TEN LINES NEWS n° 2 - semaine du 11 au 17 octobre 1999 ElectroCourrier AMP Corriere/Dispatch/Messager/Varia/Veredas _____________________________________________ DEPECHES _____________________________________________ *** FLORIDA. November 13 : Dr. Bruce Fink, a practicing lacanian psychoanalyst trained in Paris, a member of l'Ecole de la Cause freudienne and professor of psychology at Duquesne University in Pittsburgh, will discuss Lacan's paper, « The Instance of the Letter », in terms of its clinical usefulness. Logos, lacanian orientation group of South Florida. (From Miami) *** KOJEVE. Réputé agent du KGB dans un ouvrage récemment paru en Grande-Bretagne (sur la foi d'un vieux rapport de certains services secrets français), le philosophe et haut-fonctionnaire est présenté comme le fils d'une mère farouchement anti-communiste dans « Le Monde » du 4 octobre par le Professeur Ortigues, auteur du livre « Oedipe africain », ancien membre de l'Ecole freudienne de Paris. (From Paris) *** KIRIKOU. C'est un charmant dessin animé pour enfants, qui met en scène un petit africain ; la vidéo-cassette est depuis peu en vente en France ; l'auteur, Michel Ocelot, collabore avec le CIEN. (From Paris) *** LE PRESIDENT. Le « New York Post » du 4 octobre titre sur « Il ne veut être Président que pour son père », propos prétendu de Bill Clinton sur son vice-président, Al Gore, candidat à sa succession, fils du Sénateur Al Gore Sr aujourd'hui décédé. On rappelle que l'identité du père du Président Clinton est notoirement incertaine. Du côté républicain, le candidat front-runner Georges W. Bush est le fils de son père, l'ancien Président Georges Bush. (From Internet) *** LE PRINCE. German Garcia sur fond de bibliothèque déclare dans le journal « Clarin » (1.500.000 exemplaires) : « No hay pastilla que responda sobre el sentido de la vida. » A la fin de l'entretien, on lui oppose sa « formation d'autodidacte », il répond : « Formation de prince. » (From Buenos-Aires) *** COMEDIE-FRANÇAISE. On y joue « L'Ecole des femmes ». Le programme reprend le passage consacré à la pièce dans le Séminaire V. (From Paris) *** FILS A PAPA ET FILS A MAMAN. Le 6 octobre, la spirituelle Maureen Dowd dans le « New York Times » : « If Al Gore is stiff because his father always expected him to be President, perhaps W. is loose because his father never expected him to be President. » (From Internet) _____________________________________________ RECITS _____________________________________________ *** LA SESION ANALITICA. Cuando Jacques Lacan eliminó la duración fija de las secuencias de un análisis, hizo existir la sesión como algo real que se repite, algo que está -como decía Freud- « entre la enfermedad y la vida ». A partir de entonces hubo aproximaciones sobre la manera de responder al « deseo indestructible » mediante los recursos simbólicos (escansión temporal, puesta en juego de la prosa, valoración del futuro anterior, etcétera). Jacques Lacan dice en alguna parte que los analistas deberían decir algo sobre lo que su práctica tiene de contingente. Es decir, que la definición del dispositivo, la descripción de sus componentes, parece estar al servicio de aquello que habría que cazar al vuelo. ¿Pero qué hacer con esto?. Al parecer, porque Freud concluyó sobre lo que El hombre de los lobos no tuvo tiempo de comprender, este vivió hasta el final de su vida reproduciendo ese instante de ver de su celebrado dibujo, permaneciendo en « la alienación de su verdad » (Escritos). « El tiempo lógico » parece responder al arco temporal de la lengua (infinitivo/gerundio/participio), tanto que describe un deseo-una acción-su conclusión. Y es en « Posición del inconsciente » donde Lacan habla de la transferencia y el manejo del tiempo. Y el tiempo parece ser la prueba de lo real del síntoma, que suele ser indiferente a la elocuencia del analizante y también a la habilidad del analista. La sesión analítica, como cualquier cosa hecha con el lenguaje, es parte de un Otro social. Y así como el estilo de una obra es relativa a los rasgos que la diferencian de lo que esperaba el estado del genero, la sesión trabaja decepcionado la espera que la neutralizaría. Bien: algunas frases para decir que el tema da para mucho y puede ilustrarnos. - German Garcia *** CAMILLE EN CORDOBA. Continuando con los encuentros con los colegas de la IPA, el 30 de septiembre se realizo en Cordoba una reunion con caracteristicas bien diferentes a las anteriores. Contando con que no es facil exponerse a traves de la clinica propia, la nueva idea fue abrir un ciclo de peliculas que permitan el analisis de los personajes como casos. Asi comenzamos con : « Camille Claudel, un caso clinico ». La proyeccion tuvo como marco la belleza estetica, no solo porque se trataba de una escultora en la epoca de Victor Hugo, sino porque la actividad tuvo lugar en un salon de arte cuyos cuadros tenian como tema el goce del cuerpo. La discusion fue ordenada en cuatro lineas de abordaje: 1) la relacion a esa madre mortifera (linea que permitio el acuerdo de todos); 2) el lugar del padre, cuyo narcisismo hace que solo la defienda en el exito de su nombre; 3) la relacion a Rodin (fue la que mas se discutio, planteando problemas, especialmente para un identificado publico femenino); y 4) la relacion a su obra. Ademas de la interesante discusion que diferenciaba la psicosis de la histeria, quedaron planteadas preguntas en relacion al abandono y la destruccion, que centro el tema en torno al goce. El clima, de franca camaraderia y respeto, al que no falto el humor, tuvo como protagonista a un psicoanalisis que necesita de Lacan para abordar el lugar de la mujer. Y puestos a discutir, queda claro que Lacan es de los lacanianos. - Diana Paulovsky, 4 octobre *** LE TITRE. Regreso recien de la segunda reunion de noches de Encuentro. Exito total, los tres salones llenos, la gente entusiasmada, 5 grupos de trabajo presentaron su modo de funcionamiento y lo producido hasta ahora, presente el titulo y fue sorprendente la coincidencia del titulo con los contenidos trabajados por los grupos. Aqui van los 10 renglones para el Courrier. « El acontecimiento previsto ya se ha producido, despues de algunas vueltas entre Paris y Buenos Aires, con ideas, sugerencias, correcciones, sustituciones y consultas, lo hemos encontrado. Estaba frente a nuestros ojos, solo habia que mirarlo, escucharlo y recortarlo como lo que habia adquirido su propio lugar. Ese fue el hallazgo y hoy lo festejamos. El XI Encuentro tiene su titulo. El enigma del X+1 se ha develado y queremos que lo conozcan: La sesion analitica. Las logicas de la cura y el acontecimiento imprevisto ». - Flory Kruger, 6 octobre *** LA PROMESSE. Deuxième jour (voir le récit de C. Lazarus-Matet dans le n° 1). Il y avait toujours, couplés, des anciens et des nouveaux AE. Les anciens ont décidément fait valoir qu'ils se plaçaient désormais dans une perspective, déjà dans un après-coup. Les nouveaux, qu'ils se situaient dans l'immédiat. Cette double temporalité va bien à la passe. Elle est à la fois un instant, un franchissement, mais aussi une durée, une élaboration. La passe est une promesse pour l'Ecole. L'idée est développée par Philippe La Sagna, que la passe a quelque chose de partiel, qu'on n'y aperçoit pas tout, et que ce qui se dévoile implique le transfert et l'acte analytique. Esthela Solano déclare que l'acte analytique est le levier qui « dérange la défense » (J.A. Miller, après Lacan). Ni maîtrise ni comédie, l'acte opère à partir du semblant. Et puis, ce témoignage, partagé par Pierre Naveau et Pierre-Gilles Guéguen : il y a de l'être à la fin de l'analyse, être sans ontologie, résultat de la destitution subjective et de la rencontre avec le désêtre de l'analyste. Enfin, comment ne pas évoquer l'histoire si vraie et si quotidienne, contée par François Leguil, de cet enfant qui reste stoïque le temps infini où il cherche son chat perdu dans les rues de Paris et qui, à l'instant où il l'aperçoit, s'effondre, en larmes. Oui, c'est une leçon de la passe : l'objet n'est jamais autant perdu que lorsqu'il est retrouvé. Outre ces avancées inventives, un autre mode d'intervention des AE a vu le jour, ni intimiste, ni académique, toujours singulier. - Dominique Miller, 7 octobre _____________________________________________ LE CARNET _____________________________________________ *** NOUVEL AE. Il s'agit de Guillermo Belaga, de l'EOL. Toutes les félicitations de TLN. *** COMMUNIQUE DE L'AMP. Il est rappelé aux membres de l'AMP n'ayant pas réglé leur cotisation de l'année (1999) que l'article 5 des statuts prévoit que le non-paiement de la cotisation entraîne la perte de la qualité de membre. Tout non-paiement de la cotisation avant le 31 décembre 1999 entraînera cette conclusion. Seuls les membres de l'AMP en règle de leurs cotisations avant le 31 décembre pourront participer au IIème Congrès des membres qui aura lieu à Buenos-Aires en juillet prochain. Les collègues ayant perdu leur qualité de membres devront, s'ils désirent entrer à nouveau dans l'AMP, présenter au Conseil de l'AMP une demande d'admission et s'acquitter de leurs cotisations impayées. Ces dispositions seront appliquées sans dérogation. Les responsables des listes électroniques sont priés de bien vouloir traduire ce communiqué. Les responsables des Courriers des Ecoles sont priés de bien vouloir l'insérer dans leur publication. - Paris, le 7 octobre *** ITALIE. Tenue à Rome de la première Conversation clinique ce dernier week-end, consacrée au symptôme psychotique. _____________________________________________ LA CITATION _____________________________________________ *** ANA RUTH NAJLES : « Este mes de septiembre se cumplen no sólo sesenta años de la muerte de Sigmund Freud y dieciocho de la de Jacques Lacan, sino que se cumplen también veinte años del fallecimiento de Oscar Masotta, en Barcelona. » - El Caldero de la Escuela, 72, sept. 1999 _____________________________________________ EDITEUR DE CE NUMERO : J.A. Miller Collaboration : Silvia Geller POUR LE PROCHAIN NUMERO, proposer dépêches, récits, nouvelles du carnet, à l'adresse jam@easynet.fr (à l'attention de Nathalie Marchaison) _____________________________________________ bernard.cremniter@usa.net