DÉpÊche Courrier
de L’AMP |
Index
:
du n°1 - avril 1995 au n°8 - mars 1996
du n°9 - avril 1996 au n°15 - août 1996
___________________________________________________________________________
13
avril 1995
___________________________________________________________________________
Item
1 / Éditorial
Le moment est
venu pour l’AMP de disposer d’un courrier interne. En effet
:
- à la fin de l’année, la passe fonctionnera vraisemblablement dans
quatre des cinq Écoles du Champ freudien, et devra s’accompagner d’un échange
d’informations régulier ;
- dès lors que l’appartenance à une École entraîne de façon
presque automatique l’appartenance à l’Association Mondiale, la question
des admissions prend de fait une dimension internationale ; c’est ainsi que
les statuts de l’École Brésilienne, les plus récents, reconnaissent
explicitement à l’AMP un droit de regard sur le fonctionnement de sa procédure
d’admission ;
- les Rencontres internationales deviendront en 1998 un forum des Écoles,
et un effort concerté de leurs organes responsables sera nécessaire pour
mobiliser les membres.
Bref, l’avenir ne ressemblera pas en tout point au passé. Chaque École
dépendra davantage de toutes les autres. L’Association Mondiale doit se
mettre au pas de cette évolution, et même la promouvoir.
Ce premier numéro servira de préparation à la prochaine réunion du
Conseil de l’AMP, qui se tiendra à Rio de Janeiro, à l’occasion de la
fondation de notre École Brésilienne. Comme l’a déjà indiqué le Secrétaire
du Conseil, Joan Salinas, je convoquerai cette réunion sur place.
J’adresserai ce Courrier, dont la périodicité, d’abord
variable, deviendra certainement mensuelle, aux membres du Conseil de l’AMP,
et aux Conseils des cinq Écoles, organes statutairement chargés de leurs
relations internationales. Il appartiendra à chaque Conseil d’apprécier
quelles informations transmettre à d’autres organes (Secrétariat de la
passe, Directoire, etc.), à d’autres responsables, ou aux membres. — Jacques-Alain
Miller
___________________________________________________________________________
Item
2 / La passe
- EEP : on sait que les deux cartels de la passe ont été
constitués. La première liste de passeurs a été exceptionnellement diffusée,
en date du 21 mars dernier. Les premières demandes de passe se sont fait connaître.
EOL : les cartels de la passe seront prochainement constitués. Conformément
à ma proposition acceptée par le Conseil, 6 seront élus sur la liste des AME
par le Congrès de l’École, qui réunit les membres et les membres associés
; 2 seront choisis par le même Congrès parmi les membres qui se porteront
candidats ; chaque groupe de 4 choisira son plus-un. Le Congrès sera convoqué
au mois de mai. Concernant le choix des premiers passeurs, j’ai proposé au
Conseil, qui l’a accepté le 10 avril, de s’en remettre aux membres AME des
cartels, qui pourraient chacun indiquer un nom. EBP : la question de la
passe n’est pas encore d’actualité au Brésil. Néanmoins, on peut penser
qu’une certaine pression s’exercera dans le sens d’accélérer la mise en
place de la procédure. Je me propose de l’anticiper en évoquant dès la
fondation un calendrier à long terme.
___________________________________________________________________________
Item
3 / Les admissions à l’ECFC
Je poursuis depuis plusieurs mois une discussion avec le Conseil de l’École
sur la politique des admissions. Étant donné que la Colombie comme l’Équateur
font partie de la zone géographique affectée à l’ECFC par le Conseil de
l’AMP, un certain nombre de collègues colombiens ont demandé leur admission
à l’École, et des entretiens ont déjà eu lieu. Mais tandis que trois collègues
équatoriens ont déjà été admis, il paraît difficile d’admettre de la même
façon les Colombiens, dont le nombre, à moyen terme, pourrait créer un problème
interne, dans une École dont les racines sont profondément vénézuéliennes.
J’ai proposé une solution dont le principe a été accepté par le Conseil ;
la mise au point interviendra à Rio.
___________________________________________________________________________
Item
4 / Permutations
EEP : je quitterai prochainement la Présidence ; il est prévu
qu’Éric Laurent me succède dans cette fonction, après ratification par
l’Assemblée, convoquée à Paris le 8 juillet prochain. EOL :
l’Assemblée s’est réunie le 31 mars ; trois membres ont quitté le Conseil
(Jorge Chamorro, Monica Torrès et moi-même), les entrants sont : Javier
Aramburu, Ricardo Nepomiachi, auxquels s’est ajoutée Frida Nemirovsky, élue
par l’Assemblée du 31 mars. ECF : la prochaine permutation sera
celle du Directoire, à la rentrée prochaine. EBP : le Conseil aura à désigner
un membre du Conseil de l’AMP, qui prendra ses fonctions en 1996, lors de la
prochaine permutation de cette instance.
___________________________________________________________________________
Item
5 / Fondation de l’EBP
La fondation de l’École aura lieu comme prévu le 30 avril à 20h. Les
détails de la cérémonie ont été convenus entre le Conseil et moi-même. Le
lendemain 1er mai, se tiendra la première Assemblée de l’École.
Les membres des Conseils qui voudraient y assister y seront certainement les
bienvenus ; je recommande de ne pas ouvrir les portes aux curieux, qui seront
peut-être nombreux.
___________________________________________________________________________
Item
6 / Le cartel à l’ECF
À la suite de mes interventions de l’an passé, le Conseil ECF a
consacré la première de ses Conférences institutionnelles de l’année,
ouvertes au public, à la question du cartel. Les résultats en seront
vraisemblablement communiqués dans La lettre mensuelle de l’École.
___________________________________________________________________________
Item
7 / Rencontres internationales
1998 : l’idée de tenir la Rencontre internationale 1998 à
Barcelone bénéficie du soutien enthousiaste de la Section de Cataluña de
l’EEP. Selon les dispositions préparées par Judith Miller, l’organisation
pratique serait confiée à Rosa Calvet. La réunion de Rio devrait permettre au
Conseil de l’AMP de confirmer le choix de Barcelone, et d’avancer sur la
conception de la Rencontre, la première à être centrée sur les Écoles. 1996
: la Présidence argentine a déclaré la Rencontre “d’intérêt national”
; la municipalité de Buenos Aires a accordé ses auspices. Le bulletin de la
Rencontre commencera bientôt à être diffusé, sous le titre “ Anticipos del
IX° ”.
___________________________________________________________________________
Item
8 / Japon
Pierre Skriabine se rend ce mois d’avril au Japon, comme chargé de
mission de l’AMP. Il étudiera avec nos collègues japonais la possibilité de
créer une publication japonaise placée sous le patronage de l’Association
Mondiale.
___________________________________________________________________________
Item
9 / Australie
Leonardo Rodriguez m’a confirmé qu’il est en mesure d’organiser
l’édition de la Newsletter de l’AMP, The Knot. Le contenu du
premier numéro pourrait être débattu à Rio par le Conseil AMP.
___________________________________________________________________________
Item
10 / Québec
Le groupe du Gifric fait paraître un bulletin dit “ du Projet d’École
du Champ freudien au Québec ”. Le numéro 4 témoigne d’une réflexion en
cours. Toute ambiguïté n’a pas disparu : le désir affirmé
d’inscrire une future “ École ” dans le cadre de l’AMP est constamment
doublé d’une revendication d’autonomie, au nom d’une “ fidélité aux
singularités québécoises ” auxquelles Paris, Rio de Janeiro, Buenos Aires
pourraient porter atteinte. Le souhait de donner un rayonnement international à
la production locale est ainsi contrebattu par la crainte d’une délocalisation
du pouvoir institutionnel. Néanmoins, il est précisé que les
futurs statuts
“ devront être discutés, votés et reconnus par l’AMP, puisque nous
désirons en faire partie ”. Les ambiguïtés relevées peuvent tenir au fait
que le groupe dirigeant, seul à être véritablement acquis à l’idéal
d’une insertion dans l’AMP, doit donner des gages à sa “base” plus réticente.
Il s’agirait en ce cas d’une “pédagogie” dont la finalité serait
louable, sinon tout à fait la méthode.
___________________________________________________________________________
Item
11 / Bolivie
La mission de Dudy Bleger et Juan-Carlos Indart à Cochabamba a été
couronnée de succès.
___________________________________________________________________________
Item
12 / Circulation
J’adresserai le Courrier de l’AMP à chacun des Conseils. Pour
l’ECF et l’EEP, je l’enverrai directement par lettre aux membres du
Conseil. Pour l’EBP, je l’adresserai par fax à Jorge Forbes ; pour
l’ECFC, à Eduardo Leon Vivas ; pour l’EOL, à Graciela Brodsky.
___________________________________________________________________________
Item
13 / Prochain numéro
Le second numéro recueillera les décisions prises ou ratifiées à Rio,
et devrait paraître courant mai. Au cas où un Conseil voudrait s’adresser à
l’AMP ou aux autres Conseils, il me fera parvenir un “ item ”.
___________________________________________________________________________
n°
2
9
mai 1995
___________________________________________________________________________
Item
14 / Éditorial
Je vous adresse le Communiqué que j’ai rédigé au retour de Rio,
ainsi qu’un certain nombre de documents annexes. Il s’y ajoute une
information sur l’Assemblée de l’EEP-Italie, qui a eu lieu à Rome.
Comme prévu, les Dépêches resteront réservées aux membres des
Conseils. À la suite des discussions tenues à Rio avec le Conseil de l’AMP,
j’ai créé La Lettre de l’AMP, qui sera diffusée à l’ensemble
des membres et adhérents des Écoles par l’intermédiaire de chaque École.
J’adresserai prochainement aux Présidents des Écoles une lettre précisant
les demandes faites par l’AMP aux cinq Écoles. — Jacques-Alain
Miller
___________________________________________________________________________
Item
15 / Communiqué de Rio de Janeiro
Le présent communiqué résume l’ensemble des décisions acquises à
l’occasion des réunions tenues à Rio de Janeiro par le délégué général
avec les membres du Conseil et du Bureau de l’AMP, ainsi qu’avec le Conseil
de l’EBP.
1
- Brésil
Création de l’École Brésilienne. Les membres du Conseil et du
Bureau de l’Association ont ratifié la décision du délégué général de
tenir pour achevée la période de formation de l’EBP, et de procéder à sa
fondation le 30 avril, ce qui a été fait comme prévu.
Entrée par la passe. Sur la proposition du Conseil de l’AMP,
l’entrée par la passe a été instituée au sein de l’EBP, après un vote
consultatif unanime, à bulletins secrets, de ses membres réunis le 1er
mai.
Présence brésilienne à l’AMP. Les membres de l’EBP sont
maintenant membres de l’AMP. La Fondation du Champ freudien a choisi Jorge
Forbes comme membre du Conseil de l’AMP jusqu’en 1998. Invité à procéder
à l’élection d’un membre du Conseil de l’AMP pour la période 1996-2000,
le Conseil de l’EBP, réuni le 1er mai, a choisi Bernardino Horne,
actuel Président de l’École.
2
- Vie de l’Association
Trésorerie. Le rapport présenté par la trésorière a été
approuvé ; sur sa proposition, il a été décidé de maintenir, en dépit de
la baisse du dollar, le montant actuel de la cotisation annuelle (100 USD), et
de procéder aux radiations prévues pour non-paiement de la cotisation.
Permutation. Une lettre sera adressée par le délégué aux Présidents
des Écoles ; le schéma en a été approuvé par le Conseil.
Réunion du Conseil de l’Association. Il est prévu de tenir la
prochaine réunion du Conseil à Buenos Aires le 19 ou le 20 juillet, le matin
ou l’après-midi, en fonction du programme. Le Conseil renouvelé se réunira
à l’issue de l’Assemblée Générale pour la première fois. Celle-ci se
tiendra le lendemain de la clôture de la Rencontre.
Réunion des Conseils des Écoles. Il est prévu de réunir à
Buenos Aires les membres des Conseils des Écoles, afin de procéder avec eux à
un tour d’horizon de la situation de l’Association Mondiale ; cette réunion
devrait avoir lieu la veille de la Rencontre, le 17 juillet.
Courrier de l’Association. Il a été décidé de publier un
Courrier qui sera diffusé à l’ensemble des membres par le canal des Écoles
: ce sera “La Lettre de l’AMP” ; les informations réservées aux Conseils
continueront de leur être communiquées par ailleurs.
Newsletter. Le premier numéro de la “Newsletter” de l’AMP,
“The Knot”, paraîtra à l’occasion de la Rencontre de Buenos Aires ; il
sera édité en Australie, sous la responsabilité de L. Rodriguez, par le
“Australian Centre for Psychoanalysis in the Freudian Field” ; il comprendra
un texte en provenance de chaque École, présentant le vif de son expérience
au cours de la période écoulée depuis la Rencontre de Paris ; il publiera également
les modifications et corrections de l’Annuaire 1995 de l’Association, et
différentes données qui seront demandées aux Directoires des Écoles. La date
limite pour l’envoi des textes et disquettes à Paris est fixée au 15 janvier
1996.
3
- Passe et admission
La passe à l’ECF et à l’EEP. Deux demandes de passe sont
parvenues à l’ECFC, cinq à l’EEP, en provenance d’Espagne.
La passe à l’EBP. Le délégué général a promulgué le règlement
de l’entrée par la passe.
La passe à l’EOL. Le Conseil de l’Association a approuvé les
principes adoptés par le Conseil de l’EOL concernant la sélection des
membres des cartels de la passe et celle des passeurs ;
il a rappelé
que le
principe dit
de “ l’extime ” devra figurer dans le règlement définitif ;
pour la période initiale, il a accepté la suspension de ce principe au cas où
le Conseil de l’EOL le souhaiterait ; il a accepté également que la décision
sur ce point revienne au Congrès, si le Conseil de l’École le préfère. Une
lettre rédigée par le délégué général a été adressée au Conseil de
l’EOL sur tous ces points.
Les admissions de Colombie. Le Conseil a été informé des échanges
entre le délégué général et le Conseil de l’ECFC par l’intermédiaire
de son Président, E. Leon Vivas. Le projet prévoit l’admission des collègues
colombiens à titre de “membres à l’étranger” ; ils
constitueront le “ Collège
colombien de l’ECFC ”, premier pas vers la création de la Section
colombienne de l’École. Ce projet sera soumis à l’approbation de l’ACFC.
Les admissions à l’AMP. Le Conseil de l’AMP demande aux
Conseils des Écoles de lui communiquer la liste de leurs admissions avant de la
rendre publique, afin qu’il puisse leur adresser ses observations en temps
utile, et entamer si nécessaire un dialogue avec eux. L’admission prononcée
par le Conseil d’une École emporte en effet l’admission dans l’AMP, et
implique de ce fait la responsabilité du Conseil de l’AMP. Cette
responsabilité est de veiller au sens et à la valeur attachés à la qualité
de membre de l’AMP ; cette qualité ne saurait être assurée que par une
politique d’exigence.
IPA. Les difficultés actuelles de l’IPA ont fait l’objet
d’une information de la part d’É. Laurent.
4
- Extension
Australie. Le délégué général a donné lecture d’un rapport
de R. Nepomiachi sur le récent “ Lacan Symposium in Australia III ”.
Bolivie. J.C. Indart a informé le Conseil du succès de la récente
rencontre de Cochabamba ; des Journées sont prévues en novembre.
Cuba. À la suite d’une information apportée par J. Miller, le
Conseil confirme l’intérêt de l’AMP pour le développement de la
psychanalyse à Cuba ; il est disposé à soutenir une mission régulière
d’un collègue vénézuélien auprès des collègues cubains ; J. Miller
suivra l’affaire.
Guatemala. Une information est apportée par É. Laurent, retour
du Guatemala. Le Conseil est favorable au regroupement des collègues guatémaltèques
d’orientation lacanienne.
Italie. Le Conseil a pris connaissance de la proposition émise
par le délégué général concernant la création, à long terme, d’une École
italienne, restant liée à l’École Européenne, tout en jouissant d’une
large autonomie administrative.
Japon. Le Conseil souhaite la création d’une publication régulière
liée à l’AMP.
Mexique. Le Conseil souligne l’importance qu’il attache à la
prochaine mission d’É. Laurent au Mexique.
Pérou. Le délégué général a informé le Conseil de ses
entretiens à Paris et à Rio avec des collègues péruviens. Le Conseil
confirme le désir de l’AMP de les réunir dans une structure unique. Le délégué
prendra des initiatives.
Québec. Il serait utile d’établir une instance de concertation
de l’AMP avec les collègues québécois.
5
- Rencontre internationale de 1998
Concept. La Présidente de la Fondation du Champ freudien a
confirmé que la Rencontre de 1998 devrait marquer une coupure avec les précédentes
: elle sera celle des Écoles et de l’AMP. Il a été convenu qu’elle serait
réservée aux membres et adhérents des Écoles, et fermée au public ; des dérogations
pourront être accordées par des commissions spéciales, mais en nombre limité
; une procédure particulière sera prévue pour les zones géographiques non
couvertes par une École.
Lieu. J. Miller et J. Salinas ont fait état du désir des membres
et des responsables de la Section de Catalogne de l’École Européenne,
d’organiser la Rencontre de 1998. Ils ont confirmé que nos collègues de
Barcelone avaient la compétence requise, qu’ils étaient animés d’un grand
enthousiasme pour ce projet, qu’ils étaient soutenus par les responsables de
l’EEP. Dans ces conditions, le Conseil a ratifié la décision de tenir la Xe
Rencontre internationale à Barcelone en juillet 1998, et a adressé un message
aux membres de la Section de Catalogne.
Thème. Les premiers échanges à propos du thème de la Xe
Rencontre vont dans la direction de la “ symptomatologie lacanienne ” : désir
de discussions concrètes sur la clinique, mais en évitant la dispersion. Les
échanges se poursuivront par le moyen du fax.
Perspective. Les rapports à long terme de la Fondation et de
l’AMP ont fait l’objet d’un premier échange d’idées : ces rapports
sont destinés à évoluer. Faute de temps, la question informatique dans
l’AMP n’a pu être abordée : F. Leguil préparera un rapport écrit sur ce
point.
6
- Prochains rendez-vous
La prochaine réunion du Conseil aura lieu à Buenos Aires le 19 ou le 20
juillet. Le Secrétaire du Conseil est chargé d’en fixer le jour, l’heure
et le lieu, en concertation avec R. Seldes, responsable de la Commission
d’organisation de la Rencontre, et d’en avertir les membres du Conseil.
La seconde Assemblée générale aura lieu le 22 juillet à partir de
14h30 à l’Hôtel Sheraton de Buenos Aires. La convocation sera adressée par
le Secrétaire du Conseil. — Jacques-Alain
Miller, Rio de Janeiro, le 3 mai 1995
Rapport
de Trésorerie présenté le 30 avril 1995
1
- Cotisations perçues en 1994
- ECF : 183 cotisations, 6 impayées (100 650FF) :
18 300 USD
- ECFC : 23 cotisations, 4 impayées (12 273FF) :
2 300 USD
- EEP
.
EEP-Espagne : 101 cotisations, 8
impayées (1 360 954P) :
9
800 USD
. EEP-Francophone : 6
cotisations, 1 impayée (2737,93FF) :
600
USD
. EEP-Italie : 31
cotisations, 1 impayée (4 650 000L) :
2 000 USD
- EOL : 206 cotisations, 3 impayées :
20
600 USD
2
- Cotisation à percevoir en 1995
- Montant de la cotisation : en dépit de la baisse du dollar, il
n’apparaît pas nécessaire d’augmenter la cotisation.
- Date d’appel de la cotisation : en 1994, la cotisation a été appelée
tardivement dans l’année en raison de la Rencontre internationale de juillet.
Une partie des cotisations n’a donc été encaissée qu’au début de l’année
1995. Il faudrait à l’avenir que les comptes de toutes les Écoles soient arrêtés
au 31 décembre de chaque année, et que les cotisations soient rentrées à
cette date.
3
- Radiations pour non-paiement de la cotisation
La radiation doit intervenir après un dernier appel par lettre recommandée
pour les membres qui n’ont pas payé leurs deux dernières cotisations de 1993
et 1994. La question se pose pour un membre de l’EEP-Espagne, un membre de
l’EEP-Italie, un membre de l’EOL. La question ne se pose pas encore à
l’ECF, puisque n’ont été admis à l’AMP que ceux qui en ont fait la
demande et qui ont payé en 1993.
La trésorière se propose d’adresser aux trésoriers de chaque École
une lettre précisant le montant de la cotisation 1995, donnant quelques
instructions pour que les comptes puissent être clos à la fin de l’année
civile, et rappelant la procédure à suivre pour les mises en instance de
radiation. — Colette Soler
Le
Conseil de l’AMP aux collègues de Barcelone
Le Conseil de l’AMP, réuni dans la ville de Rio de Janeiro ce même
jour, peu avant la cérémonie de fondation de l’École Brésilienne de
Psychanalyse, a le plaisir de vous informer qu’il a ratifié le choix de
Barcelone comme siège de la Xe Rencontre internationale du Champ
freudien.
Nous souhaitons aux collègues de la Section de Catalogne, dont nous
connaissons les compétences et l’enthousiasme, un travail fécond. — Rio
de Janeiro, le 30 avril 1995
J.A. Miller, délégué général - M. Kizer, Président du Conseil - J.
Salinas-Roses, Secrétaire du Conseil - S. Basz, J.C. Indart, F. Leguil, membres
du Conseil - C. Soler, membre du Bureau
Pour accord : J. Miller, Présidente de la Fondation
___________________________________________________________________________
Item
16 / EBP : l’entrée par la passe
Règlement
de l’entrée par la passe à l’EBP
L’institution de l’entrée par la passe à l’EBP, proposée par le
Conseil de l’AMP, complétée et approuvée par le Conseil de l’EBP, votée
à bulletins secrets par les membres de l’École réunis le 1er mai
1995 à Rio de Janeiro, fait l’objet du présent règlement, promulgué ce même
jour par le délégué général :
Article
1
- Le Secrétariat de l’entrée par la passe
Le Secrétariat de l’entrée par la passe sera situé à Belo Horizonte
; il sera formé de trois coordinateurs, Antoni Benetti, Celio Garcia et Luis
Henrique Vidigal, ainsi que de Carlos A. Nicéas (Sao Paulo), Romildo do Rego
Barros (Rio), Silvina Perez (Parana), et Sonia Magalhaes (Bahia).
Article
2
- Le Cartel d’entrée
Le Cartel sera formé de Antonio Godino Cabas (plus-un), Antonio Quinet,
Bernardino Horne, Jairo Gerbase et Jorge Forbes.
Article
3
- Les Passeurs d’entrée
La liste des Passeurs pour l’entrée par la passe est établie par le
Conseil de l’AMP, et communiquée au Secrétariat.
Article
4
- Durée de fonctionnement
Les organes ici mentionnés resteront en fonction pour deux ans de
travail effectif.
Article
5
- L’extime
Les recommandations émises par le Cartel feront l’objet d’une
consultation préalable avec un “ extime ”, délégué par l’AMP à cette
fin. — Fait à Rio, les 30 avril et 1er
mai 1995, Jacques-Alain Miller
___________________________________________________________________________
Item
17 / ECFC : projet de Collège colombien
Projet
de règlement du Collège colombien
Le présent projet n’entrera en vigueur qu’après discussion et
approbation par les membres de l’Association du Champ freudien de Colombie.
Article
1
- Membres colombiens de la ECFC
Les collègues colombiens qui seront admis comme membres de la ECFC par
son Conseil, le seront en tant que “membres à titre étranger” (“miembres
en el exterior”).
Article
2
- Collège colombien de la ECFC
Il est créé au sein de l’ECFC le Collège colombien de l’École.
Article
3
- Finalités
Le Collège colombien est un organe de l’École ayant pour but de
veiller aux finalités psychanalytiques de l’École en Colombie ; il dépend
du Conseil de l’École, avec lequel il se maintient en contact permanent.
Article
4
- Fonctionnement
Le Collège se réunira au moins quatre (4) fois par an, selon un
calendrier établi à l’avance.
Article
5
- Modifications, dissolution
Le présent règlement peut être modifié par le Conseil de l’ECFC,
après consultation des membres du Collège, et avec l’accord du Conseil de
l’AMP. — Fait à Rio de Janeiro, le 2 mai 1995,
Jacques-Alain Miller
Note
: la définition du “ miembro en el exterior ” est donnée dans un règlement
intérieur de l’École.
___________________________________________________________________________
Item
18 / EEP-Italie : Assemblée générale
La Section italienne a tenu son Assemblée générale dimanche 7 mai à
Rome. Mario Binasco (Milan) succède à Rosa-Elena Manzetti (Turin) comme Président
; il sera assisté de Orfeo Verdicchio (Macerata), Paolo Francesconi (Bologne),
Amelia Barbui (Milan).
Deux votes ont eu lieu : trois membres du Conseil ont été élus, à
savoir Annalisa Davanzo (Venise), Virginio Baïo ((Rome-Bruxelles), Giorgio
Tonelli (Pesaro). Les deux cartels de la passe ont été ratifiés (votants :
125 ; votes blancs : 7 ; pour : 97 ; contre : 21).
___________________________________________________________________________
n°
3
13
juin 1995
___________________________________________________________________________
Item
19 / Éditorial
En juillet dernier, nous nous réunissions à Paris pour “ La
conclusion de la cure ”. La procédure de la passe est désormais installée
dans les cinq Écoles du Champ freudien. C’est un résultat. Ce n’est aussi
qu’un commencement. Voyons ce qui en sortira, et qui n’est pas prévisible.
- J’ai accompagné ce mois-ci pour l’AMP l’installation de la passe
à l’EOL ; vous en trouverez quelques traces dans cette Dépêche
(items 21 et 22).
- J’attire votre attention sur la réponse de la Présidente de l’ECF
à ma lettre aux cinq Conseils (item 27).
- J’ai posé quelques jalons de la “doctrine institutionnelle” à
élaborer concernant le “ système que forment les Écoles entre elles et avec
l’AMP ”, que vous trouverez dans l’item 20. C’est petit à petit, au gré
des circonstances, en fonction des problèmes qui se présenteront et qu’il
faudra résoudre, que notre doctrine prendra forme.
- Enfin, il faudrait fixer le thème annuel de l’AMP pour 1996-97 (item
25), ou bien décider de ne pas en fixer.
Je rappelle pour terminer que les Dépêches sont réservées aux
membres des Conseils. Une sélection destinée au public paraît dans “La
Lettre de l’AMP”. — Jacques-Alain Miller, 6
juin 1995
___________________________________________________________________________
Item
20 / Préface pour l’Annuaire de l’ECFC
Une, deux, trois, quatre, cinq — elles sont cinq maintenant, les Écoles
du Champ freudien.
La première fut l’École de la Cause freudienne. Elle naquit
dans la tourmente d’une dissolution, et resta marquée par la disparition de
Lacan. L’Escuela del Campo freudiano de Caracas, fut la seconde (1985),
et demeura la seule à démontrer qu’une École était possible hors de Paris,
jusqu’à la création de la troisième, l’École Européenne
(1990), aussi décentralisée que l’ECFC était compacte. Sur l’élan de
l’EEP, naquit à Buenos Aires la quatrième, l’Escuela de la Orientación
Lacaniana (1992), qui, à son tour, permit aussitôt la création de l’Association
Mondiale de Psychanalyse et la signature du Pacte de Paris (1er
février 1992). Enfin, la récente fondation par l’AMP de l’École Brésilienne
(30 avril dernier) est venue boucler une série qui ne semble pas destinée à
se prolonger avant quelque temps.
La trame qui s’est ainsi déroulée quinze ans durant a commencé de se
tisser à Caracas, lors de l’inoubliable Rencontre de 1980 où Jacques Lacan
donna son dernier Séminaire. J’en fait volontiers hommage aux collègues vénézuéliens.
C’est à Caracas, et autour de Lacan, que les premiers fils se sont noués.
Puis nous les avons longuement tricotées les unes après les autres, ces cinq
Écoles, chacune à sa manière, chacune à son heure, chacune dans son style.
Aucune n’est pareille à l’autre, mais elles se ressemblent, elles ont un
air de famille, ce sont les cinq sœurs.
Depuis le 30 avril, nous sommes entrés dans une période nouvelle du
Champ freudien.
Jusqu’à présent, on
s’entretenait de la
prochaine École
à naître :
“ Quelle École pour l’Espagne ?, se demandait-on. L’École
argentine pourra-t-elle voir le jour ? Une École est-elle possible au Brésil ?
” C’étaient autant d’épisodes d’un feuilleton. On considérait tout
naturellement les Écoles dans une perspective diachronique. C’est cela
qui va changer. Le point de vue synchronique est destiné à prévaloir
dans l’avenir. Le moment est venu d’une réflexion sur le système que
forment les Écoles entre elles, et avec l’Association Mondiale. Toute une
doctrine institutionnelle est à élaborer. On peut d’ores et déjà en énoncer
quelques têtes de chapitres.
1 - Les Écoles sont autonomes, et elles sont solidaires. Cela aurait pu
justifier une confédération, ou une fédération. La solution qui s’est
imposée est différente : elle a consisté à introduire dans la série des Écoles
un élément supplémentaire, hétérogène, plus-un, pour en faire un
ensemble.
2 - L’AMP n’est pas une École de plus, elle est ce que les Écoles
ont en commun : elle réunit leurs membres dans une même Association
(extension), elle concentre, si je puis dire, la quintessence de leur nature
(intension).
3 - Diachroniquement, l’AMP a procédé des Écoles, des quatre premières.
Ce rapport s’est inversé avec la cinquième, l’École Brésilienne, qui,
elle, est née de l’AMP. La fondation de l’EBP est ainsi le point de capiton
qui réordonne après-coup cette histoire de quinze ans : dans la synchronie,
les Écoles procèdent de l’AMP, elles sont comme des délégations, des
Sections d’une même association.
4 - Sur quelles fonctions associatives l’AMP affirmera-t-elle
maintenant sa compétence ? J’en vois trois. La passe : c’est à
partir de l’Association Mondiale que la procédure de la passe a été
introduite depuis deux ans dans l’ECFC, l’EEP, l’EOL et l’EBP. La
garantie : la qualité d’AME est reconnue par l’ensemble des Écoles,
comment n’impliquerait-elle, d’une façon ou d’une autre, l’AMP ? L’admission
: le même argument vaut pour la qualité de membre, et d’autant plus que la
voie royale de l’admission est l’entrée par la passe.
5 - L’AMP n’a pas à gouverner les Écoles. Elle ne le peut pas, elle
ne le doit pas. Sa mission, en effet, ne s’épuise pas dans son rapport aux Écoles
: elle porte surtout sur ce qui n’existe pas encore, et qu’elle doit faire
advenir.
6 - Les Rencontres internationales, dont la série a pris son départ à
Caracas en 1980, réunissaient jusqu’à présent des groupes. C’est fini :
elles réunissent maintenant, pour l’essentiel, les Écoles. Il faut en tirer
les conséquences. Ce sera fait pour Barcelone 1998.
L’École de Caracas est appelée à jouer un rôle distingué dans
l’expansion de l’Association Mondiale.
L’AMP lui a en effet confié le soin de veiller au développement de la
psychanalyse en Colombie et en Équateur. Elle a pour ce faire lié à l’École
l’Association du Champ freudien de Colombie et l’Espace Lacanien
d’Équateur. C’est dire la confiance qu’inspire à notre communauté
internationale le sérieux de la communauté vénézuélienne. Plusieurs collègues
équatoriens sont devenus membres de l’ECFC. Sous peu, des collègues
colombiens à leur tour feront partie de l’École à titre de membres à l’étranger
(Miembros en el exterior), tout en constituant le Collège colombien
de l’ECFC, embryon d’une future “Section colombienne”.
Beaucoup est à faire. Et d’abord, une revue commune aux trois pays,
dont la parution se fait attendre. — Jacques-Alain Miller, 19 mai 1995
___________________________________________________________________________
Item
21 / Lettre au Conseil de l’EOL
Chers collègues,
Le Conseil de l’AMP a pris connaissance du projet de convocation du
Congrès que S. Basz et J.C. Indart lui ont présenté en votre nom. Il donne
volontiers son approbation aux principes qu’il comporte concernant la sélection
des membres des cartels de la passe et celle des premiers passeurs.
Nous avons été consultés par ailleurs sur l’opportunité du
dispositif dit de “ l’extime ”. Sur ce point, voici la réponse
du Conseil.
Il convient d’abord de rappeler que la qualité de membre de l’École,
comme les titres d’AME et d’AE, sont homologués par l’ensemble des Écoles,
et engagent l’AMP comme telle. En conséquence, il est souhaitable que,
partout, les actes de qualifications accomplis par une École reçoivent
l’aval de collègues extérieurs à l’École en question, agissant comme
mandataires de l’Association commune aux cinq Écoles, l’AMP.
C’est ainsi que l’EEP s’en est remis, pour l’introduction de la
procédure de la passe, à deux cartels composés d’AE et ex-AE de l’ECF,
dont la majorité n’appartient pas à l’EEP. Le cartel de l’École de
Caracas, une fois qu’il aura sélectionné les cas qui lui paraissent
susceptibles de donner lieu à nomination, les vérifiera avec un “ extime
”. Il en sera de même pour la nouvelle École Brésilienne.
Il s’ensuit que la nomination d’un AE dans nos Écoles bénéficiera
du soutien de l’AMP. Sans la présence d’au moins un collègue extérieur,
ces passes nouvelles se couperaient les unes des autres, et de celle de l’ECF,
privant le titre d’AE d’une validité commune.
Le Conseil de l’AMP estime donc indispensable que le règlement définitif
de la passe à l’EOL comporte l’article sur “ l’extime ”.
Néanmoins, si le Conseil de l’École juge préférable de suspendre
cette règle pour la période initiale de deux ans, le Conseil de l’AMP y
consent, en raison de la confiance que lui inspire ce Conseil.
Si le Conseil de l’EOL le désire, il lui est également possible de
soumettre au vote du Congrès l’article de “l’extime” dans le règlement
initial de la passe.
Bien cordialement. — Jacques-Alain Miller, 30 avril 1995
___________________________________________________________________________
Item
22 / Message au Congrès de l’EOL
Chers collègues,
Au moment où vous vous réunissez en Congrès pour décider de
l’introduction en Argentine de la procédure de la passe, je vous adresse les
salutations de l’Association Mondiale, dont j’ai annoncé la création à
Buenos Aires, le jour même de la fondation de l’EOL.
L’introduction de la procédure supposait résolus plusieurs problèmes.
1) Il fallait d’abord distinguer clairement la période
initiale, dont le règlement ne pouvait être le même que celui du cours
normal de la procédure.
2) Il fallait ensuite assigner à une ou plusieurs instances le pouvoir
de nommer les membres des cartels de la passe. Le Conseil a décidé de remettre
ce pouvoir entre les mains du Congrès, laissant aux élus de ce Congrès le
soin de choisir leurs deux plus-un, et aussi les passeurs avec lesquels ils
travailleront.
3) Il fallait enfin inscrire cette procédure dans le cadre de l’AMP,
et c’est ce qui a été fait en prévoyant l’instance de l’extime.
Comme cette disposition fera aujourd’hui l’objet d’un vote spécial,
je dirai avec plus de détails ce dont il s’agit.
Un cartel travaille ; il sélectionne tel cas pour une nomination
possible d’AE ; avant de devenir effective, cette nomination possible
est vérifiée en compagnie d’un collègue ayant déjà l’expérience
de la procédure dans une autre École du Champ freudien. Ce collègue extérieur,
mais qui vient s’installer dans le dedans intime de l’expérience,
nous l’appelons l’extime. L’ensemble formé par le cartel et
l’extime constitue la Commission de la passe, qui est seule habilitée
à prononcer la nomination d’AE.
Je dirai encore un mot du calendrier. Comme vous le savez, un mois au
plus tard après ce Congrès, les cartels devront être constitués. Ils se
consacreront pendant trois mois à un travail de doctrine dont ils n’auront
rien à communiquer à l’extérieur. Les demandes de passe - passe conclusive
comme entrée par la passe - seront reçues à partir du 1er
septembre prochain.
Chers collègues, dès la clôture de ce Congrès, la passe devra cesser
d’être à l’EOL un enjeu de débat public, pour devenir ce qu’elle est
essentiellement : une expérience délicate, discrète et même confidentielle,
à distance des autres mécanismes institutionnels, une île dans l’École,
entourée d’une mer de silence.
Dans deux ans, on peut espérer que les conditions seront réunies pour
discuter du règlement définitif.
Le premier pas est aujourd’hui. — Jacques-Alain Miller, 23 mai
1995
Post-scriptum
— Le Congrès extraordinaire de l’EOL s’est déroulé comme prévu le 23
mai. 369 membres et adhérents sur 423 s’étaient déplacés pour voter.
L’article sur “ l’extime ” a été approuvé par 340 pour, 27 contre, 2
blancs. Les deux AP élus ont été : Adriana Luka, Oscar Zack. Les six AME élus
ont été : Javier Aramburu - Jorge Chamorro - German Garcia - Juan-Carlos
Indart - Monica Torrès - Susana Toté. Les deux cartels se sont formés :
Aramburu, Garcia, Luka, Torrès / Chamorro, Indart, Toté, Zack. Chacun devra
choisir son plus-un.
___________________________________________________________________________
Item
23 / La passe à l’EBP
Le Secrétariat de l’entrée par la passe à l’EBP a élaboré un règlement
de son fonctionnement, qui m’a été communiqué, et sur lequel j’ai fait
quelques observations ; mes échanges de fax avec A. Godino Cabas sur le sujet
seront portés à la connaissance des intéressés.
___________________________________________________________________________
Item
24 / La passe : série des cartels
Les cartels de la passe établis dans les différentes Écoles du Champ
freudien font désormais série. Cette série prendra la forme d’une suite
alphabétique, en fonction de la date de création des cartels :
- ECF : Cartels A et B
- ECFC : Cartel C
- EEP : Cartels D et E
- EBP : Cartel F
- EOL : Cartels G et H
___________________________________________________________________________
Item
25 / Le programme de l’AMP
Après “ La conclusion de la cure ” (1993-94), “ Le mode imaginaire
” (1994-95) et “ Les pouvoirs de la parole ” (1995-96), il convient de
fixer le programme de l’AMP pour 1996-97. Le thème pour 1997-98 sera celui de
le Xe Rencontre, qui se tiendra à Barcelone en juillet 1998, et pour
lequel il est question d’un sujet emprunté à la “ symptomatologie
lacanienne ”.
___________________________________________________________________________
Item
26 / Réponses des Écoles : l’EEP
Dans la lettre adressée le mois dernier par le délégué général de
l’AMP aux Présidents des cinq Écoles, il était demandé aux Conseils de se
prononcer sur trois points :
1 - le nom du rédacteur de l’article représentant l’École dans le
premier numéro de la Newsletter “ The Knot ” ;
2 - le nom d’un membre du Conseil AMP pour la période 1996-2000 ;
3 - la politique des admissions.
La première réponse parvenue à l’AMP est celle de l’EEP, dont le
Conseil s’est réuni le 14 mai dernier :
1 - Miquel Bassols
2 - Rithée Cevasco
3 - Sur la politique des admissions, le Conseil a répondu : “ Le
Conseil a souscrit aux principes énoncés dans la lettre de l’AMP en date du
11 mai. Dès que sera achevé le processus actuel d’entretiens, le Conseil
consultera l’AMP sur les admissions avant de les rendre définitives ; il
explicitera sa politique d’admissions, et veillera à l’inscrire dans le
mouvement d’ensemble de l’Association Mondiale.”
___________________________________________________________________________
Item
27 / Réponses des Écoles : l’ECF
Cher Jacques-Alain Miller,
Les membres du Conseil statutaire de l’ECF ont pris connaissance de la
lettre que vous avez adressée aux Présidents des Écoles de l’AMP, et qui
avait une place à l’ordre du jour du Conseil du 15 mai.
Elle fut accueillie très favorablement, et un cordial échange des vues
lui fut consacrée : le Conseil unanime considère que le contenu de cette
lettre fait valoir une nouvelle consistance au niveau de l’AMP, et permet
aussi d’apprécier un retour dialectique entre les différentes Écoles et
l’AMP.
Par ailleurs, le Conseil s’est montré très favorable à la politique
des admissions adoptée, et juge que l’AMP se donne ainsi les moyens de
veiller sur l’équilibre de l’ensemble, sans rien céder sur l’exigence.
L’idée de réfléchir sur l’introduction d’un extime au niveau de
la Garantie et de la Passe à l’ECF a suscité des avis favorables. Le Conseil
consacrera du temps à la considération de ce point.
Enfin, Colette Soler a été nommée rédactrice de notre contribution
d’École à la Newsletter.
Bien à vous. — Esthela Solano-Suarez, Présidente
de l’ECF, 30 mai 1995
___________________________________________________________________________
Item
28 / Lettre à la Présidente de l’ECF
Chère Esthela,
Je vous remercie de votre lettre du 30 mai, qui m’informe de
l’accueil réservé par le Conseil de l’ECF à ma lettre du mois dernier.
Que cette École, qui existe depuis quinze ans, puisse envisager à terme
l’introduction de “ l’extime ” dans les procédures de son gradus,
constitue une contribution distinguée à l’AMP, qui ne manquera pas de
susciter des échos favorables dans les autres Écoles du Champ freudien. Les
chances de construire dans l’AMP un véritable gradus unique en sont accrues.
Cette introduction n’est pas pour tout de suite. La passe des autres Écoles
vient à peine de s’établir. Attendons qu’elles fassent leurs preuves.
Attendons les discussions en petit comité, les travaux, les publications, et
aussi l’épreuve de la durée. Mais la perspective est tracée.
Je vous prie de recevoir, chère Esthela, les assurances de ma plus
cordiale considération à votre endroit et de les transmettre aussi bien aux
membres du Conseil. — Jacques-Alain Miller, 6
juin 1995
___________________________________________________________________________
Item
29 / Message pour la Rencontre de Bogota
Chers collègues,
À l’occasion de la Première Rencontre bi-annuelle de l’ECFC élargie,
je vous adresse, à l’invitation du Dr Leon Vivas, les vœux de
l’Association Mondiale.
C’est à Caracas, lors de la VIIe Rencontre internationale
de 1992, que j’attrapai au vol une suggestion de Luis-Fernando Palacio, et
pris les premiers contacts qui conduisirent à la création de l’ACFC, puis à
l’élargissement de l’École à la Colombie et à l’Équateur.
Ce lien est, en trois ans, devenu effectif. L’École compte maintenant
trois composantes. Dans quel sens va-t-elle évoluer ?
1 - L’École est de Caracas, elle entend le rester. Ses membres
ont accepté d’élargir ses responsabilités, ils ne veulent pas pour autant
que l’École change de nature et de nationalité.
2 - En conséquence, la création est prévue d’un Collège colombien
de l’ECFC, conçu comme l’embryon d’une future “ Section colombienne
”, qui pourra elle-même, par la suite, s’émanciper.
3 - C’est au Conseil de l’École qu’il reviendra de veiller sur
cette évolution, et de faire en sorte qu’elle soit conforme aux finalités
analytiques de l’Association Mondiale.
4 - Le Conseil de l’ECFC et celui de l’AMP ont approuvé ce projet.
Pour qu’il entre dans les faits, il faut encore qu’il reçoive
l’approbation des membres de l’ACFC. J’espère que cela pourra se faire à
l’occasion de cette Journée.
5 - En ce qui concerne les collègues équatoriens, ils diront ce
qu’ils souhaitent, l’École leur répondra, puis l’AMP.
6 - Je me propose de vous réunir tous à Buenos Aires l’an prochain,
pour faire le point, et dessiner avec vous les chemins de notre développement -
et non pas seulement en Colombie, en Équateur et au Venezuela : n’oublions
pas l’Amérique centrale !
Bien cordialement. — Jacques-Alain Miller, 24-05-95
Post-scriptum
—
Le Président de l’ECFC, E. Leon Vivas, m’informe par une lettre du 30 mai
du succès de la Rencontre, du haut niveau, en général, des exposés, et de
l’acceptation unanime par le Conseil de l’ACFC du projet de “Collège
colombien de l’École” dans les termes mis au point à Rio. Le Collège
s’est déjà réuni une première fois, et a choisi ses représentants. Quant
aux collègues de l’Équateur, ils ont également accepté l’idée d’être
admis dans l’avenir au titre de “ miembros en el exterior ”. J.C. Indart,
membre du Conseil, présent à Bogota, m’a confirmé par fax le grand succès
de la Rencontre.
___________________________________________________________________________
Item
30 / Rappel de la composition du Conseil
Le Conseil de l’Association est actuellement
composé de
huit membres
:
- Basz Samuel (Argentine
- Di Ciaccia Antonio
(Italie)
- Forbes Jorge (Brésil)
- Indart Juan-Carlos
(Argentine)
- Kizer Manuel (Venezuela)
- Leguil François (France
- Salinas-Roses Joan
(Espagne)
- Silvestre Danièle (France)
La permutation 1996 verra sortir du Conseil S. Basz, M. Kizer, F. Leguil
et J. Salinas-Roses, et entrer R. Cevasco (EEP), B. Horne (EBP), plus trois
autres membres encore à déterminer par les Conseils ECF, ECFC, EOL.
___________________________________________________________________________
Item
31 / Informations diverses
- S. Basz m’informe qu’il a été désigné par le Conseil de l’EOL
comme rédacteur de la Newsletter.
- L’EBP a pour siège Rua Cardoso de Almeida, 60, cj. 111 - 05013-000 São
Paulo / SP. Tél. : (55 11) 864 62 90 Fax
: (55 11) 872 67 00. Il convient de vérifier que chaque École dispose de
l’Annuaire paru le 30 avril dernier.
- Il est prévu qu’Éric Laurent assume la Présidence de l’EEP après
ratification par l’Assemblée Générale du 8 juillet prochain. Toute
correspondance concernant l’EEP devra lui être adressée après cette date.
- Le siège légal de l’AMP, jusqu’à présent situé 74, rue
d’Assas, est déplacé 5, rue de Lille, 75007 Paris ; de même pour l’EEP.
___________________________________________________________________________
n°
4
11
juillet 1995
___________________________________________________________________________
Item
32 / Éditorial
On trouvera dans ce numéro des éléments nouveaux sur les trois
registres institutionnels de l’admission, de la garantie, et de la passe.
- Admission : réponses convergentes de l’ECF et de l’EOL sur
la politique des admissions.
- Garantie : une note traite du titre d’AME, et de sa validité
inter-Écoles.
- Passe : les cartels de A à H sont en place, et au complet.
La parution des Dépêches reprendra après la période européenne
des vacances. — J.A. Miller
___________________________________________________________________________
Item
33 / Programme AMP
Je propose les thèmes suivants pour les deux prochaines années :
1995-96 : L’interprétation (“ Les pouvoirs de la parole ”)
1996-97 : Symptomatologies freudienne et lacanienne
1997-98 : (à définir)
___________________________________________________________________________
Item
34 / Choix et permutations
- EEP : l’Assemblée réunie le 8 juillet a ratifié le choix d’Éric
Laurent comme Président 1995-98.
- EOL : le cartel G a choisi pour plus-un Ricardo Nepomiachi. ; le cartel
H, Luis Erneta.
- Le Conseil de l’ECFC a choisi son Président, Eduardo Leon Vivas
comme membre du Conseil de l’AMP à partir de juillet 1996. Ainsi les entrants
au Conseil AMP en juillet 1996, choisis par les Conseils, sont : R. Cevasco
(EEP), B. Horne (EBP) et E. Leon Vivas (ECFC). L’ECF et l’EOL ont jusqu’au
31.12.95 pour communiquer leur choix.
- La liste des rédacteurs de la Newsletter choisis par les
Conseils des Écoles est complète : M. Bassols (EEP), S. Basz (EOL), J. Forbes
(EBP), L. Luongo (ECFC), et C. Soler (ECF). Deux lettres leur ont été adressées
en juin, donnant quelques indications sur la composition de l’article et
l’annexe.
___________________________________________________________________________
Item
35 / Admissions ECF
À
Mme Gennie Lemoine
Chère Gennie,
Je vous remercie de votre fax, reçu aujourd’hui, par lequel vous
m’informez, en votre qualité de déléguée aux admissions, des admissions
tant à l’ECF qu’à l’AMP, prononcées par le Conseil de l’ECF dans sa réunion
de la veille au soir.
Je prends note des indications que vous me donnez : que le Conseil
poursuit sa politique consistant à admettre un nombre égal de médecins et de
non-médecins ; que le nombre des nouveaux membres reste dans les limites antérieures
; que la moitié entre sur recommandation des cartels de la passe.
Je ne vois pas de raison de saisir le Conseil de l’AMP.
J’enregistre donc, en tant que délégué général, l’admission,
comme membres de l’AMP, des collègues français et belges dont les noms
suivent :
- Bonjour Jean-Pierre
- Bourcier Gérard
- Cremniter Bernard
- Damas Claudette
- Dolique Agnès
- Guérin Monique
- Izcovich Luis
- Parchliniak Jean-Philippe
- Siqueira Paulo
- Stasse Philippe
Je vous prie de me faire parvenir les adresses, téléphones et numéros
de fax, de ces nouveaux collègues, afin que le secrétariat de l’AMP puisse
entrer en contact avec eux.
Veuillez recevoir, chère Gennie, les assurances de mon affectueuse
considération. — Jacques-Alain Miller, Paris, le
20 juin 1995
___________________________________________________________________________
Item
36 / Admissions EOL
Cher Jacques-Alain Miller,
Avec la “Lettre aux Présidents...” du 11 mai 1995, le Conseil
statutaire de l’EOL considère que s’ouvre une perspective nouvelle quant à
la politique d’admission à l’École, conforme à la synchronisation des Écoles
composant l’AME.
Dans la ferme intention de soutenir une politique d’exigence protégeant
la valeur de la qualité de membre, le Conseil est disposé à se concerter dans
l’avenir avec le Conseil de l’AMP sur les nouvelles admissions. Nous
accordons une attention toute particulière au fait que notre responsabilité ne
s’arrête pas à admettre un membre de notre École, puisqu’à devenir
membre de celle-ci, il le sera aussi automatiquement de l’AMP.
Cette concertation correspond à nos yeux à ce qui se fait déjà à
d’autres niveaux : l’étude avec d’autres collègues des nominations de la
Commission de la garantie, l’intervention d’un “ extime ” dans le
processus de nomination des Cartels de la passe, selon la formule récemment votée
par notre Congrès.
Dans le même temps, le Conseil s’est consacré à discuter et à élaborer
la différence des deux voies d’entrée : l’entrée par la passe, l’entrée
par le travail. Nous avons prévu de nous réunir avec les membres de la
Commission d’admission le 10 juillet prochain. — Pour
le Conseil statutaire, German Garcia, Président, Buenos Aires, 3 juillet 1995
___________________________________________________________________________
Item
37 / La reconnaissance du titre d’AME
Note
sur la reconnaissance du titre d’AME
entre
les Écoles
Un collègue est membre de deux Écoles ; il devient AME de l’une ;
est-il automatiquement AME de l’autre ? La question m’est posée par C.
Soler, déléguée institutionnelle du Conseil de l’ECF, au nom de celui-ci.
1
Nous disposons, pour répondre à cette question, d’un précédent,
concernant un membre et une adhérente de l’EEP ; le cas, débattu par le
Conseil de l’AMP le 23 janvier 1994, est rapporté dans le Bulletin n° 4 de
l’Association Mondiale, daté du 27 janvier de la même anné, au point 6.3 :
Un membre et une adhérente de l'EEP (Section de Cataluña) ayant immigré
en Argentine, et demandé leur entrée à l'EOL, le Conseil de celle-ci consulte
le Conseil de l'AMP sur la procédure à suivre. Après discussion, il est
convenu que les postulants auront à faire leur demande par écrit au Conseil de
l'EOL, et qu'ils se verront proposés un entretien. Le Conseil disposera d'un an
pour donner sa réponse ; au cas où celle-ci serait négative, la question
reviendra au Conseil de l'AMP, qui tranchera en dernier recours. Normalement,
l'entrée est de droit ; l'application de ce principe ne pourrait être
suspendue que pour des raisons impératives.
Si l’on transpose cette procédure au cas de l’AME, il apparaît que
l’AME d’une École a la faculté d’être reconnu comme AME d’une autre
École, mais que cette reconnaissance n’est pas automatique : elle suppose une
demande de l’intéressé, et une réponse du Conseil de l’autre École.
On peut objecter que le cas du membre et celui de l’AME ne sont pas
similaires, et que dès lors qu’un collègue est membre d’une École, il
l’est nécessairement avec tous ses titres.
À cette objection, on doit concéder que l’on imagine mal en effet une
École refuser de reconnaître le titre d’AME décerné par une autre École ;
mais si l’intéressé ne désire pas cette reconnaissance pour telle ou telle
raison (par exemple, augmentation de sa cotisation), on ne voit pas non plus une
École la lui imposer.
Mon avis est donc de laisser l’initiative à l’intéressé.
2
Il convient sans doute de distinguer le cas qui motive la question posée
(un membre devient AME) et celui où un AME demande à entrer dans une
autre École : s’il est déjà AME, peut-il entrer à titre de membre
simple dans l’autre École ? Ce serait singulier - mais disons que c’est au
Conseil de cette autre École d’en décider, en fonction de la demande faite -
étant entendu que l’AME ne peut lui dissimuler sa qualité, même s’il
demande qu’elle ne lui soit pas reconnue.
Pour être complet, examinons le cas où, dans une École, un AME demande
à ne plus être reconnu comme tel, et souhaite devenir membre simple. Faut-il
l’y autoriser ? Réponse : chaque Conseil est libre de sa réponse.
3
La question posée donne l’occasion d’approfondir notre conception de
“ l’espace AMP ”.
D’une part, nous sommes membres de la même association, l’AMP.
D’autre part, nous sommes membres d’associations différentes, qui sont les
Écoles. L’appartenance à la même association a pour effet de rendre convertibles
entre Écoles la qualité de membre et les titres du gradus conférés par
chacune des associations différentes. Et c’est ainsi que le membre d’une École
a la faculté de devenir membre de toutes les autres Écoles.
Il faut introduire maintenant une autre considération : cette faculté,
en général, un membre ne l’exerce pas, sinon tous seraient membres de toutes
les Écoles. Il y a donc un écart entre disposer de cette faculté et
l’exercer.
Cet écart exige pour être comblé la manifestation convergente de deux
volontés : volonté d’un membre exprimant sa demande ; volonté du Conseil,
exprimant son consentement ; celui-ci peut le refuser. À formuler le problème
en ces termes, on aperçoit que la question de l’AMP est bien susceptible de
la même solution que celle du membre, précédemment
établie : convertibilité de droit ; initiative de l’intéressé ; réponse
du Conseil de l’École ; jugement en dernière instance du Conseil de l’AMP.
Je compte inscrire la question à l’ordre du jour de la prochaine réunion
du Conseil de l’AMP, de façon à fixer notre doctrine. En attendant, l’avis
du délégué général s’imposera, à titre provisoire.
4
L’occasion m’est ici donnée de prier les Conseils des différentes
Écoles de ne pas omettre de notifier à l’AMP les nominations d’AME
auxquelles procèdent les commissions de la garantie, et celles d’AE que
prononcent les cartels de la passe. — Jacques-Alain
Miller, 21 et 23 juin 1995
___________________________________________________________________________
Item
38 / Barcelone 1998
À
la Présidente de la FCF
et
au Conseil de l’AMP
Chers collègues,
Nous avons bien reçu votre communiqué du 30 avril dernier, qui certifie
le choix de Barcelone comme siège de la Xe Rencontre internationale
du Champ freudien.
Au nom du Conseil et du Directoire de la Section de Catalogne, au nom de
tous ses membres et correspondants, et en mon nom personnel, je tiens à vous
exprimer la profonde satisfaction qui est la nôtre. Cette nomination, la
confiance qu’elle suppose, nous honorent. Aussi bien sommes-nous conscients de
la responsabilité qui devient ainsi la nôtre : il s’agit pour nous d’être
à la hauteur de la tâche distinguée qui nous est assignée, et aussi de ce
qu’elle implique, de service à rendre à la cause freudienne.
Je peux vous assurer que, dès à présent, vous pouvez compter sur
l’enthousiasme de la Section de Catalogne pour mobiliser toutes ses capacités
de travail, en liaison avec la FCF, afin de mener cette tâche à bon port, et
faire de cette Rencontre un succès. — José
Monseny Bonifasi, Président de l’EEP-Catalogne, Barcelone, 6.05.1995
___________________________________________________________________________
Item
39 / Auspices de l’AMP
À
Xavier Esqué
Commission
d’organisation des IIe Journées
de
la Section de Catalogne de l’EEP
Cher collègue,
J’ai le plaisir de m’adresser à vous en réponse à la demande que
vous avez présentée aux fins d’obtenir les auspices de l’AMP pour vos
Journées de novembre prochain.
L’occasion m’est donnée de vous informer du fait que les diverses
activités des Écoles du Champ freudien, parties constituantes de
l’Association Mondiale de Psychanalyse, sont toujours placées sous les
auspices de celle-ci, dès lors que la situation ne présente pas de difficultés
particulières, comme c’est votre cas.
Je vous adresse mes remerciements pour m’avoir informé du thème si
intéressant de votre Journée, que nous ferons connaître dans notre milieu de
travail.
Bien à vous. — Manuel Kizer R., Caracas, 20.06.95
Copie
à J.A. Miller
___________________________________________________________________________
Item
40 / Admissions EEP
Le processus d’admissions enclenché en janvier 1993 a conduit, le 8
juillet, le Conseil de l’EEP à admettre, comme membre de l’École, après
entretiens avec deux de ses membres : - Oscar Caneda
(Madrid)
D’autre part, deux membres de l’ECF travaillant déjà, le premier,
avec la Suisse romande, le second, avec des collègues de langue espagnole, ont
été admis comme membres de l’École : - Jacques Borie
(Lyon) ; - Bernard Nominé (Pau)
___________________________________________________________________________
n°
5
27
septembre 1995
___________________________________________________________________________
Item
41 / Éditorial
L’Association Mondiale atteint sa vitesse de croisière : depuis le 1er
septembre, le dispositif de la passe est partout en place ; les principes
concernant la garantie et l’admission ont été largement explicités ; les
organes nécessaires à la diffusion de l’information institutionnelle ont été
créés. Les difficultés à prévoir dans l’immédiat sont minimes.
Appliquer, perfectionner, poursuivre, tel est l’enjeu actuel.
La période 1996-98, marquée par la préparation de la Rencontre de
Barcelone, aura un autre régime ; elle permettra de donner un tour d’écrou
supplémentaire aux liens associatifs.
Une remarque : il m’a semblé que l’atmosphère institutionnelle à
Buenos Aires, où j’étais fin août, était meilleure que jamais depuis 1981.
— J.A. Miller
___________________________________________________________________________
Item
42 / Programme de l’AMP
- Le thème AMP de l’année 1996-97, “Symptomatologies freudienne et
lacanienne”, inspirera le titre (encore à définir) des Journées EOL de
novembre 1996, qui seront consacrées aux symptômes. Ont été désignés comme
responsables : Flory Kruger et Ernesto Sinatra. L’ECF tiendra de son côté,
à l’automne 1996, des Journées sur la dépression.
- Le thème de la Xe Rencontre internationale (Barcelone,
juillet 1998) reste à choisir, et ses modalités originales à définir. Les
membres du Conseil de l’AMP sont invités à recueillir des avis et
suggestions.
___________________________________________________________________________
Item
43 / Choix et permutations
- EOL : le Conseil de l’EOL a choisi Oscar Sawicke comme membre du
Conseil de l’AMP à partir de juillet 1996 ; Maria Novotny de Lopez succédera
l’an prochain à German Garcia à la Présidence de l’École ; Dudy Bleger a
été choisie comme directrice-adjointe de l’École à partir de la
permutation de mars 1996, qui verra Leonardo Gorostiza succéder à Graciela
Brodsky à la direction de l’École.
- ECF : la permutation de fin septembre amène Joseph Attié à la Présidence
de l’École et François Leguil à sa direction, succédant respectivement à
Esthela Solano-Suarez et Lilia Mahjoub.
- EEP : Estela Paskvan devient membre du Conseil et du Bureau, en tant
que trésorière de l’École.
- ECFC : en décembre, Manuel Kizer et Eduardo Leon Vivas quitteront le
Conseil de l’École ; leurs successeurs seront choisis, l’un, par le Conseil
AMP, l’autre, par une Assemblée extraordinaire de l’École.
___________________________________________________________________________
Item
44 / La passe
- EOL : la liste des premiers passeurs a été établie conformément aux
dispositions prévues, J.A. Miller faisant fonction d’“extime” ; le Secrétariat
de la passe a été composé en fonction des élections précédemment
intervenues : il est formé de S. Basz, G. Brodsky, AR Najles, et M. Novotny de
Lopez ; la mise en place du dispositif est ainsi achevée.
- EBP : comme il était prévu, la passe à l’entrée a commencé de
fonctionner.
- EEP : les cartels ont rendu leurs premières décisions.
___________________________________________________________________________
Item
45 / Admissions
EEP : le Président de l’École a communiqué pour homologation les
noms de trois nouveaux membres : Marta Serra (Barcelone), J.C. Tazedjian
(Valence), recommandés par les cartels de la passe ; Augustin Ménard, ancien
président de l’ECF. L’homologation est accordée.
___________________________________________________________________________
Item
46 / Initiatives et nouveautés
- ECFC : une Assemblée extraordinaire, réunie le 15 octobre dernier, a
approuvé l’idée de créer au Venezuela, sur le modèle de l’ACF en France,
une Association régionalisée de promotion de la psychanalyse. Par ailleurs, il
est également prévu de modifier l’article des statuts concernant les
nominations d’AME par la Commission de la Garantie : celle-ci devra
statutairement se concerter avec le Conseil de l’École et celui de l’AMP
avant de procéder à une nomination d’AME.
- EEP : dans la foulée de sa nouvelle revue, Mental, l’École
une met actuellement l’accent sur la santé mentale ; la première Conférence
de l’EEP-Espagne sur “ Psychanalyse et santé mentale ” se tiendra à
Oviedo les 7 et 8 octobre prochains, avec la participation d’É. Laurent.
D’autre part, une Journée d’études interne sur la réglementation des
psychothérapies en Europe, aura lieu à Paris le 30 mars.
___________________________________________________________________________
n°
6
24
octobre 1995
___________________________________________________________________________
Item
47 / Éditorial
L’essentiel de cette Dépêche est consacré à la passe. C’est la
marque que bien des problèmes institutionnels sont derrière nous, et que
l’AMP accède maintenant à sa dimension la plus vraie. — Jacques-Alain
Miller
___________________________________________________________________________
Item
48 / Analyste de l’École
Le 22 octobre, un premier AE a été nommé hors de l’ECF : il s’agit
de notre collègue Bernardino Horne, nommé par la commission de la passe de
l’École Européenne. Étant membre de cette École, il devient ainsi AE de
l’EEP. Comme il est également membre de l’École Brésilienne, et que les
titres du gradus décernés par une École sont valables dans les autres Écoles,
il devient automatiquement AE de l’EBP.
Il exercera ses fonctions d’AE par priorité dans l’École de la zone
géographique où il réside, soit le Brésil. Quant à l’EEP, elle saura
certainement lui donner de temps en temps l’occasion de témoigner en Europe
de son élaboration à venir. Il appartiendra aux instances responsables des Écoles
de prendre les dispositions nécessaires pour ce faire, en accord avec le nouvel
AE. Je prie les Conseils de l’EBP et de l’EEP de m’en tenir informé. Bien
entendu, les autres Écoles pourront, si elles le désirent, inviter le nouvel
AE à communiquer les “ points vifs ” de son travail.
Conformément à la pratique de l’ECF, l’AE entre en fonction aussitôt,
et le reste pour une durée se terminant trois ans après le début de l’année
universitaire suivant sa nomination ; dans le cas présent, jusqu’en mars
1999.
___________________________________________________________________________
Item
49 / Abrégé
Dans une note du 21 mars 1994, j’anticipais l’apparition de “problèmes
institutionnels inédits“, en raison de l’introduction de la passe dans les
Écoles, et proposais des solutions. Je les rappelle ci-après, sous une forme
abrégée.
1 - La demande de passe peut être adressée à l’École dont le
candidat fait partie ou à celle dont fait partie son analyste.
2 - La répartition linguistique des demandes de passe est la suivante :
ECF : français ; ECFC, EOL : espagnol ; EEP : français, espagnol, italien ;
EBP : brésilien.
3 - Au cas où un candidat souhaiterait adresser sa demande à une École
à laquelle ni lui, ni son analyste n’appartiennent, le Secrétariat de la
passe de l’École dont il est membre, ou, à défaut, dont il relève géographiquement
ou linguistiquement, est appelé à opiner ; en second lieu, si la réponse est
positive, le Secrétariat de l’École sollicitée statue.
4 - Un passeur membre de plus d’une École exerce sa fonction dans l’École
dont le Secrétariat de la passe a été averti par l’analyste qui l’a désigné.
5 - Un passeur doit avoir fait son analyse dans la langue véhiculaire de
l’École où il exercera comme passeur. Si le passeur est bilingue, il peut être
dérogé à cette règle, à la condition expresse que le fait soit indiqué par
l’analyste au Secrétariat de la passe, qui apprécie
6 - Un AE exerce normalement ses fonctions dans l’École de la zone géographique
où il réside.
___________________________________________________________________________
Item
50 / Le silence des passeurs
Plusieurs questions qui m’ont été présentées ces derniers temps, et
auxquelles j’ai répondu à titre privé, m’ont inspiré la mise au point
qui suit.
La passe est une expérience de savoir. Ce savoir, où est il ? Qui le
recueille ? Qui l’élabore ? Il convient de ne pas se tromper sur cette économie.
Le savoir de la passe, c’est le jury qui l’élabore, puisque c’est
lui qui recueille les témoignages, qui les évalue et les compare. Le règlement
de la passe stipule que chaque cartel a l’obligation de rendre compte de son
activité de sélection. Ce compte-rendu se fait normalement en cours de mandat,
après un an de fonctionnement effectif. Une fois ce mandat échu, le cartel
dispose d’un an pour rédiger un rapport, et le transmettre au Conseil, qui en
assure la diffusion qui convient.
L’AE, lui aussi, élabore. Il n’a pas à présenter à l’École un
“témoignage”, qui est réservé à la procédure, mais bien une élaboration
des “points vifs”, sous la forme d’un enseignement.
Ainsi, le passant témoigne, le cartel rend compte, l’AE enseigne.
Quant au passeur, il transmet.
Si le passeur, pièce essentielle du dispositif, n’est pas appelé à
parler hors de la procédure, mais à se taire, c’est précisément parce
qu’il est la passe. Il est présumé, en raison de sa propre analyse,
être dans un moment où son écoute est utilisable dans la procédure. Il n’a
rien à élucubrer de général, il est voué au particulier, qu’il doit
accueillir sans préjugé, et surtout sans le préjugé d’une théorie à vérifier.
Le passeur s’adresse au cartel, et c’est tout. Pour le reste, il est
le muet de la procédure. Les conséquences de son expérience, s’il y en a
pour lui, il ne les livre pas au public, mais à son analyste. Elles peuvent le
conduire à demander la passe à son tour : c’est son affaire.
Faire parler le passeur en dehors de la procédure, l’inciter à témoigner,
à rendre compte, à enseigner, fausserait tout. De même, il n’est pas
concevable que les passeurs se réunissent, fassent un collectif.
On peut se demander à ce propos si la tendance des AE à agir en groupe,
telle qu’on a pu l’observer à l’ECF, est à encourager. Le grand nombre
des AE simultanément en fonction il y a quelques années, justifiait
certainement une concertation, une répartition du temps de parole. Mais
l’enseignement des AE aurait sans doute plus de résonance si chacun jouait sa
partie seul en face du public plutôt que de se pelotonner en groupe. Le risque
serait sans doute plus grand, mais n’en vaut-il pas la chandelle ?
Pour en revenir au silence des passeurs, Il convient d’y veiller tout
particulièrement, de le protéger, de l’entretenir. Si j’ai encouragé
quelques passeurs de l’ECF comme de l’EEP à expliquer leurs fonctions au
public de l’EOL, c’est qu’il s’agissait d’apporter un minimum
d’informations lors de l’introduction de la procédure. Ce temps est révolu.
___________________________________________________________________________
Item
51 / Admissions
Le Conseil de l’EBP a sollicité l’homologation de nouveaux membres,
déjà membres d’une autre École : Diana Paulovsky (EOL), Ronald Portillo
(ECFC) : l’homologation est accordée.
___________________________________________________________________________
n°
7
25
novembre 1995
___________________________________________________________________________
Item
52 / Newsletter
La date limite pour la remise des textes prévus par la Newsletter
de l’AMP approche. Le texte de l’EOL, avec disquette, est d’ores et déjà
parvenu à Paris. Les Conseils des autres Écoles sont priés de veiller à
l’acheminement à temps des textes, en liaison avec les rédacteurs qu’ils
ont désignés.
___________________________________________________________________________
Item
53 / Échos des Écoles
EBP
- Le Conseil a établi un règlement détaillé concernant les demandes
d’entrée à l’École (demande adressée au Conseil ; demande de passe) et
aux Sections.
ECF
- J.P. Klotz a été choisi par le Conseil de l’École pour être
membre du Conseil de l’AMP durant la période 1996-2000.
ECFC
- Le cartel de la passe a entendu trois témoignages : de deux associés,
et d’un troisième, dont l’admission comme associé a été recommandée. Il
n’y a pas eu de recommandation pour la nomination de membres.
- B. Horne a été invité en tant qu’AE à participer l’an prochain
au travail du cartel, et à celui de l’École.
- Une Journée d’études s’est tenue à Cuba, avec l’appui de l’École.
EEP
- Pologne : un cartel s’est constitué à Cracovie.
- Grèce : la Coordination hellénique a tenu ses secondes Journées à
Athènes les 4 et 5 novembre derniers sur le thème : “Dire, écrire, interpréter”.
- Suisse : un Colloque est prévu à Lausanne sur l’Enfant, les 1er
et 2 juin prochains.
EOL
- Une liste de nouveaux membres et associés a été établie
par le
Conseil ; adressée au Délégué
général de l’AMP, elle est en cours d’homologation.
___________________________________________________________________________
Item
54 / Autres nouvelles
- Bolivie : les premières Journées du Champ freudien en Bolivie se sont
tenues à La Paz le 3 novembre 1995. L’AMP était représentée par J.C.
Indart, membre de son Conseil, et D. Bleger, chargée de mission. Au cours de la
seconde réunion de Iniciativa-Bolivia, de nombreuses décisions ont été
prises ; le processus de formation de l’Association du Champ freudien de
Bolivie a été lancé ; il devrait aboutir en juillet prochain, à l’occasion
de la IXe Rencontre.
- Chili : projet de Journées pour l’an prochain.
- Colombie : le Secrétariat national de l’Association du Champ
freudien de Colombie a adressé son rapport trimestriel au Délégué général
de l’AMP et au Conseil de l’ECFC.
___________________________________________________________________________
n°
8
19
mars 1996
___________________________________________________________________________
Item
55 / Éditorial
La nécessité a été reconnue pour les membres de l’AMP d’avoir
l’occasion de se retrouver entre eux. Pour ce faire, il avait été décidé,
en accord avec la Fondation du Champ freudien de modifier la formule des
Rencontres internationales, et de les réserver, à partir de Barcelone 1998,
aux seuls membres de l’AMP, avec assistance possible des membres associés des
Écoles.
Néanmoins, je n’étais pas complètement satisfait de cette solution,
et j’ai eu une autre idée, qui a l’avantage d’éviter la fermeture des
Rencontres au public tout en donnant loisir aux membres de l'AMP de se retrouver
entre eux. L'idée consiste à distinguer et articuler Congrès AMP et Rencontre
internationale.
Ainsi, se tiendraient successivement à Barcelone le premier Congrès de
l’AMP, fermé, durant deux jours, puis la Xe Rencontre
internationale, ouverte, durant trois jours (au lieu de quatre).
1) Le Congrès comprendrait : l’Assemblée générale ; le débat sur
la passe, avec les exposés des nouveaux AE, etc. ; des séances consacrées à
diverses questions “ extimes ”. Des ateliers inter-Écoles seraient organisés
en salles multiples.
2) La Rencontre serait, comme d’habitude, ouverte, avec son affiche
propre et son thème exotérique ; une durée plus ramassée (trois jours) est
loin d’être un inconvénient pour le public.
J’ai demandé à Rosa Calvet, responsable de la Rencontre, de me
confirmer la possibilité matérielle de réaliser ce schéma, en liaison avec
Judith Miller.
Par ailleurs, Joan Salinas-Roses, Secrétaire du Conseil AMP, prépare la
tenue des réunions AMP prévues à Buenos Aires, en liaison avec la Commission
d’organisation. — Jacques-Alain Miller
___________________________________________________________________________
Item
56 / Échos des Écoles
ECFC
- À la suite de la tenue de l’Assemblée générale de l’École, la
composition du nouveau Conseil s’établit comme suit : Juan-Luis Delmont,
Amilcar Gomez, Ma Antonieta Izaguirre, Luigi Luongo, Ronald Portillo.
Ronald Portillo devient Président, succédant à Ed. Leon Vivas. JL
Delmont est Secrétaire.
ECF
- Le Conseil a édité en cahier l’ensemble des règlements régissant
les ACF ; il s’agit de quinze structures diversifiées en fonction des
situations locales, et “permettant une vraie décentralisation des
responsabilités”. Ce cahier est largement diffusé ; un exemplaire en a été
envoyé à chacune des Écoles.
EEP
- L'EEP tiendra le 30 mars prochain une Journée d'études fermée
consacrée à l'élaboration de ses positions concernant les législations sur
la psychothérapie. Il est demandé à ses responsables d'adresser les résultats
de ces travaux aux différents Conseils.
- L'École a annoncé la nomination d'un nouvel AE par ses cartels de la
passe : il s'agit de Josep Monseny (Barcelone).
EBP
- Le cartel de l'entrée par la passe s'est réuni dimanche 17 mars à São
Paulo. Il poursuivra ses travaux en avril. La venue d'un “ extime ” est à
l'étude.
___________________________________________________________________________
Item
57 / Les échanges d’informations
En réponse à une question de Dominique Miller, déléguée
institutionnelle du Conseil ECF, je lui ai adressé une lettre, dont est extrait
le texte suivant.
Le souci du Conseil de l’ECF de s’informer des activités des autres
Écoles et de s’intéresser aux réflexions qui s’y échangent, n’appelle
aucune objection de ma part : tout est fait dans le Champ freudien pour le
permettre et le faciliter.
Par quelles voies ces informations peuvent-elles parvenir à la
connaissance du Conseil de l’ECF ? La réponse ne fait pas de doute : par la
lecture des publications. Chacune des Écoles publie régulièrement au moins un
Courrier, qui permet de suivre ses activités, et de connaître, souvent mois
après mois, les réflexions jugées dignes d’être diffusées. Il s’y
ajoute des communiqués, les comptes-rendus des Assemblées, etc. Quant aux
projets débattus dans les Conseils, ils me sont, en général, transmis, sous
une forme ou une autre, de telle sorte que la Dépêche peut s’en faire
l’écho dans le délai d’un mois.
Faut-il mettre en circulation plus de documents encore ? Projets,
comptes-rendus internes, correspondances diverses ? Je n’en vois pas la nécessité,
et même je ne le recommande pas. Cela dit, en tant que Délégué général de
l’AMP, je n’ai pas à m’y opposer. Si un Conseil veut transmettre des
documents internes à un autre Conseil, cela relève de sa seule compétence.
Quoiqu’il en soit, il peut être utile que, dans l’ECF, l’ensemble
des publications institutionnelles des autres Écoles, qui constitue une masse,
soit dépouillé et résumé pour le bénéfice des responsables.
Je profite de l’occasion pour rappeler qu’une réunion de
l’ensemble des Conseils (de tous leurs membres) aura lieu à Buenos Aires à
l’occasion de la Rencontre internationale. Toute proposition provenant d’un
Conseil pourra être inscrite à l’ordre du jour.
Je souligne également que, depuis 1990, une coordination spéciale est
prévue entre deux Écoles, l’ECF et l’EEP.