AMP - Le délégué général
Communiqué
du 25 septembre 2000
FRANCES-ESPAÑOL-INGLES-ITALIANO-PORTUGUES
Que UQBAR sea una verdadera lista multilingüe se lo debemos a su equipo de traductores. Un equipo que por haberse formado en la lengua fundamental de TLÖN sabe sostener con una liviandad inusitada el trabajo cotidiano en las lenguas menores en las que les presentamos este documento.
Si bien no se puede saber con certeza como llegan a encontrarse para coordinar estas tareas, si podemos decirles que entre ellos mantienen un diálogo frecuente, su conversación habitual en estos días gira alrededor de la máxima en la que están empeñados los metafísicos de TLÖN: Ellos, como nosotros, no buscan la verdad sino el asombro. Y parece que es esta discusión la que les permite traducir algunas minucias en tiempo de vértigo. Los lectores se lo agradecemos. Esta vez especialmente a:
Susana Tillet, (Lengua Inglesa)
María Teresa Rodriguez (Lengua Italiana)
Sergio Laia (Lengua Portuguesa)
Le délégué général de l’AMP salue la création de la liste AMP-UQBAR, due à l’énergie et aux capacités éminentes de notre collègue Oscar Ventura. Avec la collaboration des modérateurs des cinq listes monolingues, il offre ainsi à l’École Une son vecteur électronique principal, la chance d’exister sur Internet.
D’ores et déjà, AMP-UQBAR diffuse en exclusivité deux publications multi-lingues : Ornicar ? digital, édité par Éric Laurent, et TLN, édité par Luis Solano. La première sort le vendredi, la seconde le lundi.
AMP-UQBAR diffusera les textes attendus du Comité d’action sur le contrôle, puis sur la garantie, dont un effet de provocation à la réflexion et à l’élaboration est espéré.
AMP-UQBAR sera également le vecteur de la préparation de BRUXELLES 2002, qui s’étendra sur deux ans. On y lira aussi les Communiqués du délégué général et ceux de l’AMP.
On trouvera ci-dessous deux textes de J.A. Miller consacrés au domaine français : une prise de position après la réunion de l’ECF le 17 septembre, qui rassemblait rue Huysmans les membres du Conseil et du Directoire de l’École, et les responsables des ACF ; une note précédant la réunion de dimanche à Paris des coordinateurs des Sections clinique francophones.
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Après la réunion du 17 septembre
par Jacques-Alain Miller
1 - L’École a commencé jacobine : elle s’est construite à partir de Paris, et de ses organes centraux, le Conseil et le Directoire2 - Puis ont été introduits les Secrétariats de ville, confiés aux membres locaux de l’École.
3 - Au fil des années, incessamment sollicité par les Secrétariats, le Directoire s’est trouvé engorgé par un nombre croissant d’affaires locales, bloquant en retour les Secrétariats.
4 - La solution de 1992 était girondine : décentraliser ; faire confiance aux collègues du lieu pour gérer leurs affaires ; couper les liens au Directoire. Et aussi : viser la croissance, transformer les Secrétariats en ACF, c’est-à-dire en institutions locales, comportant des membres locaux en sus des membres de l’École, et fonctionnant sans faire de différence entre les uns et les autres. Et encore : supprimer les Journées de printemps et promouvoir à la place les colloques des ACF ; encourager chacune à avoir ses publications. Mais aussi : compenser l’autonomie locale en rattachant les ACF à une seule association légalement déposée, s’étendant à tout le territoire national, et ayant même Conseil que l’École, mais sans Directoire. L’ACF-Belgique a été déclarée en Belgique.
5 - Il n’est pas contesté que la situation qui prévaut aujourd’hui, huit ans plus tard, appelle des ajustements, peut-être une refonte. La réunion du 17 septembre a permis d’entamer un processus de réflexion qui se poursuivra à ciel ouvert ; des solutions ont été esquissées, dont la pertinence reste à vérifier ; elles ne seront définitives que lorsqu’elles seront consensuelles.
6 - La décentralisation a été arrêtée ; on a procédé à une re-centralisation partielle ; le résultat est là : les tâches bureaucratiques internes se sont multipliées ; elles sont surdimensionnées ; elles absorbent un temps, une énergie, hors de proportion avec ce dont il s’agit. Solution proposée : décentraliser davantage ; simplifier drastiquement toutes les procédures ; faire assurer sur place le contrôle de la gestion en redimensionnant les unités fonctionnelles.
7 - On s’accorde à constater une dilution de l’École en province. La solution est-elle de rétablir dans les ACF une différence institutionnelle entre les membres de l’École et les autres ? Ce serait une régression. Si les membres de l’École ont une supériorité à faire valoir, qu’ils la démontrent dans les faits, sans privilège, sans se retourner vers l’École en disant Maman, bobo. Comme multiple, l’École agit à travers ses ACF. Comme une, elle agit à travers son Conseil et son Directoire. Depuis longtemps, elle n’agit plus en province que comme multiple ; comme une, elle en est absente. Solution : que l’École agisse à nouveau comme une, non pas seulement à Paris, mais en province. C’est ainsi que le Conseil a d’ores et déjà rétabli une rencontre annuelle de l’École en province ; le Directoire insérera telle publication locale dans un plan d’ensemble impliquant des spécialisations ; il préparera d’autres initiatives.
8 - On s’inquiète de l’usage désordonné qui serait fait dans les ACF de la qualité de psychanalyste. L’absence de régulation n’est pas notre fait ; c’est un fait de société ; c’est aussi une donnée de structure, malicieusement soulignée par Lacan ("Le psychanalyste ne s’autorise que de lui-même"). Lacan distingue celui qui se déclare praticien et celui dont la qualité est garantie par une autorité, comme l’architecte DPLG (diplômé par le gouvernement). Avec lui, l’École différencie l’analyste praticien, auto-proclamé, (AP) et l’analyste garanti par l’École (AME ou AE). La question est de savoir si AP est devenu un titre.
9 - Les solutions de type réactif, voire réactionnaire (repli sur l’entre-soi des supposés bons ; renoncement à l’expansion ; introduction de stratifications hiérarchiques supplémentaires ; abandon du militantisme) ne sont pas du Champ freudien. La belle énergie gâchée dans des activités bureaucratiques parfaitement inutiles multipliées à plaisir, ou dissipée dans des activités de patronage, est à réorienter. À cette fin, il faut saisir la logique du mouvement social qui a fait croître les pratiques de parole, multipliant le nombre des opérateurs spécialisés tout en les déqualifiant. Ce mouvement, il s’agit de le mettre au service de la cause freudienne qu’il menace de submerger. Parler de psychanalyse appliquée, c’est dire que la psychanalyse n’est pas une psychothérapie parmi d’autres, mais qu’elle est, si je puis dire, la mère de toutes les psychothérapies : elle seule y forme, et en éclaire la pratique.
Paris, le 18 septembre 2000
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Avant la réunion du 24 septembre
par Jacques-Alain Miller
La Section initiale, la Section clinique et des études approfondies des années 80, était un organisme de recherche et d’enseignement. Les Sections qui se sont multipliées dans les années 90 n’ont pas prétendu à cela. Suffire à l’enseignement était beaucoup. Leur progrès au cours de la première décennie du siècle peut prendre deux formes :
Populariser sans perfectionner, s’ouvrir au public sur des thèmes ratissant large, c’est la décadence et la dilution assurées, et c’est ce qui est en train de s’accomplir dans le Champ freudien. Populariser de la bonne façon suppose de perfectionner. Donc, il y a choix forcé.
Il n’est pas sûr que la solution se situe au niveau des Sections. L’éveil est particulier (Lacan). Il doit bien y en avoir qui aspirent au perfectionnement, ou que l’on peut induire à y aspirer ("le transfert de travail").
Paris, le 21 septembre 2000
Comunicado del 25 de Setiembre de 2000.
El delegado general de la AMP saluda la creación de la lista AMP-UQBAR, debida a la energía y las capacidades eminentes de nuestro colega Oscar Ventura. Mediante la colaboración de moderadores de cinco listas monolingües, ofrecen así a la Escuela Una su vector electrónico principal, la posibilidad de existir en Internet.
AMP-UQBAR difundirá de ahora en adelante y en exclusividad dos publicaciones multilingües : *Ornicar ? digital*, editada por Éric Laurent, y TLN, editada por Luis Solano. La primera saldrá cada viernes y la segunda cada lunes.
AMP-UQBAR difundirá los textos del Comité de acción acerca del control y la garantía cuyo efecto de provocación a la reflexión y a la elaboración son esperados.
AMP-UQBAR será igualmente el vector de la preparación de Bruselas 2002, que se extenderá durante dos años. También podrán consultarse los comunicados del delegado general y los de la AMP.
A continuación ustedes encontraran dos textos de Jacques Alain Miller acerca del ámbito francés:
1-Una toma de posición después del encuentro de la ECF el 17 de Septiembre en el que se reunieron en la rue Huysmans los miembros del Consejo y del Directorio de la Escuela y los responsables de las ACF.
2.Una nota previa a la reunión del domingo de los coordinadores de las Secciones Clínicas Francófonas en París.
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Después de la reunion del 17 de septIembre
por Jacques-Alain Miller
1 – La Escuela empezó jacobina : se construyó a partir de París y de sus órganos centrales, el Consejo y el Directorio.2 – Y se introdujeron las Secretarías de las ciudades, entregadas a los miembros locales de la Escuela.
3 – A lo largo de los años, solicitado en cada momento por las secretarías, el Directorio se vio atascado por un número creciente de asuntos locales, bloqueando así las Secretarías.
4 - La solución de 1992 ha sido girondina : descentralizar ; confiar en los colegas locales para gestionar sus asuntos, cortar los lazos con el Directorio. Pero también : apostar por el crecimiento, transformar las secretarías en ACF, es decir instituciones locales, que incluyan miembros de la Escuela y que funcionen sin establecer diferencias entre los unos y los otros. Y además : suprimir las Jornadas de primavera y promover en su lugar los coloquios de las ACF; alentar a cada una para que tenga sus propias publicaciones. Pero también compensar la autonomía local acercando las ACF a una única asociación legalmente acreditada, extendiéndose a todo el territorio nacional y con el mismo Consejo que la Escuela pero sin Directorio. La ACF-Bélgica ha sido registrada en Bélgica.
5 – Es innegable que la situación que prevalece actualmente, ocho años más tarde, necesita ajustes, incluso hasta un replanteamiento. La reunión del 17 de septiembre permitió dar inicio a un proceso de reflexión que se hará a cielo abierto ; se esbozaron unas soluciones cuya pertinencia está por verificar ; sólo serán definitivas cuando sean consensuadas.
6 - La descentralización fue detenida y procedimos a una re-centralización parcial ; el resultado está aquí : las tareas administrativas internas se han multiplicado, están ahora sobredimensionadas, absorben un tiempo y una energía más de lo necesario. Solución propuesta : descentralizar más todavía, simplificar drásticamente todos los procedimientos, asegurar in situ el control de la gestión redimensionando las unidades funcionales.
7 – Se acuerda en constatar una dilución de la Escuela en las provincias. ¿La solución no se encontraría en el restablecimiento en las ACF de una diferencia institucional entre los miembros de la Escuela y los demás ? Sería una regresión. Si los miembros de la Escuela pueden lucir algún tipo de superioridad, que lo demuestren con hechos, sin privilegios, sin acudir a la Escuela como lo haría un niño con su madre. Como múltiple, la Escuela actúa a través de sus ACF. Como Una, actúa a través de su Consejo y su Directorio. Desde hace tiempo, ya sólo actúa en las provincias como múltiple y no como una. Solución : que la Escuela actúe de nuevo como una, no sólo en París sino también en las provincias. De este modo, el Consejo ha reestablecido de ahora en adelante un encuentro de la Escuela en las provincias ; el Directorio insertará tal publicación local dentro de un plan de conjunto que implique especializaciones y preparará también más iniciativas.
8 – Nos inquieta el uso desordenado que se hace dentro de las ACF acerca de la calidad del psicoanalista. La ausencia de regulación no es sólo un asunto nuestro sino que es también asunto de la sociedad ; es igualmente un dato de estructura, subrayado de manera maliciosa por Lacan (« El psicoanalista sólo se autoriza de si mismo »). Lacan distingue el que se declara practicante del que tiene como garante de su calidad a una autoridad, como el arquitecto DPLG (diplomado por el gobierno). Con él, la Escuela hace la diferencia entre el analista practicante auto proclamado (AP) y el analista al que la Escuela le otorga su garantía (AME o AE). La cuestión es saber si AP se ha convertido en un título.
9 - Las soluciones de tipo reactivo o incluso reaccionarias (el repliegue sobre si mismos de los supuestos « buenos » ; la renuncia a la expansión ; introducción de estratificaciones jerárquicas suplementarias ; abandono del militantismo) no forman parte del Campo Freudiano. La bella energía malgastada en actividades burocráticas totalmente inútiles, multiplicadas sin motivo, o disipadas en « actividades de patrocinio », debe ser reorientada. Con este fin, debemos entender la lógica del movimiento social que hizo crecer las « prácticas de palabra », multiplicando los nombres de operadores especializados a la vez que se descalificaban. Se trata ahora de poner este movimiento al servicio de causa Freudiana que amenaza con sumergirse. Hablar de « psicoanálisis aplicado », es decir, que el psicoanálisis no es una psicoterapia entre otras sino que es, si puedo decirlo así, la madre de todas las psicoterapias; debe ser considerado sabiendo que ella las forma y aclara su práctica.
París, el 18 de septiembre de 2000
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ANTES DE LA REUNION DEL 24 DE septIembre
por Jacques-Alain Miller
La Sección inicial, la « Sección clínica y de los estudios profundos » de los años 80, era un organismo de investigación y de enseñanza. Las Secciones que se multiplicaron en los años 90 no pretendieron llegar a esto. Sólo con la enseñanza era suficiente. Su progreso en el transcurso del primer decenio del siglo puede tomar dos formas :
Popularizar sin perfeccionar, abrirse a un público sobre temas generales, representa la decadencia y la dilución aseguradas, y es lo que está pasando en el Campo Freudiano. Popularizar correctamente supone perfeccionar. Entonces la elección es forzada.
La solución no se encuentra de manera segura al nivel de las Secciones. El despertar es particular (Lacan). Debe haber seguramente algunos que aspiren al perfeccionamiento o que podamos inducir a aspirar a el ("la transferencia de trabajo").
París, el 21 de septiembre de 2000
Communiqué of the 25 September 2000
The Delegate General of the WAP greets the creation of the AMP-UQBR list, thanks to the energy and eminent capacities of our colleague Oscar Ventura. With the collaboration of the moderators of the five monolingual lists, he thus offers the School One its main electronic vector, the opportunity to exist on the Internet.
AMP-UQBAR will now circulate exclusively in two multilingual publications: Ornicar? Digital edited by Eric Laurent, and TLN, edited by Luis Solano.
The former will come out on Fridays, the latter on Mondays.
AMP-UQBAR will circulate the texts on behalf of the Committee of Action about the control and the guarantee from which the stimulation to reflection and elaboration is expected.
AMP-UQBAR will also be the carrier for the preparation of Brussels 2002, which will be distributed for the next two years. It will also be possible to read the communiqués of the Delegate General and of the WAP.
Then, there are two texts of Jacques-Alain Miller about the French field: a position taken after the encounter of the ECF at rue Huysmans on 17 September by the members of the Council and the Board of Directors of the School and those responsible for the ACF: and followed by a note before the meeting on Sunday of the Coordinators of the Francophone Clinical Sessions.
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AFTER THE MEETING OF 17 SEPTEMBER
By Jacques-Alain Miller
1-The School has started Jacobean; it has been constructed beginning in Paris with its central organizations, the Council and the Board.
2-And then the Secretariats in the cities, entrusted to the members of the local Schools, have been brought in.
3-Throughout the years, having been incessantly petitioned by the Secretariats, the Board became choked by a wide range of local matters, and consequently blocked the Secretariats.
4-The solution of 1992 has been girondean: to decentralize; to trust in the local colleagues for the management of their affairs; to cut the links with the Board. But also: to aim at growth, to transform the Secretariats into ACF, that is to say in local institutions which include local members of the School, and to function without making differences between one and the other. And what is more: to suppress the Spring Workshops and promote conferences of the ACF in its place, to encourage each one to have its own publications. But also: to compensate the local autonomies linking the ACF to one unique legally accredited association, extending it to the whole national territory, and having the same Council as the School but without the Board. The ACF Belgium has been declared in Belgium.
5-It cannot be disputed that the prevailing situation today, eight years later, needs to be adjusted and possibly to be reconsidered as well. The meeting of 17 September has allowed the initiation of a process of reflection that will be openly pursued. The solutions have been sketched, their pertinence has still to be verified. They will not become definitive unless there is agreement.
6-The decentralization has been stopped and we proceeded to a partial re-centralization; this is the result: the administrative internal tasks have multiplied; they are overdimensioned now, absorbing more time and energy than is necessary. Proposed solution: to decentralize further, to drastically simplify all the procedures, to put in place the necessary steps to redefine the functioning units.
7-It is agreed to verify a dilution of the School in the provinces. Is the solution to re-establish an institutional difference between the members of one School and another?
That would be a regression. If the members of the Schools can have some type of superiority , they should demonstrate this with facts, without privilege, without turning to the School as a child to the mother. As multiple, the School acts through its ACF. As One, it acts through its Council and its Board. For a long time, it has only acted in the provinces as multiple; it is absent as One. Solution: that the School acts as One again, not only in Paris but in the provinces as well. It is in this way that the Council has just re -established an annual encounter of the School in the provinces; the Board will insert such local publication within a whole plan that would imply specialization; it will prepare for other initiatives.
8- We are worried about the irregular practice concerning the qualification of the psychoanalyst at the ACF. The absence of regulation is not our concern but a concern of society itself. It is also a reality of the structure, maliciously highlighted by Jacques Lacan ( * A psychoanalyst derives his authorisation only from himself*). Lacan distinguishes the analyst who constitutes himself as practising, from the one whose qualification is guaranteed by an authority, as an DPLG architect (one that is authorized by the government). With it, the School makes the difference between the self-proclaimed, practising analyst (PA) and the analyst guaranteed by the School (AMS or AS). The question would be to know whether PA has become a qualification.
9- The reactive or even reactionary type of solutions (the withdrawal into the clique of the so-called "good" ones; renunciation to expansion; introduction of supplementary hierarchical stratification; surrender to militarism) are not part of the Freudian Field. The beautiful energy spent on absolutely useless bureaucratic activities which have been multiplied without any aim, or dissipated in *patronizing activities, is to be re-oriented. With this aim, we must understand the logic of the social movement that made "the practices of speech" grow, multiplying the numbers of the specialized operators while they disqualify each other. It is a matter of putting this movement at the service of the Freudian cause which is under the threat of being overwhelmed. To speak of "applied psychoanalysis " is to say that psychoanalysis is not one of the psychotherapies among others, but that psychoanalysis is, if I may say, the mother of all psychotherapies: it is the only one that forms and this is revealed in the practice.
Paris, 18 September 2000
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BEFORE THE MEETING 24 SEPTEMBER
By Jacques-Alain Miller
The original Section, the "Clinical Section of profound studies" of the 80s, was an organization devoted to research and teaching. The Sections that multiplied in the 90’s did not aim at this. It was enough to teach. Its progress in the first decade of the century can take two roads:
Popularizing without improvement, opening to a public on broad themes, assuredly leads to decadence and dilution, and this is what is going to happen in the Freudian Field. To popularize, in the good sense of the term, is associated with continuous improvement. Consequently, it is a forced choice.
The solution cannot be found at the level of the Sections. The awakening is particular (Lacan). There must be some who aspire at improving themselves or whom we can induce to aspire to it ("the transference to work").
Comunicato del 25 Settembre de 2000.
Il Delegato Generale dell’AMP saluta la creazione della lista AMP-UQBAR, che dobbiamo all’energia e alle capacità eminenti del nostro collega Oscar Ventura. Con la collaborazione dei moderatori delle cinque liste monolingui, offre così alla Scuola Una il suo vettore elettronico principale, la possibilità di esistere su Internet.
Da qui in avanti, AMP-UQBAR diffonderà in esclusiva due pubblicazioni multilingui: *Ornicar? Digital*, edita da Éric Laurent; e TLN, edita da Luis Solano. La prima uscirà il venerdì, la seconda il lunedì.
AMP-UQBAR diffonderà i testi del Comitato d’Azione sulla supervisione e sulla garanzia, dai quali è atteso un effetto di provocazione alla riflessione e all’elaborazione.
AMP-UQBAR sarà anche vettore della preparazione di BRUXELLES 2002, che si svilupperà durante i prossimi due anni. Pubblicherà anche i comunicati del Delegato Generale e quelli dell’AMP.
In seguito, due testi di J. A. Miller relativi all’ambito francese: una presa di posizione dopo la riunione dell’ECF del 17 settembre, che ha radunato a Rue Huysmans i membri del Consiglio e del Direttorio della Scuola, e i responsabili delle ACF; e una nota precedente la riunione di domenica a Parigi dei coordinatori delle Sezioni cliniche francofone.
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DOPO LA RIUNIONE DEL 17 SETTEMBRE
Jacques-Alain Miller
1 - La Scuola è nata giacobina: è stata costruita a partire di Parigi, e dei suoi organi centrali, il Consiglio ed il Direttivo.2 - Dopo sono state introdotte le Segreterie di città, affidate ai membri locali della Scuola.
3 - In capo ad alcuni anni, incessantemente sollecitato dalle Segreterie, il Direttivo si è trovato ingolfato da un numero crescente di attività locali, che finivano per bloccare le Segreterie.
4 - La soluzione del 1992 è stata girondina: decentralizzare, dare fiducia ai colleghi locali per la gestione delle loro attività; tagliare i legami con il Direttivo. E anche: puntare alla crescita, trasformare le Segreterie in ACF, cioè in istituzioni locali, che includano membri locali e membri della Scuola, e che funzionino senza fare differenze tra gli uni e gli altri. E ancora: sopprimere le Giornate di primavera e promuovere al loro posto i colloqui delle ACF; incoraggiare ciascuna ad avere la propria pubblicazione. Di più: compensare l’autonomia locale raccordando le ACF ad un’unica associazione legale, estesa su tutto il territorio nazionale, con lo stesso Consiglio della Scuola, ma senza Direttivo. L’ACF-Belgio è già stato fondata in Belgio.
5 - Non si può non ammettere che la situazione di oggi, otto anni dopo, ha bisogno di aggiustamenti, forse anche di un rimaneggiamento. La riunione del 17 settembre ha permesso di avviare un processo di riflessione che proseguirà alla luce del sole; sono state abbozzate alcune soluzioni, la cui pertinenza è da verificare, non saranno considerate definitive fino a che avranno ottenuto il consenso.
6 - La decentralizzazione è stata fermata; si è proceduto ad una ri-centralizzazione parziale; i risultati sono lì: i compiti burocratici interni si sono moltiplicati; sono sovradimensionati; assorbono un tempo e un’energia sproporzionati. Soluzione proposta: decentralizzare ancora; semplificare drasticamente tutte le procedure; garantire il controllo della gestione sul posto ridimensionando le unità funzionali.
7 - Si rileva una diluizione della Scuola nelle province. La soluzione non potrebbe essere nel ristabilire, nelle ACF, la differenza istituzionali tra i membri della Scuola e gli altri? Sarebbe una regressione. Se i membri della Scuola possono vantare un qualche tipo di superiorità, lo dimostrino nei fatti, senza privilegi, senza richiamarsi alla Scuola come lo farebbe un bambino con sua madre. Come multipla, la Scuola agisce attraverso le sue ACF. Come Una, agisce attraverso il Consiglio ed il Direttivo. Da tempo, nelle province agisce solo come multipla e non come una. Soluzione: che la Scuola agisca di nuovo come Una, non solo a Parigi ma anche nelle province. Così, il Consiglio ha ristabilito da qui in avanti un incontro annuale della Scuola nelle province; il Direttivo inserirà tale pubblicazione locale in un piano d’insieme che comporterà specializzazioni e inoltre preparerà altre iniziative.
8 - Ci preoccupa l’uso disordinato che si fa, nelle ACF, della qualifica di psicoanalista.
L’assenza di regolamentazione non è affare nostro, è un affare della società; c’è anche un dato di struttura, maliziosamente sottolineato da Lacan: (*Lo psicoanalista non si autorizza che da se stesso*). Lacan distingue colui che si dichiara praticante da colui la cui qualifica è garantita da un’autorità, come l’architetto DPLG (Diplomato dal Governo). Con lui, la Scuola distingue tra l’analista autoproclamato (AP) e l’analista al quale la Scuola concede la propria garanzia. (AME o AE). La questione è sapere se AP è diventato un titolo.
9 - Le soluzioni di tipo reattivo o incluso reazionarie (il ripiego su se stessi dei supposti "buoni"; la rinuncia all’espansione, l’introduzione di stratificazioni gerarchiche supplementari; l’abbandono della militanza) non fanno parte del Campo Freudiano. La bella energia sprecata in attività burocratiche moltiplicate inutilmente, o disperse in "attività di patrocinio" deve essere riorientata. A questo scopo, dobbiamo capire la logica del movimento sociale che ha fatto crescere le "pratiche della parola", moltiplicando i nome degli operatori specializzati e nel contempo squalificandoli. Si tratta adesso di mettere questo movimento al servizio della causa Freudiana che minaccia di sprofondare. Parlare di "psicoanalisi applicata", è dire che la psicoanalisi non è una psicoterapia fra le altre ma è, per modo di dire, la madre di tutte le psicoterapie; solo essa le forma, e ne chiarisce la pratica.Parigi, 18 settembre 2000.
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PRIMA DELLA RIUNIONE DEL 24 SETTEMBRE
Jacques-Alain Miller
La Sezione iniziale, la "Sezione clinica e degli studi profondi" degli anni ’80, era un organo di ricerca e di insegnamento. Le sezioni che si moltiplicarono negli anni ’90 non avevano queste pretese. L’insegnamento era sufficiente. Il loro progresso nel corso del primo decennio del secolo ha avuto due modalità:
Popolarizzare senza perfezionarsi, aprirsi al pubblico su temi generali, rappresenta la decadenza e la diluizione assicurate, ed è quello che sta succedendo nel Campo Freudiano. Popolarizzare correttamente comporta anche perfezionare. Quindi la scelta è forzata.
Non è detto che la soluzione si trovi a livello delle Sezioni. Il risveglio è particolare. (Lacan). Ci sarà qualcuno che ambisce il perfezionamento o che potremmo indurre a puntarci. ("il transfert di lavoro").
Parigi, 21 settembre 2000.
O delegado geral da AMP saúda a criação da
lista AMP-UQBAR, possível graças à energia e às eminentes capacidades de
nosso colega Oscar Ventura. Com a colaboração dos moderadores das cinco listas
monolíngues, oferece-se, assim, à Escola Una, seu principal vetor eletrônico,
a chance de existir na Internet.
Desde já, AMP-UQBAR difunde com exclusividade duas publicações multilíngues:
Ornicar? digital, editada por Éric Laurent e TLN, editada por Luis
Solano. A primeira sai às sextas-feiras e a segunda, às segundas-feiras.
AMP-UQBAR vai difundir os textos esperados do Comitê de Ação com relação à
supervisão e, depois, à garantia. Desses textos, espera-se que tenham como
efeito provocar a reflexão e a elaboração.
AMP-UQBAR será, igualmente, por dois anos, o vetor de preparação de BRUXELAS
2002. Através dela, também, vão ser lidos os Comunicados do delegado geral e
aqueles da AMP.
Abaixo, serão encontrados dois textos de J.-A. Miller consagrados ao âmbito
francês: um posicionamento, após a reunião da ECF de 17 de setembro, que
reunia à rue Huysmans, os membros do Conselho e da Diretoria, bem como os
responsáveis pela ACF; uma nota precedendo a reunião de domingo, em Paris, dos
coordenadores das Seções clínicas francofônicas.
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Após a reunião de 17 de setembro
Jacques-Alain Miller
1 - A Escola começou jacobina: foi construída a
partir de Paris e de seus órgãos centrais - o Conselho e a Diretoria.
A Seção inicial, a Section clinique et des
études approfondies dos anos 80, era um organismo de pesquisa e de ensino.
As Seções que se multiplicaram nos anos 90 não pretenderam isso. Contentar-se
com o ensino, já era muito. O progresso delas ao longo do primeiro decênio do
século pode tomar duas formas:
… progredir em número: popularizar-se.
… progredir em qualidade: aprimorar-se.
A popularização sem aprimoramento, a abertura
ao público com temas muito rasteiros é, seguramente, a decadência e a diluição
e é o que está em vias de se realizar no Campo freudiano. A boa via de uma
popularização supõe o aprimoramento. Portanto, há escolha forçada.
… É possível deter a tendência das Seções
Clínicas rumo a uma popularização sem qualquer consideração? Acredito que
sim.
… É possível transformá-las em instâncias
de estudos aprofundados? Não acredito.
… Qual conteúdo concreto, no que as concerne,
dar ao verbo aprimorar? Espero aprender isso nesse domingo.
Não é certo que a solução se situe ao nível
das Seções. O despertar é particular (Lacan). Deve-se, certamente, levar em
conta o que aspira ao aprimoramento, ou que se possa induzir a tal aspiração
("a transferência de trabalho").
Paris, 21 de setembro de 2000.