Eric Laurent
La parution dans *La Quotidienne*, mardi et mercredi, des textes
d'Esthela Solano et Graciela Brodsky, de la correspondance entre Leda
Guimaraes et Jacques-Alain Miller, du developpement de Luis Erneta,
montrent la profondeur qu'a parmi nous l'interrogation sur le sens et la
nature du Un, a l'epoque de l'Ecole Une.
Ces interrogations s'adressent chacune a des facettes distinctes du meme
probleme. Elles ne s'y adressent pas abstraitement. Elles prennent en
compte, chacune, un probleme concret se posant dans une Ecole precise.
C'est en quoi je souhaiterais contribuer a cette elaboration a partir
d'un debat developpe au sein du Conseil de l'ECF, a propos de problemes
precis qu'a rencontres notre Ecole.
Graciela Brodsky nous parle du Comite d'Action qui conviendrait a l'AMP.
Elle en situe la place exacte, celle d'un element *heterogene qui fasse
de l'Ecole un ensemble russellien*. Elle oppose la solidarite envers le
semblable et la solidarite envers le S(A barre).
Luis Erneta invente pour l'Ecole Une une fonction de *fugitivite*
reprise d'un plus-de-jouir freudien.
Leda Guimaraes interroge la juste place du *Comite Gestor* dans l'EBP.
Elle saisit sa fonction de bouchon dans la discussion *qui ne s'installe
pas*. En regard, elle veut faire exister *un espace de debat* regi par
une *topologie de l'extime*.
Esthela Solano fait reference a des problemes propres a l'ECF. Il s'agit
de la gestion par l'Ecole d'un heritage : l'invention d'une soiree
regroupant des representants des differentes instances pour elaborer une
sorte de façon commune de traiter les problemes. Esthela designe ainsi
le probleme : *A mon sens, ce n'est pas une bonne pratique, celle qui
consiste a mettre tout dans le meme sac unifiant : le gradus, la
hierarchie, la performance et la competence, la politique et la gestion.
Une telle pratique, meme animee par le meilleur esprit, celui de la
Conversation, ne peut que nous conduire vers le magma, la melasse.
l'homogene.*
L'homogene et le dialectique dans l'Ecole Une
Ces contributions nous font toucher du doigt un meme enjeu :
l'opposition entre une politique de l'Ecole etablie sur le bloc homogene
et une politique de l'Ecole obtenue par articulations dialectiques.
Cette opposition se degage du texte prononce le 12 mars par
Jacques-Alain Miller, lors de la Conference institutionnelle de l'ECF
organisee avec l'AMP. Il indiquait fortement que l'aspiration vers le
Un, mouvement qui a repondu a la division de Barcelone, ne demandait
nullement que les Ecoles et l'AMP deviennent des blocs compacts et
homogenes. C'est meme tout le contraire. A la perspective de l'homogene,
il opposait celle de l'interaction dialectique d'initiatives prises au
*un par un*.
La politique que j'appelle *politique du bloc homogene* est celle d'une
institution dont les responsables, quelles que soient les instances
auxquelles ils appartiennent, se coalisent, se coagulent, evitent toute
dialectique, pour se presenter dans la pure positivite d'une gestion
administrative *technique*.
Au contraire, l'articulation dialectique suppose que chaque instance
soit bien distincte, qu'elle ait des initiatives propres dont elle est
responsable, et qu'elle prend dans les limites du role qui lui est
prescrit dans les statuts. Ceux-ci articulent les instances et leurs
missions en evitant la confusion des plans, des fonctions et des regles.
L'articulation dialectique suppose egalement de ne pas se laisser
envahir par la *necessite technique* pour faire obstacle au point de vue
politique. Il nous faut prendre resolument le point de vue enonce dans
la *Theorie de Turin* par Jacques-Alain Miller. Dans une Ecole de
psychanalyse, tout est analytique, tout releve de la politique de la
psychanalyse. Nous en tirons une consequence. C'est a partir de ce
mouvement d'articulation dialectique dans l'AMP que nous appelons
l'Ecole Une, que se dispose la politique de la psychanalyse.
Quelques exemples dans l'ECF
Dans l'ECF, nous avons rencontre la difficulte d'articuler technique et
politique a plusieurs reprises, au-dela de la question de la soiree
mentionnee par Esthela et de la question de l'introduction de l'extime.
Je dirai *nous*, au sens ou ce sont des questions qui ont ete agitees
par le Conseil, dont je fais partie, dans son ensemble. Nous avions une
serie de problemes delicats a traiter. Je ne retiendrai ici que trois
d'entre eux.
Il s'agit de notre ecartelement entre l'Ecole comme administration et
l'Ecole de la passe ; de la nouvelle actualite des travaux de la
Commission de la Garantie ; et de la question de l'ACF. Dans ces trois
problemes, nous nous sommes d'abord laisses entrainer vers le choix de
la *necessite technique* qui pousse a l'homogene au lieu de choisir plus
resolument la voie de l'articulation dialectique. Un *point de capiton*
recent nous a permis de reconsiderer l'ensemble et de repartir dans
l'autre direction.
Vers la bureaucratisation
Ce qui nous a occupe fut d'abord l'omnipresence du poids de
l'administration de l'Ecole et de l'ACF dans tous les domaines, de la
gestion des abonnements a celle de la Tresorerie, apres la sortie de
crise.
Quels sont les effets de cette presence de la realite administrative ?
Elle renforce les imperatifs de solidarite, mais au prix d'une
difficulte sur le versant proprement politique de la vie de l'Ecole.
Disons-le simplement : c'est ce qui pousse a une bureaucratisation de
l'Ecole.
Nous avons eu du mal, sous ce poids, a rester en contact avec
l'experience de la passe. Je vois un symptome de cette difficulte dans
le fait que nous n'avons pas assez stimules nos AE a se faire *analystes
de l'experience de l'Ecole*. Ils ont plutot ete orientes vers le vaste
amalgame de la soiree AE-Garantie-Conseil-Directoire. Constatons combien
cela ne les a pas pousses a se prononcer sur l'adequation de l'Ecole
avec *l'Ecole de la passe*.
J'interprete l'accent mis sur *l'intime* de leur temoignage moins comme
une donnee personnelle que comme une defense pour ne pas se retrouver
aspires dans le chaudron de l'amalgame.
Garantie et reglementation
Venons a la place de la Garantie.
Reprenons l'historique des faits depuis janvier. Un projet de loi avance
a l'Assemblee nationale par un depute agite les esprits. La Commission
de la Garantie modifie son action pour tenir compte de l'actualite. Une
ACF doit accueillir une grande reunion qui s'annonce en ces termes :
*Dans ce debat a venir sur la reglementation des psychotherapies, nous
avons des positions theoriques, une pratique clinique et
institutionnelle, c'est-a-dire l'experience de la passe. Le titre de la
journee est choisi : Quelle garantie dans une Ecole pour la psychanalyse
? Ses travaux porteront donc sur la question de la garantie, mais aussi
du controle.*
Ainsi, la passe, le *controle analytique*, la distribution de la
garantie analytique, se trouvaient lies de façon brouillonne aux
procedures de la reglementation des psychotherapies.
Or, un Rapport redige sous la direction du delegue general, dit *Rapport
sur les menaces*, fut adopte par les Conseils des Ecoles lors de la
reunion de l'AMP a Buenos Aires en juillet 1996. La position definie
etait claire : ne pas participer aux groupes de pressions divers
cherchant a rassembler des consensus sur la reglementation des
psychotherapies, les laisser de cote. Manifester en acte que nous ne
pensons pas que la psychanalyse soit une psychotherapie. Par ailleurs,
ne pas perdre un instant pour renforcer nos Sections cliniques. Nous
insistions du meme pas sur la *psychanalyse appliquee* et sur notre
insertion pratique dans le milieu de la sante mentale. Il s'agissait de
s'appuyer sur le public de ceux que nous touchions ainsi, premiers
interesses, puis sur un public plus large, pour protester en cas de
volonte d'assimilation de la psychanalyse a une psychotherapie.
La politique de l'AMP etait celle de compter sur nos propres forces, sur
notre capacite a developper nos propres instruments. De compter sur la
force du Discours analytique comme tel. L'autre politique etait
d'utiliser la procedure de la passe comme *analogon* d'une garantie de
l'AME et de la presenter comme quelque chose susceptible de satisfaire
le Discours du maitre. Il fallait, en cette occasion, aider a ce que les
enjeux apparaissent clairement.
Une reponse articulee du Conseil a l'initiative de la Commission etait
necessaire. Elle aurait introduit une tension dialectique avec
l'initiative d'une autre instance. Cela aurait precise une politique de
la Garantie pour la psychanalyse. C'est au nom de l'autonomie de la
Commission que le Conseil s'est abstenu d'intervenir dans ce qui
relevait clairement des *finalites de l'association*. Il fallut
l'intervention du delegue general de l'AMP, pour que sa juste portee
soit restituee a cette affaire.
Elle est significative, car aucune articulation dialectique entre les
instances de direction n'a ete possible. Nous avons ainsi vu apparaitre
un etrange couplage entre le dessaisissement de responsabilite de la
part d'une instance et la preference pour l'inertie sans histoire du
bloc homogene.
La politique du *plus plus*
Dans le cas de figure precedent, l'absence d'interaction dialectique
entre deux instances provoque la paralysie sur un point de doctrine.
Nous avons aussi connu une configuration inverse qui aboutit au meme
resultat. C'est le cas lorsque l'interaction dialectique tourne a
l'affrontement rival. Pour la reforme de l'ACF, nous avons vu croitre et
embellir une rivalite du Conseil et du Directoire. Le Conseil cherchait
a developper sa propre administration des ACF, tout en empechant
l'administration du Directoire de gagner du terrain. Au lieu de bien
differencier les fonctions des instances, un processus en trois temps
s'est mis en place : 1) Faute d'une articulation de leurs fonctions, les
instances *politiques* rivalisent, s'embarrassent, et se paralysent
l'une l'autre. 2) Du coup, elles se neutralisent. 3) On en arrive a
faire appel a un Comite ou une Commission qui viendrait reguler l'Ecole
de façon administrative. C'est un appel, une formule que j'appellerai la
formule +.
Nous avons connu dans un moment d'urgence la necessite d'une instance de
ce type. Le Directoire n'existait plus comme tel, le Conseil etait
absorbe par une gestion de crise, il fallut alors un Comite de
Coordination venant pallier l'absence du Directoire. Nous n'en sommes
plus la. C'etait une formule transitoire, qui a rempli sa mission. Elle
l'a tres bien remplie, mais le temps de cette formule est passe. Un
Directoire est a nouveau en place, il doit retrouver ses attributions
executives, et s'en voir eventuellement attribuer de nouvelles en
fonction de la croissance et de la diversification de l'Ecole.
L'idee d'une Commission nous est venue, alors qu'elle s'inscrit dans une
tentation que nous pouvons maintenant situer plus clairement, celle du
*bloc des instances*, toujours en instance d'une plus-Une a s'agreger. A
ceder a cette tentation, nous verrions emerger des amalgames entre
Directoire, Conseil et Commission de membres (cooptes) qui ne pourraient
bouger qu'ensemble pour des actions concertees, voire concertees avec
d'autres Conseils + Directoire + Commissions d'autres Ecoles. Si cela
etait, nous aurions alors, par emboitements successifs une constitution
a l'echelle de l'AMP de comites mutualistes ou le *un par un* n'aurait
plus de sens. L'Ecole de la passe se construirait a cote, dans
l'ineffectivite, et les choses serieuses ne passeraient que par des
Super Commissions.
Je ne crois pas que cette *politique du Plus Plus* soit une politique
d'avenir, ni qu'elle soit celle que nous voulons aujourd'hui pour l'AMP.
Il nous faut, au contraire, une politique de responsabilite des
instances
***
L'exercice de cette responsabilite ne doit pas tourner a la rivalite, ce
serait simplement se tenir sur le plan imaginaire du meme. Elle ne doit
pas consister en une affirmation sourde a toute inflexion. Ce serait un
*autisme d'instance* qui ne tiendrait pas compte du *reel en jeu* dans
l'experience d'Ecole. Chaque instance ne doit pas non plus s'identifier
a elle-meme en s'opposant a l'autre. Il nous faut produire un effet de
difference, quel que soit le registre, reel, symbolique ou imaginaire.
Comment obtenir cet effet ? Chacun doit exercer, dans l'instance, comme
le dit tres bien Leda Guimaraes, *sa veritable responsabilite de
membre*. Cela suppose de s'exprimer *en son nom* et de ne pas se laisser
gagner par la suggestion hypnotique d'etre ensemble avec les autres.
J'ai utilise au long de ces exemples le *nous*. Prenons-le comme un
*nous* de politesse. De politesse solidaire envers mes collegues. De
politesse envers les lecteurs qui s'interessent aux debats du Conseil.
C'est aussi un *nous* de stenographie. C'est un *nous* qui note et
condense de nombreux debats et disputes vivantes et courtoises. C'est ce
que le nom *d'interaction dialectique* vient recouvrir.
Le *nous* d'interaction doit manifester sa structure russellienne en un
point. L'objection selon laquelle russellien et dialectique cela fait
deux attributs inconsistants pour une seule instance ne fait qu'indiquer
l'effet recherche. Il s'agit d'obtenir une incompletude dans le systeme.
Il faut manifester, selon la belle formule de Graciela Brodsky, notre
*solidarite avec S(A barre)*.
Parions sur l'IDR pour repousser l'hydre du Un compact, homogene et
gelatineux.
15 juin 2000
______________________________________________________________________
LETTRES A INES
par Jacques-Alain Miller
Carta del 1ro de Junio sobre el documento fundacional
Estimados colegas de Ines,
Agradezco el envio del ultimo comunicado ecuatoriano, que figurara en la
documentacion AMP. Quiero exponerles ahora algunas propuestas referidas
al famoso documento fundacional. Una vez redactado y consensuado entre
Vds, el texto empezara un va y viene con los delegados de la AMP para
obtener en fin el acuerdo de su Consejo.
A. De que tipo de documento se trata ?
No veo interesante una declaracion de buenas intenciones, retomando
frases hechas, *los clasicos de la AMP*. Un texto ya gastado, redactado
en un estilo blando, supuestamente *general*, no serviria de nada a la
comunidad tanto local como mundial. Seria un *para-todo X* vacio. Por el
contrario, tomando en serio lo particular de la experiencia propia
vivida en la ECFC, en la region andina, y en Ines, interpretandola,
pueden redactar un documento que sea de autentico interes *universal*.
B. Porque un documento tal, que nunca fue redactado antes de la creacion
de una Escuela, seria necesario esta vez ?
Porque hubo ya una Escuela del Campo freudiano por no menos de 15 anyos.
Lo dificil es desprenderse de esta experiencia pasada para abrir nuevas
sendas. El vinculo analitico en toda la region se fundo sobre la ECFC,
bajo distintas formas, desde las pertenencias individuales hasta la
conexion de grupos asociados y el Pacto de Caracas. Entonces, la
fundacion de una nueva Escuela esta determinada por lo que fue la
Escuela de Caracas. A la vez, la nueva Escuela no puede inscribirse como
una continuacion de la antigua, que esta muriendo de un exceso de
transferencia negativa, tampoco como su *Aufhebung*, sino como su
*contra-experiencia*, tal como la Escuela de la Causa fue la
contra-experiencia de la Escuela freudiana de Paris. Lo interesante en
mi opinion seria hacer del documento la carta de la Escuela en tanto
contra-experiencia.
C. Como podra este documento facilitar la contra-experiencia ?
Recogiendo la experiencia pasada para ponerla al servicio de lo nuevo.
La redaccion del documento supone haber entendido bien la configuracion
del sistema ECFC, la solidaridad de todos sus elementos, la constelacion
de su nacimiento, las escansiones de su recorrido, el proceso de su
crisis, el desencadenamiento de su deconstrucion, y la necesidad de su
desaparicion. El documento es uno de los medios que veo necesarios para
sepultar bien la ECFC y establecer en la nueva Escuela una vida
asociativa renovada. Constituira un compromiso de correcta conducta
institucional por parte de los miembros, un contrato entre ellos, y
entre ellos y la AMP. Sera en realidad un desarollo concreto de la
nocion abstracta, ahora establecida en el Campo freudiano, de *affectio
societatis*.
***
Si acuerdan con mis planteamientos A, B, C, pienso que la mejor forma
que se puede dar al documento es la de una *Declaracion de principios* -
pero de principios concretos, con una formulacion tan sencilla como se
pueda, y con un metodo de resolucion de los conflictos de
interpretacion.
Acordar como resolver los conflictos semanticos parece fundamental. Por
ejemplo, no sirve de nada acordar que se prohibe la difamacion en la
Escuela si el difamador exige, contra toda verosimilitud, que sus
insinuaciones difamadoras sean consideradas por sus colegas como
consideraciones teoricas de etica so pena de ser considerados ellos los
difamadores. Uno siempre puede elegir definir un termino como le guste,
por ejemplo : definir la palabra *foro* a partir de la Roma antigua,
desconociendo la significacion contextual en la actualidad. Etc.
En consecuencia, parece oportuno pensar en la posibilidad de instituir
una instancia (posiblemente de la AMP, compuesta de miembros de otras
Escuelas que aceptarian esta tarea ingrata) capacitada para cortar en
seco las retorcidas praticas de trampa metonimica y de mala fe
endurecida cuando son demoledoras del vinculo asociativo.
***
Paso ahora a esbozar como ejemplo algunos principios concretos que me
inspiraron mi experiencia con la ECFC y, mas recientemente, en Ines.
1 - Principio de afecto a la Escuela
La experiencia de la ECFC muestra que no sirve de nada exigir una
conducta asociativa correcta de los miembros entre si cuando la Escuela
en tanto tal no genera respeto y afecto en sus miembros, ni siquiera en
sus responsables y beneficiados. Respeto y afecto no se exigen, se
merecen. Es decir que toda manifestacion de hostilidad y disgusto hacia
la Escuela debe ser tomada muy en serio, que se debe dialogar con el
colega concernido y resolver el conflicto, sin considerar que el
disgusto es algo normal, o fatal, o encomiable, una prueba de
superioridad personal. En la AMP, deseamos vivir y trabajar en Escuelas
merecedoras de la transferencia positiva de sus miembros.
2 - Principio de unidad de accion
El caracter institucionalmente nocivo de la existencia de entidades
equivocas tipo *afuera/adentro* o *aparte/dentro* esta demostrado de
manera paradigmatica por lo occurido con IADA, puro significante, sin
asamblea, sin miembros, sin control asociativo ninguno, que desaparecio
un minuto despues que se le pidio definirse, cuando habia tenido un
papel desmesurado durante anyos gracias a su propia falta-en-ser, que lo
hacia inaprensible. De la misma manera, la Escuela debera proscribir
toda forma de entidades enquistadas. La Escuela, el Instituto, la
Revista, los Grupos de investigacion, etc, son formas distintas del
mismo movimento del Campo freudiano ; las Asambleas generales, y Ines
como espacio electronico de Conversacion, son los lugares en los cuales
todo lo referente a los intereses superiores de la causa freudiana debe
poder ser discutido, de manera diferenciada segun los casos.
3 - Principio anti-aislamiento
La ECFC organizo su auto-aislamento, siendo la Escuela entera una suerte
de IADA dentro del CF ; se trata de ver como lo hizo (como logro obtener
el respaldo y la garantia del CF y de la AMP con escasa participacion en
la vida internacional, y sin adoptar los metodos de discusion y gestion
prevalentes por doquier), y preveer los medios para que no sea asi en la
nueva Escuela.
4 - Principio de conversacion permanente
Rechazo del silencio como metodo de poder o de oposicion escondida ;
organizacion de conversaciones ; mantenimiento de un espacio electronico
permanente y animado, vital para una Escuela federal en condiciones
economicas dificiles ; etc.
5 - Principio de interpretacion y resolucion de los conflictos
Etc.
Atentamente, JAM
**********
Preguntas del 3 de junio
Escribe el colega Carlos Marquez en su ultimo mensaje :
*A nivel de la Comunidad Nacional, siguiendo a Miller, superestructura
necesaria porque no seremos nosotros los que vamos a hacer caso omiso a
las leyes que nuestras sociedades se han dado, y en el caso en que haya
que oponerse para sostener nuestra particularidad necesitamos una
instancia para ello. Y a nivel de la region ? Acaso lugar vacio en donde
se discuta como lo particular de cada sede en sus Culturas de la
contraexperiencia y Experiencias de contracultura se hace universal, es
decir teoria y ciencia, via la Escuela Una. Tambien lugar de los
dispositivos fundamentales de la escuela Pase y Garantia y de instancias
administrativas flexibles pero de fuertes principios, como lo es el
Cartel.*
Estoy bastante deacuerdo. Un conjunto extenso como el de la nueva
Escuela debe ser decentralizado, autenticamente multiple, y a la vez se
necesita al menos un elemento que representa al uno, es decir que, en el
conjunto como multiple, representa al conjunto como uno. Cual puede ser
este elemento ?
No puede ser una abstraccion.
No puede ser tampoco Caracas que sostenga el peso de la region, ojala
que sostenga el peso de si misma, asi como nos lo hacen esperar la
reunion del viernes y el entusiasmo que desperto en los participantes,
que no son ingenuos, que han visto de todo y hecho todo en anyos de
reuniones.
Como elemento que representa al uno, no veo otro que la AMP misma.
1) Veo primero una Escuela de las Sedes.
2) Veo las Comunidades nacionales en tanto estructuras tan livianas como
una Sede : puede ser un Presidente, con un Secretario y un Tesorero de
la misma ciudad, encabezando una Asociacion legal de ambito nacional,
que organiza una Jornada anual, difunde un Correo mensual, se mantiene
en contacto con las Sedes del pais pocas cosas, bien echas, con absoluta
regularidad. En un pais donde hay una sola Sede, se confunde en una
misma instancia Sede y Comunidad.
3) Veo como Elemento Mas-Uno la AMP, contituyendo el *lugar de los
dispositivos fundamentales de la Escuela, Pase y Garantia, y de
instancias administrativas flexibles, pero de fuertes principios* como
un Consejo federal, que vela por las admisiones de toda la region.
Necesito opiniones sobre lo expresado ya, pero especialmente sobre el
punto siguiente :
Veo dificil una Asamblea general anual de todos los miembros de la nueva
Escuela, dado las circunstancias economicas. Ya en Europa las AG de la
Escuela europea son muy problematicas de organizar.
Que remedio hay ? Una Asamblea de delegados ? No se si esto sera
factible tampoco, por la experiencia de las Conversaciones, que eran mas
importantes y divertidas que lo seran AG ordinarias, y han podido atraer
muchos colegas de otros paises.
Puede ser que sera una Escuela sin AG, con las AG nacionales controlando
al Consejo federal. Esto si es factible, dado que con INES hay
posibilidad de un contacto permanente de todos con todos (suenyo de
Jean-Jacques Rousseau). Esta nueva Escuela no seria posible sin
Internet. Con Internet, el sistema ECFC no hubiera existido.
Cual seria la composicion del Consejo federal si se debe poder reunir 2
veces al anyo ? Debe ser minima, porque : ¿ quienes pagaran los viajes ?
El nivel de los principios es esencial, pero no hace inexistir el de la
economia.
JAM
Paris, 3/06/2000
______________________________________________________________________
PROJET DE DOCUMENTO FUNDACIONAL
par Antonio Pignatiello
Estimados colegas,
La comision designada les presenta a continuacion el resultado de su
trabajo. Le ha correspondido la redaccion final a Antonio. Se tomo en
cuenta la serie de aportes que se enviaron a INES sobre el documento
fundacional, el texto los cita y parafrasea, seguramente podran
reconocer la huellas de cada uno. Se redujo el numero de principios a
ocho. ¿Que paso con los otros cuatro? Fueron recogidos como marco
general, como definiciones o fueron fundidos con alguno de los otros, el
lector podra ubicarlos con facilidad. Hemos pensado en un documento que
sirva no solo para recoger nuestros acuerdos de hoy, sino tambien como
carta de presentacion de la Escuela en su entorno.
Sigue un momento de revision y consenso para llegar a un texto que sera
sometido a la consideracion y aprobacion del Consejo de la AMP.
Recordamos la reunion del viernes a las 3 pm en Caracas.
Reciban un cordial saludo de Antonio Pignatiello, Lupe Tobia y Gustavo
Zapata
PS - Un agradecimiento a la Quinta *Caminito* y sus habitantes por la
acogida brindada a las reuniones de la comision.
***
Hilos, nudos y agujeros forman una red que deja escapar muchas cosas
para que otras sean recogidas. Algo se escapa, algo se recoge, lo que
sigue quiere contribuir a fundar una experiencia inedita, efecto del
discurso analitico. Diversos recorridos nos han llevado a confluir,
siendo muchos de nosotros analistas, analizantes todos, hemos optado por
la construccion de una escuela de psicoanalisis lacaniano, sostenida en
una comunidad de trabajo y experiencia que abarca a Colombia, Cuba,
Ecuador, Peru y Venezuela. Esta Nueva Escuela es el resultado de un
movimiento basado en la conversacion e inscrito en la Asociacion Mundial
de Psicoanalisis (AMP).
La Escuela surge para darle al psicoanalisis y sus efectos un lugar
emninente en el campo de las praxis y en el debate acerca del malestar
del sujeto contemporaneo. No nos conformamos con una acogida benevolente
del psicoanalista como un curioso especimen del mercado cultural.
Tampoco haremos de Freud y Lacan una sombra acogedora que nos cobije con
verdades establecidas. Asumimos el riesgo y el reto de producir lo
nuevo, colocando al psicoanalisis en interlocucion con el contexto
social y cultural de nuestros paises.
Apuntamos a un avance del psicoanalisis, concebimos la Escuela como la
herramienta para hacerlo posible. No entendemos tal avance como el
cumplimiento de un destino historico, sino como resultado de la
incidencia del discurso analitico en el lazo social. Tal incidencia se
verifica en:
- La produccion de nuevos analistas.
- La elaboracion de saber derivado de la experiencia analitica.
- Una mayor insercion de la praxis psicoanalitica en los terrenos donde
emerge lo real del sujeto del inconsciente.
- El dialogo sostenido con los saberes y las praxis en las que dicha
emergencia produce discontinuidades, tropiezos y sorpresas fecundas.
La Escuela sera una herramienta para que se hable de psicoanalisis.
Conversar, escribir y publicar sobre psicoanalisis para que este pueda
generar transferencias. Oferta y demanda estan vinculadas con el buen
uso de la palabra derivado de la experiencia analitica. Nuestra Escuela
se inscribe en un movimiento dirigido a abrir y desbrozar espacios
ineditos para el psicoanalisis en nuestra region. Eso habla y suscita al
analista, nuestro reto es que entre ambos se produzca una cita.
¿Como hacerlo posible? Una serie de principios nos orientan al instituir
esta comunidad de trabajo analitico. Se derivan, por un lado, de la
Escuela fundada por Lacan y la evolucion que su concepcion ha alcanzado
en la AMP.
Por otro lado, estos principios resultan de la ensenyanza que aporto el
funcionamiento de la escuela del Campo Freudiano de Caracas, cuya
disolucion da paso a la Nueva Escuela. Recogiendo la experiencia pasada
para ponerla al servicio de lo nuevo, los principios acordados parten de
la deconstruccion del sistema que hizo necesaria la desaparicion de la
ECFC.
Sin embargo, la Nueva Escuela no se reduce a ser solo la
contra-experiencia de la ECFC, en ella confluyen recorridos que a lo
largo de varias decadas han desarrollado y consolidado el psicoanalisis
lacaniano en la region.
La estructura de la Escuela estara al servicio de los principios que la
orientan y de los fines enunciados anteriormente, derivando de ellos su
racionalidad. Dicha estructura tomara como referencia la logica del
cartel en su levedad, circulacion, permutacion y produccion.
Lo inaugural de la Nueva Escuela tendra por coordenadas los siguientes
principios:
1.- Unidad de accion
Hay psicoanalisis alli donde el analista lo pone en acto, sin embargo un
analista solo, aislado, no hace mas que resguardar una verdad atesorada.
La Escuela como ambito publico hace existir al psicoanalisis por medio
de la puesta en comun del saber que surge de la experiencia analitica.
Una comunidad de experiencia con lo real del inconsciente y la etica que
le corresponde, funda los vinculos de trabajo que en la Escuela hacen
posible la transmision del psicoanalisis. Esta comunidad de trabajo
creara las condiciones que permitan anudar a la causa analitica el deseo
de quienes elijan pertenecer a ella. Trascendiendo los intereses
particulares se da lugar a un interes superior de la causa analitica que
reside en la Asamblea de la Escuela y en su Conversacion permanente. Lo
que atanye a dicho interes superior sera debatido en dichos lugares. Los
diferentes espacios de trabajo vinculados con la Escuela (Instituto,
Publicaciones, Grupos de investigacion, etc.) convergen en el mismo
movimiento del Campo Freudiano.
Todos los miembros velaran por que ningun espacio de trabajo se
convierta en parcela de poder o de agrupamiento segregativo.
2.- Una orientacion que acoge las particularidades
En tanto supone una etica, la comunidad de experiencia conlleva una
orientacion precisa. La Escuela hace suya la orientacion lacaniana,
inscribiendose asi en el conjunto de la Asociacion Mundial de
Psicoanalisis. En tanto le concierne lo real que causa la division del
sujeto, la orientacion de la Escuela rechaza la homogeneizacion y la
segregacion de lo particular. La dialectica entre la unidad de
orientacion y las particularidades debera recibir especial atencion,
promoviendo una acogida de lo particular a traves de una activa
construccion de vinculos. En lugar de dar pie a la tensa coexistencia de
islas sin dialogo, las particularidades -asi acogidas-contribuiran al
interes superior que alberga la Escuela.
3.- Comunidad de trabajo con la AMP
Quienes conforman la Escuela haran de ella un medio para un permanente
dialogo y participacion en el conjunto de la AMP y el Campo Freudiano.
Al anudar el trabajo de diversas sedes, la estructura de la Escuela sera
una apuesta al no aislamiento de las mismas. La Escuela como espacio
virtual y realidad de discurso, ocupara un lugar de Mas Uno para cada
una de la comunidades que la conforman. Cada sede sera no toda respecto
al uno de la Escuela; esta, a su vez, no se reduce al conjunto de sus
sedes ya que involucra en su funcionamiento la participacion de la AMP.
Se establece asi una continuidad topologica entre lo local y lo global.
La Escuela sabra asegurar que la verificacion de la experiencia
analitica anivel del pase y la garantia involucre en funcion de
extimidad a la comunidad analitica de la AMP.
4.- Exposicion y debate permanente del saber psicoanalitico
Cada uno encontrara en la Escuela un lugar que le permita articular como
saber y verificar su relacion con el trabajo analitico. Quien elige la
Escuela asume una responsabilidad en la transmision del psicoanalisis
elaborando el saber que se deriva de la experiencia analitica. No puede
haber avance del psicoanalisis donde unos y otros se reservan una
parcela de saber protegida por un silencio condescendiente. Se promovera
un debate permanente entre analistas, analizantes y quienes se aproximan
al sujeto sufriente desde otros saberes. Dicho debate apuntara a
explicitar los resultados de la praxis analitica. Al proceder por la via
del saber expuesto se dan las condiciones para que cada quien pueda
someter a refutacion sus elaboraciones. El efecto de verdad que de alli
se derive sera producto del trabajo en la Escuela.
Si bien es a partir del propio analisis que un sujeto puede devenir
analista, es necesario precisar que no basta con la transferencia al
analista, sin transferencia de trabajo con la Escuela no puede haber
analista al final del analisis. Cuando la transferencia con el analista
excluye la transferencia con la Escuela se producen efectos de
identificacion grupal, aislamiento y ausencia de debate. La
transferencia en la cura no es equivalente a la transferencia con el
psicoanalisis.
5.- La etica del psicoanalisis frente al malestar del sujeto en la
cultura
El sujeto que acoge el vinculo analitico no es el alma bella que sufre
por los males que le causa la sociedad. La etica del psicoanalisis no es
una propuesta de contra-cultura. El sujeto no padece por la cultura lo
hace en ella y con ella. Padece de una relacion conflictiva y
mortificante con su goce, bajo formas sintomaticas que responden al
contexto simbolico de su epoca y lugar geografico. La oferta del
psicoanalisis es hacer pasar por la palabra la problematica subjetiva,
para cernir en ella una verdad de su causa. Una etica del bien decir del
sujeto respecto a su deseo, que pone de relieve su responsabilidad
inconsciente y hace posible una eleccion.
La Escuela sera un instrumento para articular y confrontar las
respuestas del psicoanalisis ante las formas de borramiento del sujeto
promovidas desde la tecno-ciencia, la religion, la magia y el derecho.
En tal sentido se promovera una continua demostracion, formalizacion y
transmision de la clinica de los fenomenos sintomaticos que emergen en
nuestro contexto socio-cultural. La Escuela se hace participe de la
tarea de recoger y articular los aportes que puede hacer Latinoamerica
al psicoanalisis de orientacion lacaniana.
6.- Conversacion permanente
El discurso analitico es antagonico a toda politica del silencio. Como
instrumento para producir vinculos, la conversacion ha dado un balance
positivo, sentando bases para una comunidad de trabajo. Reafirmando el
lugar que la palabra ocupa en el vinculo analitico, la conversacion
permanente sera un eje fundamental del funcionamiento de la Escuela. Con
el apoyo electronico sera posible el encuentro cotidiano superando las
distancias geograficas y las que impone la rutina contemporanea. En la
conversacion cada interlocutor es corresponsable de lo real que la causa
y la sostiene. Inscribirse en ella supone la confianza en que su
desarrollo aportara resultados valederos. Sin ocultar las diferencias,
en la conversacion cada uno se somete a la posibilidad de que su palabra
sea refutada y a una exigencia de verdad en la misma. Haciendo existir a
la Escuela como espacio publico y abierta a la discusion de asuntos
institucionales, la conversacion tendra por vocacion la circulacion del
saber psicoanalitico.
7.- Interpretacion y resolucion de conflictos
La experiencia analitica hace ver que la palabra no es simple retorica,
que tiene incidencia en lo real. En la conversacion permanente de la
Escuela, tales incidencias ponen en juego una responsabilidad que, si
bien es intima, no deja de ser real. Como via para el tratamiento de los
conflictos, la conversacion opera en el sentido de la experiencia
analitica, privilegia la elaboracion por la palabra, poniendo limite a
la actuacion, la repeticion y el goce. Opta por lo simbolico para operar
sobre lo real que genera el conflicto. Circunscribe lo imposible para
hacer un corte a nivel de los efectos de impotencia. La Escuela,
conjuntamente con la AMP, producira los mecanismos de autoridad que sean
requeridos para sostener este aspecto de la regulacion simbolica. La
solucion de conflictos que puede ser digna de una comunidad
psicoanalitica es aquella que esta del lado de la verdad como causa
(cercana a lo real), no de la causa formal en la ciencia o el derecho.
8.- Afecto y respeto como efectos de la Escuela
La Escuela y el vinculo de trabajo que genera se hacen merecedores de
afecto y respeto si son capaces de albergar la causa que opera en la
transferencia de trabajo, anudando el deseo del sujeto al psicoanalisis.
Si la Escuela es un camino que se va haciendo al andar, los resultados
del recorrido estan ligados estrechamente a la calidad del vinculo entre
quienes han elegido andar juntos. Que ese vinculo involucre respeto y
afecto concierne al interes superior de la causa analitica. Las
instancias de la Escuela y cada uno de sus miembros tendran
responsablidad en esto.
A semejanza del desarrollo de una cura, el trabajo que se efectua en la
Escuela se apoya en una transferencia positiva. Se requiere un vinculo
libidinal para que el saber pueda circular, para que el debate y la
conversacion existan. En cuanto al lugar del saber cabe precisar: si
realmente se opera en la via del saber expuesto, se da como efecto que
la comunidad de trabajo viene a sostener la funcion del saber supuesto.
La acogida que todo miembro merece supone evitar el silenciamiento de
malestares y conflictos, los cuales deben ser tomados en serio en un
dialogo que produzca soluciones. El respeto pertinente en una comunidad
analitica, no se dirige a la imagen del otro, sino a la condicion humana
de su division subjetiva y la causa de su deseo, alli reside su
dignidad. Cada quien podra recoger de alli el entusiasmo que puede
resultar.
______________________________________________________________________
LETTRE
- En date d'hier, Marco Mauas nous ecrit notamment : *Ahora si le pido
que reconsidere esa reglamentacion.*
______________________________________________________________________
LA QUOTIDIENNE lettre d'information de l'AMP publiee a Paris
***
Adresser les textes de la maniere suivante :
objet : LQ (suivi du titre)
adresse : jam@easynet.fr
textes attaches en RTF uniquement
***
Responsable de la publication : le delegue general
************************************